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29 avril 2009 3 29 /04 /avril /2009 17:35

Cette couleur verte est le résultat de la combinaison entre coquille brune et coquille bleue.

 
LA COULEUR DE LA COQUILLE DES OEUFS


 
La couleur de la coquille est générale­ment considérée comme une caractéristi­que raciale, bien que toutes les races ne puissent se prévaloir de teintes uniformes et caractérisées de leurs oeufs.

Une Leghorn pondant autre chose que des oeufs blancs, ou une Welsumer pon­dant des œufs autres que bruns fon­cés ne peuvent prétendre être représenta­tives de leur race.

Cependant, la majorité des races lourdes nous montrent une variation étendue (une gamme) dans leurs lignées, familles ou in­dividus, entre le presque blanc et le brun moyen.

Notre connaissance de l'hérédité de la couleur de la coquille est loin d'être com­plète et exacte, mais, jusqu'à présent, au­cun témoignage scientifique n'a indiqué que sa transmission soit en rapport avec quel­qu'autre caractère physique.

La plupart des races non couveuses pon­dent des oeufs blancs et la majorité des races lourdes pondent des oeufs teintés ou bruns. Mais il n'y a aucune preuve de quel­que relation génétique entre la coloration de la coquille et la propension à couver.

La plupart des races pondant des oeufs blancs ont les oreillons blancs et l'on croit volontiers que le rouge des oreillons de tel­les autres races indique une tendance à pondre des oeufs teintés. Cependant, il ne semble pas qu’il s’agisse là d’une règle établie. Il n'y a non plus aucune base scientifique à la croyance très répandue selon laquelle des accouplements entre mâles et femelles de races ou lignées différant par les teintes de leurs oeufs, puissent affecter la couleur des oeufs pondus par les poules en question.


LES CROISEMENTS DONNENT DES RESULTATS VARIABLES

Il est bien connu que les croisements en­tre races pondant des oeufs de différentes couleurs, donnent des premières généra­tions pondant des oeufs variant entre les extrêmes de leurs parents, au lieu d'avoir une teinte moyenne intermédiaire.

On a trouvé que la teinte moyenne des coquilles de la première génération d'un croisement est fréquemment plus proche de celle du côté paternel que du côté maternel. Ce qui suggère que quelques‑uns, au moins, des gènes intéressés sont portés par le chromosome sexuel.

Toutefois, cette attente peut être déçue dans les cas de croisements comprenant des oeufs blancs du côté femelle, suggé­rant qu'un gène inhibiteur lié au sexe peut se trouver impliqué dans l'hérédité de la couleur blanche.

Des croisements intéressant la couleur des coquilles brun foncé des Barnevelder, Welsumer, Marans et Croad‑Langhsan, ont démontré que cette couleur est plus ré­sistante à l'affaibllissement (dilution) que ne le sont les teintes claires ou moyennes du brun.

Des croisements entre Leghorn et Bar­nevelder, par exemple, ont donné une pre­mière génération de poules atteignant, en moyenne, une intensité de la couleur brune, du double de celle d'un croisement Leghorn X Rhode Island.

Un croisement Rhode Island X Barnevel­der conserve la pleine intensité de la colo­ration de coquille de la Barnevelder à la pre­mière génération, et même accroît cette in­tensité dans les générations suivantes.


Certaines observations scientifiques sug­gèrent que l'hérédité ou transmission des couleurs intermédiaires d'oeufs teintés, bruns clairs ou bruns moyens, est gouver­née par un nombre de gènes multiples dont les effets sont cumulatifs.

En plus, il paraît vraisemblable qu'il existe au moins un gène majeur et incomplète­ment dominant pour le brun foncé, et un ou plusieurs gènes inhibiteurs, partiel­lement dominants, probablement liés au sexe, pour le blanc.


LIGNÉES CONSANGUINES

Les grandes variations de teintes obser­vées en pratique, même dans les lignées étroitement intracultivées, s'expliqueraient par la similitude d'effet de combinaisons va­riées de gènes.

Ainsi une teinte spécifique de brun pâle, qui peut provenir de la transmission du gène brun foncé en conjonction avec un ou plusieurs gènes inhibiteurs, peut être identi­que, en fait, à celle provenant d'une combi­naison de multiples gènes, en l'absence à la fois du gène brun foncé et des inhibi­teurs.

Les oeufs à coquille bleue sont une ca­ractéristique de races Sud‑américaines, dont l'Araucana.

Cette variation saisissante donne le seul exemple réellement direct de l'hérédité Mendélienne dans l'étude de la coloration des oeufs. Le bleu se comporte comme un simple dominant sur le blanc et se combine avec le brun pour produire des teintes de vert et d'olive variant selon l'intensité du brun.

Exceptionnellement, la pigmentation bleue, contrairement à la brune, se propage directement à travers toute la coquille, ap­paraissant avec presque autant d'intensité à l'intérieur qu'à l'extérieur.

