Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
3 novembre 2011 4 03 /11 /novembre /2011 16:22

 

Coq-Nagasaki-2-copie-1.jpg

 

 

ELEMENTS FONDAMENTAUX POUR

L’ELEVAGE DES POUSSINS

Des poussins de bonne qualité, une ali­mentation correcte, une gestion de l'élevage saine, un contrôle sanitaire rigoureux, sont indispensables pour élever des sujets de qualité en claustration. L'époque est loin où les aviculteurs croyaient néces­saires d'élever leurs poulettes sur parcours libres. La tendance moderne est nettement en faveur de l'élevage en claustration. Voici pourquoi:

- Les sujets peuvent être surveillés plus attentivement et plus facilement.

- Il y a économie de travail, donc de main­-d'oeuvre.

- On a besoin de bien moins de terrain.

- On peut élever des volailles, avec suc­cès, à n'importe quelle époque de l'année.

- Les rapaces (et autres nuisibles) ne créent plus de difficulté.

Etant donné les connaissances actuelles en ce qui concerne la nutrition, il n'est plus nécessaire de dépendre de parcours libres pour nourrir des oiseaux. Le nutritionniste avi­cole charge ses formules alimentaires d'élé­ments nutritifs que seuls les parcours libres et herbeux pouvaient nous fournir autrefois. Il n'est même plus besoin de soleil.

Il y a pourtant un élément que les animaux sur parcours libres reçoivent en abondance, et qui manque aux oiseaux élevés en claus­tration, c'est l'air frais. En raison du pro­blème aigu que pose aujourd'hui la C.R.D., ou maladie chronique des voies respiratoi­res, l'air frais est tout à fait essentiel. On sait que les oiseaux élevés sur parcours libre étaient bien plus indemnes d’affections respiratoires que ceux élevés en claustration. La très nette différence d'élevage pro­vient de ce que les volailles sur parcours libre reçoivent abondamment de l'air frais alors que ceux tenus en claustration en sont plus ou moins privés.

 

         FACTEURS-CLEFS A CONSIDERER

 

Quelle que soit la méthode que vous au­rez à employer, il y a certains points fonda­mentaux qu'il vous faudra prendre en considération. Ce sont les suivants :

- Choisissez des poussins possédant tou­tes les qualités en vue d’obtenir une performance maxima, ce qui comprend la vigueur et la viabilité aussi bien que les capacités de pro­duction.

- Améliorez constamment leurs conditions sanitaires.

- Fournissez à vos sujets une tempéra­ture contrôlée.

- Procurez-leur un très large espace vi­tal, c'est-à-dire tous leurs aises sous l'éle­veuse, de l'espace au sol, des facilités aux mangeoires et aux abreuvoirs.

- Entretenez correctement la litière.

- Aérez intelligemment.

- N'utilisez l'éclairage artificiel que si c'est nécessaire.

- Distribuez une alimentation bien équili­brée et tenez-vous en à un programme d'alimentation «sensé».

- Vaccinez, et utilisez les médicaments avec beaucoup de précautions.

-  Utilisez rationnellement la main-d'oeuvre.

S'il est vrai que l'on peut utiliser avec suc­cès la litière permanente ou litière montée, cela ne veut pas dire que la vieille litière doive être réemployée pour une seconde bande de poussins. La  litière ancienne risque fort de renfermer des coccidies, des oeufs de vers et autres germes nocifs, susceptibles de provoquer des maladies redoutables.

 

CONSEILS D'HYGIENE

 

- Nettoyez, brossez et désinfectez la pous­sinière, bien avant l'arrivée des poussins.

- Nettoyez les abreuvoirs au moins une fois par jour.

- Ne pas élever ensemble des oiseaux qui proviennent d'élevages différents: le faire provoquerait des troubles d’origine sanitaire.

En général, la température de démarrage devrait être de 35 degrés dans la zone chauffée, à 3 centimètres au-dessus de la li­tière. Réduisez la température de 2 degrés par semaine, jusqu'à la sixième semaine, c'est-à-dire au moment où l'on arrête complètement le chauffage.

 

LE "SENS AVICOLE"

 

Un «bon sens avicole » est nécessaire pour savoir régler la température du démar­rage et celles de l'élevage des poussins. Observez attentivement vos oiseaux. Un pépiement de contentement des oiseaux, couchés les uns à côté des autres, indique à l'aviculteur que ses sujets sont confortablement installés. Mais des cris plaintifs et aigus, l'entassement des jeunes oiseaux les uns contre les autres, indiquent à l'aviculteur que ses poussins ont froid.

 

BOIRE A L'AISE

 

Des expérience ont prouvé que les oiseaux n'aiment pas l'eau plus chaude que la température de la pièce. Cela ne veut pas dire cependant que l'eau, pour les petits poussins, ne doivent pas être réchauffée si nécessaire. Souvenez-vous, aussi, que les poussins doivent disposer de beaucoup d'abreuvoirs. Et surtout, ne laissez jamais un abreuvoir vide. Et faites «grandir» vos abreu­voirs en même temps que vos poussins. At­tention : remplacez tous vos abreuvoirs en­semble lorsque vous en mettez de plus grands ; sans cela, vos poussins iront, sans se lasser, vers les petits qui seront vides, mais auxquels ils seront déja habitués.

 

MANGER A L'AISE

 

Comme pour l'espace vital pour boire, que vous leur fournissez en mettant à leur dispisition une bonne longueur d'abreuvoirs, donnez à vos poussins une bonne longueur de man­geoires : cela supprimera l'apparition des «caïds» parmi votre cheptel. Dès lâge de 6 à 12 semaines, les volailles construisent leur «ordre social» à coups de bec. La puissance, l'autorité du bec devient si forte, que les su­jets les plus faibles peuvent être réduits à la famine si les longueurs de mangeoires et d'abreuvoirs ne sont pas adéquates (c’est‑à­-dire ne permettant pas à tous de boire et manger en même temps sans difficulté).

