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27 septembre 2010 1 27 /09 /septembre /2010 17:23

 

Poule Hollandaise barbue

 

 

NOURRISSEZ VOS POULES

 POUR AVOIR DES OEUFS

Le système que vous employez importe peu, mais donnez‑leur à manger.

Tout d'abord il est important de dire qu'il n'y a pas de système d'alimentation op­timum. Il y a beaucoup de manières d'ali­menter et d'exploiter un élevage. Dans cer­taines conditions un système donnera de meilleurs résultats qu'un autre. Cela ne veut pas dire que ce dernier soit moins bon. Par exemple, le système d'alimentation avec la pâtée seule (ou granulés) a bien des chances de réussir entre les mains d'un éleveur inexpérimenté mieux qu'un système d'alimentation au grain et à la pâtée (ou granulés). Il faut donc le recommander. Toutefois, dans les mains d'éleveurs expéri­mentés les deux systèmes donnent des ré­sultats également satisfaisants. Tout système d'alimentation qui fournit une quantité suffi­sante des principes nécessaires, doit donner de bons résultats du point de vue de la nutri­tion. Il est donc beaucoup plus important de fournir aux volailles la quantité convenable des principes nutritifs indispensables que de suivre un système donné. La consommation journalière d'un maximum de nourriture est l'objectif de base de l'alimentation des pondeuses.

Les systèmes d'alimentation les plus po­pulaires sont de trois types généraux. On les connaît sous le nom de pâtée seule (ou granulés), grain et pâtée (ou granulés), et choix libre. Ce dernier étant le moins connu, précisons à son sujet qu'il permet aux volailles de choisir entre le grain et un aliment complémentaire sous forme de pâtée ou granulés. Dans chaque système le contenu nutritif de la pâtée est nettement dif­férent; ainsi la pâtée utilisée n'est pas inter­changeable.

Pour mettre au point ces systèmes d'ali­mentation, on est parti du fait que les vo­lailles quand on leur en laisse la possibilité, choisissent d'abord le grain dur puis les granulés et en dernier lieu la pâtée. C'est là un point important qu'il ne faut pas perdre de vue car on pourra s'en servir d'une façon définitive pendant certaines périodes où les circonstances sont contraires comme on le verra plus loin.

L'objectif de base du succès dans l'alimen­tation est la consommation journalière maxi­ma de nourriture. Tout ce que nous faisons dans le domaine de l'alimentation tend vers ce but. Il est donc souhaitable d'avoir un guide de la consommation de la nourriture aux différents stades de la production des oeufs. Avec des types anciens de nourriture il en faut davantage ; à un niveau de produc­tion moins élevé il peut y avoir une consommation accrue. Cela vient de ce que les poulettes prennent du poids. On peut ob­server également que la consommation de la nourriture est plus élevée pendant l'hiver que pendant l'été. Ceci est lié au besoin de nourriture pour la production de la cha­leur animale.

La quantité de nourriture né­cessaire varie aussi avec la taille des vo­lailles. En général, il vaut mieux donner un peu plus de grain pendant les mois froids que pendant les mois plus chauds. Le grain est l'aliment qui produit l'énergie et la chaleur et aide à maintenir la graisse et la chair en bon état. En dehors de ces deux considérations générales la quantité de matières grasses absorbées n'a d'importance qu'en ce qu'elle amène au niveau désirable la consommation journalière de nourriture. C'est là le point où l'on ne comprend pas bien la mise à exécution de ce type de programme. En d'autres termes, le système n'exige pas une quantité donnée de grain et de pâtée par jour. Il tend plutôt à maintenir une consommation convenable de pâtée (ou de granulés), puis à leur ajouter le grain afin d’assurer une consommation totale de nourriture qui soit suffisante. Ce programme offre  une certaine souplesse et il réussit parce que les volailles consomment le grain de préférence à la pâtée.

Les poulettes élevées et soignées conve­nablement se mettent à produire et arrivent rapidement au maximum de leur pro­duction. En même temps, leur consommation de nourriture s'accroît sans cesse. Cette pé­riode de la production est relativement facile et on peut y arriver en général en n'appli­quant que les principes de base du pro­gramme d'alimentation. Mais à partir de ce moment l'éleveur doit être sur ses gardes. Il doit noter avec soin la consommation totale de nourriture et celle de chaque  com­posante de la ration alimentaire. Il faut noter aussi la condition physique des poulet­tes.

Seul un bon état physique  permet un taux élevé de production. C'est cette bonne condition physique qu'il faut essayer de main­tenir pour obtenir un  équilibre positif tout au long de l'année. A ce point culminant de la pé­riode de production il faut mettre sur pied un moyen de déterminer la consommation jour­nalière totale de la nourriture. Cela veut dire en général peser ou mesurer avec soin la nourriture placée dans les mangeoires. Cela veut dire aussi connaître exactement la quan­tité qui reste dans les mangeoires quand on les réapprovisionne dans le cas où vous n'ap­pliquez pas le programme du « nettoyage des mangeoires ».

Une chute de la consommation même faible, laisse prévoir une baisse de la pro­duction cinq ou sept jours plus tard. Par con­séquent vous avez une semaine devant vous pour essayer de maintenir la consom­mation de nourriture et empêcher une dimi­nution de la production. Trop souvent on ne constate que la baisse de ponte, mais non celle de la consommation. Cependant lorsque la production est tombée, il est difficile de la faire remonter. Quand se poursuit une chute de la ponte, c'est le moment de vérifier avec soin tout le pro­gramme d'exploitation d'alimentation. Si à la suite de cet examen minutieux vous pouvez éliminer tous les facteurs de maladie ou d'ad­ministration, il est probable qu'il faut accroî­tre la consommation de la nourriture.

Puisque ce sont la pâtée et les granulés qui contiennent le plus d'éléments nutritifs nécessaires à la production des oeufs, ce sont là les aliments avec lesquels vous de­vez travailler. De plus fréquentes distributions de pâtée fraîche, la pâtée remuée dans les mangeoires, un filet d'eau répandu sur la pâ­tée et davantage de granulés, tout cela tend à favoriser la consommation de la nourriture. Si le redressement de la situation ne se pro­duit pas en sept à dix jours il y a tout à parier qu'il faudra se contenter d'un rythme ralenti de la production.

LA TEMPERATURE JOUE SON ROLE

Pendant les périodes de changement sou­dain et grave du temps en hiver ou en été, on peut généralement s’attendre à une baisse de la production. C'est le résultat d'une consom­mation totale de nourriture mal équilibrée. Si l'on peut maintenir la consommation pendant trois au quatre jours, les volailles se réadap­tent d’elles‑mêmes aux circonstances et main­tiennent leur production. Pendant cette courte période, toute la nourriture qu'elles voudront prendre peut leur être distribuée en n'importe quelle quantité. Il s'agit presque uniquement de leur offrir une consommation totale con­venable de nourriture bien choisie.

Il est bon de se servir d'abord de pâtée, de granulés, de pâtée humide et de tout ce qui constitue le régime, mais s'il est néces­saire d'alimenter énergiquement avec du grain entier pour maintenir la consommation totale de nourriture, il faut en distribuer. Dans les périodes trés chaudes il est utile d'aug­menter l'espace dont dispose chaque volaille pour se désaltérer. Il convient de faciliter cette opération en plaçant plusieurs abreuvoirs dans chaque poulailler.

 

Coq Barbu d'Anvers-copie-1

 

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