Les oeufs verts et olive, résultant de croi­sements bleu x brun, montrent le bleu à l'intérieur de la coquille. Ce qui confirme les observations du Dr Morley A. Jull faites sur les oeufs d’Araucana.

L'élevage de sélection pour les oeufs blancs ou colorés, tend ordinairement à sta­biliser une couleur caractéristique de la race ou à éliminer des teintes considérées comme non caractéristiques de la race. Et une sélection effective requiert une obser­vation étroite et un enregistrement pour évi­ter la confusion des différentes teintes pré­sentées à différents stades de production.

Généralement, les oeufs pondus au com­mencement et à la fin d'un cycle de ponte tendent à marquer plus de pigments que ceux pondus dans l'intervalle. Il semble pro­blable que la différence dépende du taux de production, indépendant de la saison, puis­qu'aucun abaissement du taux de ponte au milieu d'un cycle ne tend pas à montrer un retour vers la couleur du débu

COULEUR TYPIQUE

En sélectionnant pour la couleur de l'oeuf, la teinte des premiers oeufs pondus dans un cycle devrait être enregistrée comme représentant le facteur transmissible.

Quand on cherche à fixer la couleur blanche de la coquille, une attention toute particulière doit être portée à la sélection des reproducteurs provenant des poules pondant des oeufs blancs.

Il semble très probable que les gènes in­hibiteurs de pigment qui jouent un grand rôle dans la tranmisssion du caractère blanc de la coquille, soient liés au sexe. Et un emploi constant de tels géniteurs, com­biné avec le rejet régulier des oeufs non blancs pour l'incubation, devrait bientôt as­surer l'uniformité d'une lignée sélectionnée en ligne directe d'une race pour laquelle les coquilles blanches sont caractéristiques.

On ne devrait pas perdre de vue, bien que la plupart des races à oreillons blancs pondent des oeufs blancs, que les généti­ciens n'ont trouvé aucun rapport génétique entre la couleur de l'oreillon et celle de la coquille.

Dans les races produisant normalement des oeufs teintés, brun clair ou brun moyen, la variation est ordinairement suffisante pour donner un accroissement progressif de l'intensité, si on le désire, par sélection sur la base de la teinte pondue au com­mencement d'un cycle de ponte.

Il semble cependant qu'il y ait une limite définie à l'intensité de pigmentation qui peut être atteinte par sélection sans introduction du facteur brun‑foncé provenant de races à oeufs brun foncé se reproduisant à l’état pur, telles que la Croad Langshan, la Barnevel­der, la Welsummer et quelques lignées de Marans.


Ce facteur "coquille brun‑foncé" semble moins sujet à variation, une fois fixé que ne le sont les teintes claires du brun. A la diffé­rence des gènes inhibiteurs de l'oeuf blanc, il semble être transmis d'abord des poules à leurs fille, indépendamment de l'intensité de couleur  de la coquille dans la souche du coq géniteur. Etant donné que seuls les oeufs de la teinte désirée sont mis en incubation, il y aurait peu de difficultés à main­tenir l'intensité de couleur dans une lignée consanguine.


CROISEMENTS EXTÉRIEURS AUXILIAIRES

Si l'on n’a pas la possibilité d’obtenir l'accroissement d'intensité de couleur par la sélection, on peut le rechercher au moyen de croise­ments extérieurs avec des lignées sembla­bles, qui peuvent apporter des facteurs modificateurs additionnels pour l'intensité de la teinte, même lorsque les oeufs de la lignée étrangère ne sont pas eux‑mêmes plus foncés que ceux de la lignée originelle.

Les oeufs brun foncé typiques sont fré­quemment quelque peu plus ronds et moins allongés en proportion que la moyenne des oeufs d'autres couleurs. Plusieurs explica­tions scientifiques ont été suggérées, mais il semble certain que de tels oeufs ont une aptitude à transmettre la plus forte intensité de pigmentation.

Aucune base génétique n'a été mise en évidence pour les caractères coucou ou barré du plumage qui sont sou­vent associés aux coquilles brun‑foncé.

En considération de la demande popu­laire pour les oeufs brun foncé et de l'intérêt accru porté aux races dont c'est la caracté­ristique, on ne devrait pas oublier qu'il n'y a aucune objection génétique connue à ce que les gènes responsables de la couleur brun foncé soient introduits dans le génome de n'importe quelle race existante.

Des croisements extérieurs appropriés et une intraculture sélective subséquente don­neraient des lignées aux oeufs brun‑foncé, se reproduisant purement de n'importe quelle race. Et de telles expériences peu­vent être de nouveau multipliées à l'avenir.

 


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commentaires

D
je viens de trouver une petite coquille bleue ciel dans ma pelouse, j'habite le nord de la france..elle est très jolie !!
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N
bonsoir , je mets votre billet en lien sur mon billet de demain; merci pour les infos
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J
je passais te souhaiter un bon premier mai malgré un temps maussade
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