 

ET L'ECLAIRAGE ?

 

L’expérience montre que le recours à l'éclairage artificiel ne contribue pas a amé­liorer la croissance des poussins âgés de plus de 4 semaines. En général, l'éclairage artificiel sti­mule les poulettes et les force à com­mencer à pondre trop tôt. Cependant, il a été indiqué que l'usage de l'éclairage artifi­ciel, pour fournir une journée de 14 heures de lumière aux poulettes bien démarrées, à l'automne et au début de l'hiver, diminue l'effet stimulant de l'allongement des jours auquel ces sujets sont soumis au moment de leur développement sexuel.

En ce qui concerne la nourriture, il sem­ble certain que les oiseaux ne sont pas très capables d'équilibrer leur propre régime alimentaire. S’ils ont accès au libre choix, certains mangeront trop de grains et d'autres trop d’aliment composé, surtout si cette pâtée est donnée sous forme de granulés. La préférence va donc au régime pâtée seule, avec un aliment cal­culé pour effectuer un travail spécifique, seIon que les sujets sont destinés à composer un cheptel pour la chair, ou un troupeau de pondeuses à forte production.

 

PROGRAMME D'HYGIENE

 

Presque tous les sujets de remplacement élevés au sol reçoivent une alimentation con­tenant un anti-coccidien, jusqu'à ce qu'ils at­teignent l'âge de 12 à 14 semaines.

 

 

Poule Langshan allemande

 

 

Pour en savoir plus, afin de toujours mieux conduire votre élevage,

cliquez ICI 

 

 

Partager cet article
Repost0
31 octobre 2011 1 31 /10 /octobre /2011 10:30

 

Canari-Lizard.jpg

 

Canari Lizard.

 

PREPARER LES CANARIS A LA REPRODUCTION

Il n'y a aucune réussite en quelque do­maine que ce soit sans une bonne prépara­tion. En canariculture, cette même règle s'ap­plique. Quelles sont donc ses modalités, c'est ce que nous allons essayer de voir ensemble dans ce qui va suivre.

Tout d'abord quelle en sera la durée ? On peut considérer qu'une période de deux mois est la moyenne générale, ce qui implique que pour ceux qui possèdent des oiseaux logés dans une pièce chauffée, le point de départ sera à la mi‑janvier, étant donné qu'ils peu­vent faire démarrer leur saison d'élevage vers la mi‑mars. Par contre pour ceux qui procé­deront à l'extérieur, un décalage d'un mois sera nécessaire par rapport aux premiers.

Le logement idéal sera la volière en faisant en sorte d'isoler les sexes, d'autant plus que les soins seront différents selon qu'il s'agira de mâles ou de femelles.

Le début de cette préparation est marqué par un traitement à base d'éléments natu­rels (surtout pas d'antibiotiques) destinés à "blanchir" les oiseaux, c'est à dire à assainir essentiellement leur tube digestif de façon à éviter les mortalités en coquille ou au nid. Cette méthode est donc utilisée deux mois avant la date prévue des accouplements. Elle est essentiellement préventive et a donc pour but de parer à d'éventuelles affections microbiennes, notamment la colibacillose et la salmonellose.

Ensuite un mois et demi avant la saison de reproduction, il est conseillé de distribuer aux femelles une  pâtée sèche de qualité. Parallèle­ment on peut ajouter des vitamines soit dans l'eau de boisson, soit dans la pâtée (dans ce dernier cas, on utilise des vitamines en poudre).

A présent, nous arrivons quelques semaines avant la date tant attendue. Il est temps de choyer un peu les mâles à leur tour. Pour ce faire, nous appliquerons le même pro­gramme que celui précédemment décrit pour les femelles, avec en plus une préparation spécifique à base d'extraits végétaux capa­bles de stimuler l'appareil reproducteur mâle. Pour les femelles et pour les mâles, nous corserons le régime en présentant un drai­neur hépatique qui assurera le bon fonction­nement du foie de nos oiseaux, compte tenu de la nourriture très riche en lipides que nous som­mes souvent amenés à leur fournir en cette époque.

Une semaine avant de former les couples, tous les canaris bénéficient d'un régime commun composé de pâtée, vitamines, drai­neur hépatique et également d'un godet de niger pur, consommable à volonté, qui devrait éviter un inconvénient de taille que nous re­doutons tous toujours : le mal de ponte. Cette graine favorise en effet le fonctionnement du processus hormonal essentiel dans le mécanisme de la ponte.

Voilà donc, brièvement exposé, le régime complémentaire à associer aux soins habi­tuellement dispensés à nos chers pension­naires. Mais pour clore ce cha­pitre important pour la saison d'élevage, n'oublions pas de surveiller très attentive­ment et de façon continue nos canaris. N'hé­sitons pas, si les circonstances l'exigent, à individualiser les soins, nous en serons ré­compensés par l'obtention de superbes ni­chées.

 

Pour en savoir plus, afin de toujours mieux conduire votre élevage,

cliquez ICI 

 

Partager cet article
Repost0
27 octobre 2011 4 27 /10 /octobre /2011 10:54

 

Faisan-Prelat.jpg

 

Couple de faisans Prélat  (photo : de la poule à l'autruche)

 

LES GALLOFAISANS A DOS DE FEU

 

Le groupe des faisans à dos de feu se distingue par la teinte cuivrée allant jusqu'au rouge feu du bas du dos et du croupion chez les mâles.

C'est une catégorie précieuse et très re­cherchée dont les couleurs resplendissantes remplissent d'admiration aussi bien le con­naisseur que le profane car même les femel­les de cette espèce ont des teintes vives et des mouvements gracieux.

En captivité, ces oiseaux peuvent être te­nus par trios. Une fois habitués à notre cli­mat, ils sont assez résistants, sauf au gel. Dès que la température descend au des­sous de zéro, il faut les enfermer dans la volière intérieure qui, par froid rigoureux, doit être chauffée pour prévenir les gelures aux pattes. Dans les régions tempérées telles que l'Italie, le sud de la France et de la Suisse, ces oiseaux se sentent bien chez eux.

 

Le Faisan Prélat (Diasdigallus diardi), ori­ginaire du Siam, du Laos et du Vietnam, a une huppe bleu‑acier foncé, une tête noire et de grandes joues rouges ; son corps est gris, marbré de fines ondulations noires.

La poule est rouge‑brun ; sa tête et son cou sont gris‑brun, les ailes, le croupion et les pennes du milieu de la queue sont noirs avec des bandes transversales ondulées jaune‑brun. Les plumes rouge‑brun du ven­tre sont bordées de noir. Les pattes sont rouges chez les deux sexes ; le coq a des ergots blancs. Les faisans Prélat ne sont pas farouches et, dans leur pays d'origine, on peut voir parfois des individus apprivoi­sés courir parmi les oiseaux de basse‑cour et manger dans la main du propriétaire.

Il est recommandé de séparer, après l'ac­couplement, la femelle du coq qui est parti­culièrement violent.

Nombre d'oeufs : 5‑8 rouge‑brun, ronds.

Mûr pour la reproduction : 2 ans. Poly­game (1 ‑2).

 

Le Faisan de Vieillot (Lophura ignita rufa), originaire du Mialacca et du Sumatra affectionne un climat humide et chaud et vit principalement dans les forêts du littoral. Les joues du coq sont bleu‑clair et son corps est bleu‑noir avec beaucoup de reflets rouges.

La queue blanche contraste avec la tache rouge du dos. Sur la tête, une huppe bleue fait penser à une houppe à poudre.

La poule a le dos marron, la poitrine, le ventre et les cuisses beige clair et brun avec des taches plus foncées. Sa queue est brune.

Une petite huppe brune sur la tête et la cerne bleu clair des yeux rehaussent encore l'effet général de cette ravissante espèce de faisans.

Nombre d'oeufs : 4‑8, couleur crème.

Couvaison : 24 jours.

Mûr pour la reproduction : 2 ans. Poly­game (1 ‑2).

 

Faisan Vieillot

 

Couple de faisans de Vieillot.  (photo : de la poule à l'autruche)

 

Pour en savoir plus afin de toujours mieux conduire votre élevage,

cliquez ICI

 

 

Partager cet article
Repost0
19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 11:34

 

Burgunder.jpg

 

 

DES REGLES QU’IL FAUT CONNAITRE

Il y a des axiomes évidents par eux‑mê­mes qui n'arrivent pas à la cheville de ce­lui‑ci : pas d'hygiène, pas de lapins !

Sa­chant d'autre part, que les facteurs essen­tiels de la prospérité de tout élevage sont représentés par le clapier et son équipe­ment, on peut dire également que le suc­cès dépend en grande partie de la façon dont on loge les lapins dans des cages confortables et saines, où les reclus jouis­sent du maximum de quiétude et de bien-­être, c'est‑à‑dire établies de manière à évi­ter les affections épizootiques et à les en­rayer rapidement, au cas où, par inadver­tance, elles viendraient à se produire.

On sait, en effet, que les lapins sont très sensibles du tube digestif et qu'un rien les indispose : de l'herbe échauffée, des va­peurs de fumier, suffisent pour leur provo­quer des problèmes et, comme conséquence, leur intestin se ballonne sous la poussée des gaz qui refusent de sortir par leur ori­fice naturel.

D'autre part, il y a dans les excréments des lapins, même bien portants, des pro­tozoaires dangereux qui engendrent , lors­que le milieu est pollué par les émanations ammoniacales, la terrible maladie qu’est la coccidiose intestinale, laquelle occasionne une mortalité désespérante dans tous les clapiers né­gligés ou mal établis.

   Il n'y a donc pas à tergiverser à ce sujet, tous les clapiers, sans exception, doivent être pourvus d'un plancher imperméable, avec une pente qui permette l'évacuation des urines aussitôt leur émission, de ma­nière que les fumiers ne fermentent pas. Dans tous les cas, l'égouttage doit pouvoir se faire naturellement, la litière devant res­ter saine et bien sèche, même si la nourri­ture distribuée est relativement aqueuse, telle que fourrages verts et racines.

Puis, pour empêcher la contamination des aliments par les déjections solides et liquides, il est nécessaire que les cases soient munies de râtelier. Il arrive assez souvent que les lapins pour se donner un peu de fraîcheur piétinent et se couchent sur la nourriture verte provoquant un échauf­fement de celle‑ci.

Cela a été dit et redit cent fois, ce qui n'em­pêche que l'on n'en tient pas compte puis­que trop nombreux sont encore les clapiers qui sont pri­vés de râteliers. Non seulement les fourra­ges sont jetés sur la litière mais les distri­butions de grain et de granulés se font parfois dans des boîtes en fer blanc que les lapins s'em­pressent de renverser, histoire de gaspiller.

D'un côté, des cages sans écoulement où le purin croupit , de l'autre absence de râtelier et de mangeoires, tel est l'état de trop nombreux clapiers chez les petits éleveurs. Et l'on s'étonne que les maladies continuent à dépeupler ces clapiers ! A vrai dire, c'est plutôt extraordi­naire de voir autant de rescapés qu'il y en a. Il faut croire que malgré ces conditions d'hygiène déplorables, le lapin n'est pas aussi délicat qu'on le dit.

 

Argente anglais gris

 

  Pour en savoir plus afin de toujours mieux conduire votre élevage, cliquez ICI

 

Partager cet article
Repost0
14 octobre 2011 5 14 /10 /octobre /2011 17:39

 

Rouleur-oriental.jpg

 

LES PIGEONS ET L’EAU

L'un des problèmes qui se présente aux amateurs est celui‑ci : comment tenir l'eau de boisson strictement séparée de l'eau du bain ? Quand il ne fait pas trop froid, les pigeons vont à leur abreuvoir et s'y baignent. Natu­rellement leurs pattes sales contaminent ra­pidement l'eau, de sorte qu'elle devient im­propre à leur boisson. Les oeufs des parasi­tes internes se collent aux pattes et se dépo­sent dans l'eau. C'est une façon cou­rante de propagation des parasites internes.

Le problème n'est pas résolu du fait que l'on dispose deux récipients, l'un pour boire et l'autre pour le bain, même si celui qui con­tient l'eau potable est trop petit pour permet­tre aux oiseaux de s'y baigner. Ils boiront alors l'eau sale de leur bain et il n'y a aucun moyen de les en empêcher, à moins d'ajou­ter à l'eau du bain une substance amère sans danger pour leur santé, mais il n’est pas certain alors, que les pigeons se baignent volontiers.

Un moyen de les empêcher de boire l'eau de leur bain consiste à les arroser régulièrement avec un tuyau d'arrosage. Les pigeons n'ai­ment rien tant que d'ouvrir leurs ailes dans une pluie fine d'eau propre. Si, on les traite ainsi régulièrement, ils n'éprouveront plus le besoin d'avoir un récipient spécial pour leur bain et on peut de cette façon, les guérir de leurs mau­vaises habitudes.

On peut donc leur donner pour boire un récipient dans lequel ils ne peuvent se bai­gner, et ils n'ont plus besoin d'un récipient spécial pour le bain. S'ils ne sont pas arro­sés, ils tenteront de se baigner dans le plus petit récipient, même si tout ce qu'ils peu­vent faire est de plonger leur tête dans l'eau. Evidemment, l'eau n'en est pas polluée, mais cela ne satisfait pas entièrement leur besoin de se mouiller.

Les pigeons reproducteurs sont de grands buveurs d'eau et leurs besoins sont réelle­ment considérables quand ils nourrissent leurs petits car ils ont besoin de beaucoup d'eau pour imbiber les grains de leur jabot et produire le lait de pigeon. Pendant la saison chaude, leur besoin en eau s'élève naturel­lement avec la température.

L'eau doit être placée dans le pigeonnier de telle sorte que les oiseaux ne puissent la souiller de leurs crottes. De même, il faut mettre le récipient sur une plate-forme en grillage, surélevée au‑dessus du sol, spécia­lement si celui‑ci est constitué par de la terre ou toute autre matière susceptible d'abriter des vers ou des parasites, de façon que leurs pattes ne puissent venir en contact avec le sol mouillé et ramasser des oeufs des vers.

En fait, le sol devrait être recouvert tout entier d'un fond en grillage permettant la chute des crottes au travers, à l'abri du con­tact des pattes des oiseaux. C'est une pré­caution hygiénique spéciale qui empêche les pattes d'être contaminées et de transmettre des maladies. Si le sol du pigeonnier est protégé par un grillage, les oiseaux seront plus en sécurité s'ils boivent et se baignent dans le même récipient car leurs pattes res­teront plus propres. Naturellement le grillage devra avoir des mailles laissant juste le pas­sage des crottes tout en permettant aux oi­seaux de marcher facilement sur le faux plan­cher.

Toutefois, là où on sera obligé de garder les pigeons à l'intérieur pendant quelque temps, ils seront privés des avantages d'un sol sablé, à moins qu'on ne leur fournisse un récipient plein de sable propre, soigneu­sement à l'abri des crottes.

Les pigeons exigent une étonnante quanti­té de sable, et quand ils n'en trouvent pas ailleurs ils emploient indéfiniment le même sable souillé de leurs crottes, et c'est là un jeu risqué.

Pendant les périodes où les températures sont élevées, les abreuvoirs doivent être par­faitement propres et ne pas présenter la plus petite trace d'algues vertes. Dès qu'ils en arrivent là, ils sont assez souillés pour recé­ler des parasites. Il est étonnant de voir com­bien une eau même paraissant propre dans un récipient peut contenir de petits parasites après un séjour de quelques jours seulement à la chaleur. Il n’y a pas que les moustiques qui prospèrent dans l'eau en très peu de temps.

Un bon moyen de nettoyer les abreuvoirs consiste à les frotter au sable fin. Cela use­rait rapidement tout récipient vernissé ou gal­vanisé, d'où l'intérêt de la poterie et de la matière plastique.

Un bassin pour le bain, d'environ 50 centi­mètres de diamètre, est amplement suffisant pour un Iroupeau de 12 oiseaux. Il doit avoir 12 à 15 centimètres de profondeur au maximum. Les pigeons adorent le bain du matin de bonne heure. Laissez séjourner l'eau dans le bassin pendant 10 à 20 minutes, jusqu'à ce que tous se soient baignés, vous pouvez alors la jeter pour empêcher les oiseaux de boire de l'eau sale. La fréquence du bain est dictée par l’intérêt que les pigeons y portent. Le bassin doit toujours reposer sur une pla­te-forme en treillage assez large pour éviter que les oiseaux ne marchent sur le sol hu­mide. Ce sol humide constitue en effet, un endroit idéal pour l'éclosion des parasites in­ternes sans parler des germes de maladie. Une protection plus simple consiste à placer le récipient dans un autre plus grand qui re­çoit toutes les éclaboussures.

Quand l'hiver est trop froid, il n'est ni re­commandé, ni nécessaire de laisser les pi­geons se baigner, à moins que la journée ne soit assez ensoleillée. Cela ne fera aucun mal aux pigeons de rester sans leur bain quotidien pendant des semaines en hiver.

 

Queue-de-paon.jpg

Partager cet article
Repost0
10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 17:09

 

Poule-Mouette-de-Frise.jpg

 

 

POUR EVITER LA PONTE AU SOL

La ponte sur le sol est un problème qui se pose fréquemment lorsque des poulettes nées trop tôt dans la saison, commencent à pondre. Cet inconvénient est particulièrement ennuyeux pour l'éleveur qui met ses volailles sous contrôle car cela le prive de renseigne­ments précieux et d'enregistrements exacts de ses résultats.

La ponte des oeufs dans la litière incitera les autres volailles à se servir de nids impro­visés dans des coins bizarres, mais le vrai mal consiste dans le risque de voir les vo­lailles manger leurs oeufs. Ce vice se ré­pand rapidement et peut causer de lourdes pertes d’oeufs,

Si le poulailler a déjà logé des pondeuses pendant les saisons antérieures et que l'on ait observé fort peu de pontes au sol, on peut estimer que le plan, la taille et la hau­teur des nids ne sont pas à incriminer, mais dans les locaux nouveaux la raison de ce vice peut venir de nids inacessibles.

Citons le cas, par exemple, d’un poulailler d’élevage qui n’avait pas de perchoirs de descente en avant des nids. Les pondeuses introduites dans le poulailler avant que l’on ait mis en place ces perchoirs d’accès, refusèrent d’utiliser ces nids et pondirent leurs œufs dans les coins sur le sol.

Une pondeuse aime à inspecter les nids longtemps avant de pondre et se promène le long du perchoir de descente en "bavardant" avec enthousiasme avant d'entrer finalement dans un compartiment. Aussi, on considère que quelques oeufs factices placés dans les nids peuvent attirer l’attention des poulettes prêtes à pondre et les encourager à se répartir plus égale­ment, au lieu de s'entasser toutes dans les mêmes nids.

Si la couche de litière est épaisse, les pou­lettes sur le point de pondre, s'établiront na­turellement dans les coins, sur le sol. C'est un fait courant dans les dispositifs à litière épaisse. On constaté qu'une épaisseur mo­dérée de litière sur le sol pendant les quel­ques premières semaines, aide à empêcher la ponte sur le sol. Dans les poulaillers à litière épaisse, des nids spacieux et attirants, placés à un niveau relativement bas et ne faisant pas face aux fenêtres seraient dans une certaine mesure, un remède.

Si vous découvrez des pontes intempestives au sol, visitez le poulailler régulièrement, à intervalles rapprochés et, si possible, attrapez la poule coupable et mettez-la dans un nid. Si vous employez les nids-trappes, vous pou­vez y enfermer les poules pendant une période assez longue, de préférence avant qu’elles aient fait leur oeuf. Il n'est pas aussi facile de traiter le problème quand on emploie des nids ouverts. Il faut de la patience, mais si l'on observe le procédé qui consiste à mettre les poules dans les nids quand on les sur­prend à pondre sur le sol, il est probable que la plupart des poulettes finiront par utiliser convenablement les nids mis à leur disposition. Bien entendu, ceux-ci doivent toujours être bien garnis d’une litière souple et propre.

 

Coq-Niederrheimer-nain.jpg

 

Partager cet article
Repost0
4 octobre 2011 2 04 /10 /octobre /2011 17:26
 

Ignicolore

 Ignicolores.

 

PETITS EXOTIQUES EN VOLIERE

Un éleveur chevronné nous fait part de son expérience :

Comme exotiques, j'ai tenu ensemble des Diamants mandarins, Moineaux du ja­pon, Cordon bleu (qui ne manquent jamais dans mes volières), Amaranthe, joues orange, Ventre orange, Tisserins, Ignicolo­res, Ministres, Veuves, etc. et j'ai obtenu les résultats suivants :

 

IGNICOLORE

Sur l'arbrisseau, dans la partie découverte de la volière, ils ont construit leur nid carac­téristique à pendule, avec des fibres et des déchets de coton, où la femelle a pondu deux oeufs de la même dimension que ceux des Ondulées, mais de la couleur bleue caracté­ristique, avec de petits points brunâtres. J'avais prévu une petite toiture pour protéger le nid contre les averses d'été, mais cela n'a pas été suffisant: à la première averse, le fond des nids n'a pas tenu, et les oeufs se sont écrasés par terre ; je n'ai même pas pu contrôler s'ils étaient fécondés. Après cet accident, les Ignicolores n'ont jamais entre­pris la construction d'un nouveau nid.

 

AMARANTHE

Dans un nid cylindrique en osier, suspen­du à la paroi intérieure de la volière, ils ont fait leur nid, avec la « chambre‑couveuse «  dans la partie la plus intérieure ; un mois en­viron après la construction, sont sortis du nid trois petits, dont un particulièrement beau aux rémiges blanches (malheureusement, ce petit s'est par la suite échappé). Pendant l'élevage des petits, ces oiseaux étaient très gourmands de vers de farine.

 

CORDON BLEU

Ils ont préféré le nid de la même forme que celui choisi pour les Amaranthe, et ils m'ont donné 10 petits, en trois couvées. Pour ce qui est des habitudes et de l’alimentation, cette es­pèce se démontre très semblable à l'Ama­ranthe ; pour cela, j’envisage d’es­sayer de les hybrider. Le matériel de cons­truction préféré par les deux espèces est di­vers : fibres végétales, coton, effilochures de jute, feuilles sèches.

 

MOINEAU DU JAPON

Je n'ai obtenu que des résultats vraiment décevants de plusieurs couples gardés constamment en volière : très peu de nids.

Les mêmes couples, mis en cage, m'ont au contraire donné d'excellentes produc­tions, trois à six petits par couvée, tous se­vrés.

 

Moineau-du-Japon.jpgMoineau du Japon.

DIAMANT MANDARIN

En volière il s'est montré très prolifique ; cependant il a la mauvaise habitude de com­mencer la construction dans tous les nids avant de trouver celui qui lui convient. Pour ne pas abîmer les couvées d'autres couples, je suis convaincu que la solution idéale consisterait à destiner une volière uniquement pour l'élevage des Diamants Mandarins.

Dans ce cas il faut, pour éviter des bagar­res,équiper la volière d'un nombre suffisant de nids. Si l'on désire faire l'élevage sélectif par variété, la solution idéale est la cage séparée. J'ai obtenu en vo­lière des Diamants Mandarins huppés très beaux dont j'ai ensuite fixé la variété par des accouplements adaptés, dans des cages séparées.

 

Diamant-Mandarin.gif

                                                                                   Diamant Mandarin.

ASTRILD AURORE

D'un couple logé depuis trois ans dans mes volières j'ai obtenu 4 pontes de 4 oeufs chacune, qui se sont pourtant avérés être clairs. Puisqu'il est très difficile de reconnaître les sexes de cette espèce, je suis con­vaincu de posséder deux femelles. Comme nid, ces oiseaux ont préféré une caissette placée à l'intérieur, assez petite, avec deux trous. La construction du nid est plutôt gros­sière, mais la supposée femelle est une cou­veuse assidue.

 

Astrild aurore

                                                                   Astrilds aurores.

SERIN DE MOZAMBIQUE

Après 6 années d'hospitalité, sans jamais ébaucher la construction du nid, un couple m'a donné un petit. De ces oiseaux je peux seulement vous dire qu'ils préfèrent les nids boîtes et qu'ils acceptent les vers de la fa­rine. Pour le reste je ne me suis même pas aperçu qu'ils avaient un petit dans leur nid. Il n'est arrivé qu'après 20 jours d'absence de ma part ; j'ai vu le couple accompagné d'un petit, évidem­ment à son premier vol.

  

Serin-du-Mozambique.jpg

                                                          Serin du Mozambique.

ASTRILD A VENTRE ORANGE

L'élevage de cette espèce a sans doute été pour moi le plus chargé d ’émotions, ne serait-ce que parce qu'il s'agit d'une espèce qui ne nidifie pas sou­vent en volière. A ma grande surprise, le couple que je possède s'est emparé d'un nid abandonné de Diamants Mandarins, nid qui avait la particularité d'être le plus proche du vitrage séparant la partie fermée de la partie dé­couverte de la volière, et d'avoir en outre le trou d'entrée tourné latéralement vers le pre­mier rayon de soleil. Le couple a achevé le nid avec du matériel divers assez souple et y a pondu trois oeufs.

Le jour de Pâques, un petit... vermisseau était déjà éclos; j'ai alors presque complète­ment interrompu mes inspections au nid, et tout s'est bien passé. Dix‑huit jours après, le petit était déjà sorti, soigné avec empres­sement par les deux parents. La couvaison a été effectuée, le jour, par la femelle, la nuit, par tous les deux, tandis qu'après l'éclosion, c'était surtout le mâle à qui revenait la tâche de trouver la nourriture, entre autres plusieurs vers de farine.

Voici mes essais plus ou moins positifs avec les exoti­ques en volière, tandis que les tentatives avec les Diamants à longue queue et beau­coup d'autres Diamants australiens se sont avérées négatives. Evidemment, ils sont désormais habitués à se reproduire en cage alors que dans la volière, avec d'autres oiseaux, ils m'ont semblé être quelque peu dépaysés.

 

Partager cet article
Repost0
26 septembre 2011 1 26 /09 /septembre /2011 11:38

                            

Fuligule Milouin mâle

 Fuligule Milouin mâle  (photo Neil Phillips - Wikimedia)

                             

                                   LE FULIGULE MILOUIN

 

SIGNES DISTINCTIFS

 

Mâle :

Bec agrémenté d'un anneau bleu sur fond noir ‑ Yeux de couleur rouge vermillon ‑Tête et cou roux vif ‑ Poitrine noire ‑ Ventre, flancs et dos gris argenté ‑ Croupion noir ‑Rectrices gris foncé ‑ Courvertures de l'aile gris fer ‑ Miroir gris plus clair, peu marqué ‑ Pattes gris plomb à palmes noires.

Femelle :

Bec avec un anneau bleu sur fond noir ‑Yeux de couleur rouge foncé ‑ Tête et cou brun clair ‑ Poitrine brun foncé ‑ Ventre gris brun ‑ Flancs gris brun ‑ Dos identique au mâle ‑ Croupion brun foncé ‑ Rectrices semblables à celles du mâle ‑ Couvertures de l'aile plus sombres que celles du mâle  ‑ Miroir et Pattes comme le mâle.

Le mâle, en éclipse (de juillet à septem­bre), est moins riche en couleur. Les teintes de tête, poitrine et croupion se salissent de gris.

 

INDICES SUPPLÉMENTAIRES D'IDENTIFICATION

 

Du canard plongeur, il emprunte toutes les caractéristiques : c'est un canard court, dense, râblé, qui porte une tête grosse sur un cou épais. Ses pattes, très en arrière du corps, ne lui permettent pas le décollage vertical : il doit battre l'eau à la manière de la foulque macroule pour s'envoler.

Vol rapide, mais moins capricieux que ce­lui de la Sarcelle. Oiseau trapu aux ailes grises.

 

Cris :

Les milouins sont très discrets et émet­tent un faible sifflement : "krik" ou "krarr".

 

Caractères :

Le milouin est un oiseau calme, peu fa­rouche, volontiers dormeur. Son grégarisme lui fait tolérer la compagnie des foulques, morillons, mais il apprécie tout autant les autres anatidés, sauf en captivité. Il affec­tionne les marais d'eau douce à grande sur­face de préférence, et aux fonds peu impor­tants. Il est volontiers joueur et plonge dans de folles poursuites avec ses congénères. Par souci de protection, il se met au centre du marais où il a plus aisément vue et aire d'envol.

 

Mensurations :

Son poids oscille plus volontiers autour de 850 g. mais peut dépasser le kilo.

Son tour de poitrine révèle sa rondeur 30 à 35 cm.

Sa longueur totale (les pattes dépassant largement le corps) : 50 à 55 cm.

La mesure d'aile pliée présente le dimor­phisme : 213 à 222 pour le mâle, moins de 212 mm pour la femelle.

Bec : 4 à 6 cm.

 

Reproduction :

Fin avril, à proximité de l'eau, ou même sur l'eau, à la manière des foulques et pou­les d'eau, la femelle construit son nid de filaments aquatiques et y dépose 7 à 12 oeufs verdâtres qu'elle couve 25 jours en moyenne. Les poussins sont, dès la nais­sance, plongeurs émérites. Ils perdent leur duvet brun, jaune et gris pour voler à 2 mois. Les mâles se regroupent pendant cette période et traînent dans les marais.


Répartition :

‑ Zone de nidification

C'est un canard "froid", volontiers nordi­que comme son ami le morillon. Il affec­tionne les îles britanniques, la Sandinavie (où il apparaît en 1850), la Russie et la Si­bérie. Son aire nidificatrice extrême sud semble être la Hollande, l'Allemagne et la France. Il semblerait que le cheptel né en France soit en augmentation. La nidification est de plus en plus importante, en Sologne et se rencontre aussi dans les Dombes, en Lorraine, et peut‑être dans le Nord où il ar­rive à plusieurs célibataires mâles de déam­buler sur les marais dans la deuxième quin­zaine de mai.

‑ Zone d'hivernage

Il descend volontiers jusqu'à la Méditerra­née, l'Inde et la Chine. Le cheptel d'hiver­nants français est évalué à quelques milliers individus (Brière, Grand‑lieu, Camargue).

 

Nourriture :

Il va la chercher parfois même par quatre mètres de fond. Ce gourmand est essentiel­lement végétarien et affectionne les tendres pousses et graines aquatiques. Il fouille la vase et ne dédaigne pas les mollusques, vers, larves, insectes qu'il ramène après des plongées de 20 à 25 secondes. Son régime varié lui fait tolérer aisément la cap­tivité et il est capable de devenir très familier.

 

Migrations : 

‑ Migrations de descente :

Les hivernants séjournent sur les marais d'eau douce tant que leur faculté de plon­geur n'est pas entravée par le gel.

‑ Migrations de remontée :

Dès la fin février et mars pour nos hiver­nants, les milouins reprennent le chemin du nid. Leur migration est des plus discrètes et emprunte le plus volontiers la route de l'Eu­rope de l'Est.

 

Sous‑espèces

Il existe deux sous‑espèces de notre mi­louin : le milouin à tête rousse d'Amérique, au dos sombre, et le milouin aux yeux rou­ges, à dos blanc.

Ne pas confondre le milouin avec...

‑ le fuligule milouinan ‑ mâle : tête vert foncé, ventre blanc ‑ femelle : front blanc.

‑ le fuligule nyroca : yeux blancs, tête et poitrine sombres.

‑ le fuligule morillon femelle : iris jaune, barre blanche sur le front.

‑ la nette rousse femelle : miroir blanc, calotte marron, bec rouge.

 

Fuligule Milouin femelle

 Fuligule Milouin femelle.  (photo Snowyowls - Wikimedia)

 

 

Partager cet article
Repost0
21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 11:27

 

Papillon anglais-copie-2

 

 

DES FORMES ATTENUEES DE LA MYXOMATOSE

La myxomatose est une maladie justement redoutée des éleveurs, mais il semble que beau­coup d'entre eux s'en fassent une image un peu trop rigide ou classique. On voit souvent des éleveurs envoyer des sujets dans les labo­ratoires ou demander conseil à leur vétérinaire ou à un technicien et être tout surpris devant le diagnostic de myxomatose.

Pour eux, en effet, la myxomatose reste ce qu'elle était au début : une maladie entraînant avant tout une énorme enflure de la face, don­nant au malade un aspect repoussant, gagnant les oreilles qui, alourdies, sont pendantes le tout accompagné d'ophtalmie purulente qui, s'ajoutant à l'enflure, rendaient souvent le ma­lade aveugle. Moins immédiatement visibles, des lésions génitales complétaient ce tableau redouté, avec l'apparition de nodules cutanés de dimensions variables.

Depuis déjà quelque temps, on observe des for­mes atténuées dues à des souches de virus moins pathogènes et dont l'apparition est le résultat  de mutations du virus initial. Ces mutations s'observent dans toutes les espèces vivantes et consistent dans l'apparition chez un individu (à la naissance bien entendu et en fait dès la formation des cellules sexuelles) d'un carac­tère nouveau qui, par la suite, est héréditaire. Les éleveurs de lapins savent bien que la va­riété "Rex'" est ainsi due à une mutation. Ces mutations s'observent aussi chez les microbes et les virus. On peut évidemment se demander pourquoi dans le cas de la myxomatose en particulier, cette mutation s’est faite dans le sens d'une diminution de la virulence ; c'est peut­-être parce que la maladie évoluant plus lente­ment, les malades sont pendant plus longtemps une source de contagion et, une fois guéris restent pendant un certain temps des dissémi­nateurs de virus atténué, donnant à celui‑ci un avantage sur les formes plus virulentes qui causent une maladie plus rapide et ne laissent aucun survivant.

Quoi qu'il en soit, il existe actuellement des formes de myxomatose atténuées dont les symptômes se limitent à l'ophtalmie plus ou moins purulente et en général sans cécité, et à l'apparition de nodules de la grosseur d'une lentille à celle d'un haricot et surtout visibles sur les oreilles, mais pouvant apparaître en di­vers points du corps. Il n'y a plus alors les signes caractéristiques de la maladie classique et souvent l'aspect du malade n'est guère diffé­rent de celui que l'on voit dan la coryza grave. Les lésions génitales n'existent plus et si l'éle­veur pensant à la myxomatose cherche une confirmation de ce côté, il ne la trouve pas.

Dans certains cas,  il n'y a pas de lésions génitales ; enfin, il y a parfois oph­talmie seule, mais cela est rare.

On se trouve donc, actuellement, assez sou­vent en présence d'éleveurs qui ne pensent pas à la myxomatose ; ceux‑là doivent savoir que devant des lésions oculaires à allure con­tagieuse, il faut y penser et chercher la confir­mation du diagnostic soit dans les nodules, des oreilles surtout, soit dans les lésions de l'appa­reil génital externe mais pas forcément dans les deux à la fois, ni dans l'enflure de la face.

Parfois, on rencontre au contraire des éle­veurs qui pensent trop à la myxomatose et qui devant un cas d'ophtalmie, souvent sur un seul oeil sans écoulement purulent, sacrifient un su­jet que quelques gouttes d'un collyre antisepti­que auraient guéri en 48 heures.

En conclusion, pas de diagnostic trop hâtif et ne pas oublier que la myxomatose, même atté­nuée, reste une maladie contagieuse qui ne donne donc pas un cas unique mais qui peut très bien se manifester sous des formes moins typiques dans lesquelles l'ensemble : enflure de la face, ophtalmie, nodules cutanés, lésions génitales, n'existe plus de façon isolée, l'ophtalmie sub­sistant accompagnée d'une des deux dernières lésions ; ajoutons que ces cas, fort heureuse­ment, évoluent en général vers la guérison spontanée, non sans, cependant, atteindre fà­cheusement l'état général des malades, qui en sortent fort amaigris mais aussi vaccinés.

 

Nain de couleur Thuringe

 

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 15:37

 

Poule-Marans.jpg

 

 

ET LA LITIERE ?

Il n'est pas de petit problème en matière d'élevage. Quelle que soit l'importance d'une exploitation, les mêmes questions se posent à des échelles différentes sans doute, mais toujours de leur bonne solution dépend dans la plus large mesure le succès de l'entre­prise.

Entreprendre quelque chose, c'est avoir l'in­tention de faire oeuvre d'utilité et de progrès. C'est donc toujours avec le même sérieux que l'on se doit de considérer les moyens de réussir et d'obtenir les résultats les meilleurs.

En aucun cas le problème de la litière ne saurait être traité à la légère, car le compor­tement, le rendement de l'élevage sont di­rectement fonction de la santé des sujets. C'est une vérité évidente, très certainement, mais utile cependant à répéter quelquefois.

Comment dès lors régler ce problème ? Parmi les solutions, il nous faut faire un choix qui s'inspire de raisons à la fois techniques, économiques et pratiques.

Si nous nous plaçons uniquement au point de vue technique, il est hors de doute que nous serons amenés à vous recommander les caractéristiques d'un produit qui a fait ses preuves dans le passé déjà, et qui paraît appelé à un renouveau de succès.

Nous voulons parler de la tourbe, ou plu­tôt, de cette qualité de tourbes que l'on ap­pelle parfois : tourbes absorbantes. Il faut en effet classer les produits ainsi appelés sui­vant leur composition et leur degré d'évolu­tion. En fait, ce sont les tourbes les plus légères qui ont comme litières le plus de qua­lité, c'est‑à‑dire les tourbes à la fois les moins fibreuses et les moins évoluées. On les re­connaîtra pratiquement à leur couleur plus claire.

Autrefois, et d'une façon assez courante, on a utilisé les tourbes brutes, extraites et séchées, puis simplement passées sur un tamis grossier après un rapide déchiquetage au croc. Aujourd'hui, suivant les procédés en honneur notamment en Suède, le produit est, après son extraction, épandu sur le sol où il se ressuie et exposé au gel d'un ou deux hivers successifs. Cette exposition a pour effet de faire éclater les fibres et d'accroître encore le pouvoir absorbant naturel de la tourbe.

A propos de "pouvoir absorbant", nous avons évoqué ce qui fait la qualité maîtresse du produit et lui donne un avantage exceptionnel. Certaines variétés peuvent en effet absorber jusqu'à 12 et 13 fois leur poids d'eau. Communément, une bonne variété re­tiendra 6 fois son poids. Si l'on compare sous ce rapport les éléments qui sont habituelle­ment utilisés comme litière, on constate que leur pouvoir absorbant s'échelonne comme suit :

les feuilles                                     indice 2

la paille de blé                              indice 2,2

la paille d'orge                              indice 2,8

Apte à retenir une forte proportion, et pour bien dire, la quasi totalité des déjections li­quides, la tourbe présentera donc entre au­tres, l'avantage de tenir plus longtemps le sol au sec tout en nécessitant des changements de litière moins fréquents. Déchiquetée, cali­brée, elle offre à la basse cour un tapis moel­leux extrêmement confortable. Elle a en ou­tre la propriété d'absorber les mauvaises odeurs et de constituer un milieu peu appré­cié par les insectes et les parasites.

L'industrie est équipée pour livrer des pro­duits conditionnés en balles, ce qui a pour avantage de faciliter le transport, les mani­pulations et l'emmagasinage.

Bien entendu, une tourbe sera d'autant plus appréciée qu'elle sera plus sèche : pratique­ment aussi sèche que peut l'être la paille de ramassage.

Enfin, et nous rejoindrons par là une pré­occupation qui intéresse la culture grande ou petite, le champ comme le jardin, à l’heure où le fumier fait défaut et se paie un certain prix, c'est dans la tourbe que l'on sera assu­ré de trouver le meilleur véhicule de tout ce que les déjections anima-les contiennent comme azote, acide phosphorique et potasse. Le pouvoir absorbant du pro-duit per­mettra de ne rien perdre de ces éléments dont on connaît tout le prix pour le rende­ment des cultures. En même temps que vous restituerez à votre sol ces facteurs de fertili­té, vous améliorerez sa condition physique grâce à l'apport d'humus ainsi réalisé.

 

Coq-Cochin-nain.jpg

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Basse-cour et volière
  • : Documentation pratique permettant d'élever de façon rationnelle : volailles, pigeons, lapins, oiseaux de parc, de cage et de volière.
  • Contact

Nombre de pages vues 01/07/2014

 

1.373.050 

 

Mois record :

37.034  (05.2012)

Recherche

Visiteurs en ligne

Internat. ouvert le 14.04.09

free counters

Texte Libre

 

Catégories