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1 juin 2009 1 01 /06 /juin /2009 17:52



 

 

RAPPEL DE QUELQUES NORMES ESSENTIELLES
EN CUNICULTURE

 

 LOGEMENT

 

La température idéale pour l'élevage du lapin est comprise entre 10 et 22 degrés. Dans la mesure où on dispose d'un local d'élevage constituant un abri suffisant, on doit préférer les cages métalliques, et si possible, les cages entièrement faites de grillage galvanisé, qui présentent de nom­breux avantages :

‑ elles assurent un meilleur état sanitaire;

‑ elles permettent une diminution impor­tante de la main‑d'oeuvre;

‑ elles facilitent la surveillance des ani­maux;

‑ elles sont pratiques et économiques; etc...

Il faut toutefois respecter certaines règles essentielles:

Les dimensions courantes d'une cage grillagée sont les suivantes . longueur 1 mètre ; largeur 0,50 m à 0,70 m; hauteur 0,40 m à 0,50 m. Ce genre de cage con­vient pour une lapine reproductrice ou pour 6 à 8 lapereaux à l'engraissement.

Le fond de la cage sur lequel reposent les lapins doit être constitué d'un treillis à mailles carrées de 18,5 mm sur 18,5 mm ou rectangulaires de 12,5 sur 25 mm; la section du fil doit être d'environ 1,8 mm et en tout cas, jamais inférieur à 1,4 mm. Ne pas mettre sur grillage, des lapins adultes ayant été élevés sur litière, mais des jeunes de trois à quatre mois qui s'adaptent plus facilement. Le sol des cages, en matière plastique, à claire‑voie est également excel­lent.

Donner aux lapins la possibilité d'user leurs dents sur une planchette ou un mor­ceau de bois.

  Quelques jours avant la mise‑bas, mettre à la disposition des lapines, une boîte à nid garnie de paille; ce nid sera retiré quatre à six semaines après la mise bas.

  Gif réalisé par Cerisette et repris avec son aimable autorisation


REPRODUCTION

 

L'âge de la maturité sexuelle se situe entre six et sept mois pour les races moyen­nes, et huit et neuf mois pour les races lour­des. Il faut cependant tenir compte essen­tiellement du poids et du développement des sujets.

Prévoir un mâle pour dix à douze femelles.

Il convient de mettre les jeunes lapines en cages individuelles, environ trois semai­nes avant le premier accouplement.

L'accouplement doit toujours avoir lieu dans la cage du mâle, de préférence à la tombée de la nuit, ou très tôt le matin.

Il ne faut pas laisser plus de huit lape­reaux par portée.

Le sevrage se fait généralement lorsque les lapereaux sont âgés d'environ six se­maines; il peut cependant avoir lieu un peu plus tôt ou un peu plus tard.

Nombre de portées : 4 à 5 par an, mais on tend de plus en plus à dépasser cette moyenne.

 

ALIMENTATION

 

L'alimentation doit être variée mais équili­brée. Comme tout animal, le lapin a besoin de : protéines,  vitamines,  minéraux.

Ce n'est pas parce qu'il peut se contenter d'une alimentation quelconque que celle‑ci donne les meilleurs résultats.


Complétez les rations avec des granulés spéciaux étudiés pour le lapin.

 

DEUX VERITES SOUVENT IGNOREES

 

1) La verdure n'est pas indispensable.

2) La verdure ne donne pas la coccidiose, mais distribuée très tendre et en excès, elle peut provoquer la météorisation (gros ven­tre), qui n'est pas la coccidiose. Limitez sa distribution surtout par températures extrê­mes.

 
                  ATTENTION A L'ALIMENTATION DES LAPINES

 

Les lapines gestantes ou nourrices ont un gros appétit; attention aux aliments très riches en protéines (granulés, tourteaux), qui, donnés en excès, favorisent l'entérotoxémie ; ration­nez le granulé chez les lapines et complé­tez avec céréales et fourrage.

Dans tous les cas, il est recommandé de suivre les indications du fabricant d'ali­ments.

 
                  L'EAU: DONNEZ A BOIRE EN PERMANENCE

 

Chaque jour, un lapereau de 2,5 kg con­somme près d'un quart de litre d'eau ; une lapine consomme plus d'un demi‑litre d'eau; une lapine et sa portée de sept à huit lape­reaux âgés de huit semaines arrivent à con­sommer 4 litres d'eau.





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29 mai 2009 5 29 /05 /mai /2009 16:27

 



PRINCIPALES MESURES A RESPECTER

POUR L’ELEVAGE DES POUSSINS

 
Les normes d'élevage sont les recom­mandations concernant les conditions d'am­biance qu'il faut procurer aux animaux pour leur permettre d'extérioriser leur potentiel génétique et d'optimiser leur production. Elles peuvent se regrouper en cinq points principaux :

‑ la température,

‑ la densité,

‑ le nombre de mangeoires et d'abreu­voirs,

‑ l'aération et l'humidité,

‑ l'éclairement.

Ces normes doivent être interprétées comme des indications, des " garde‑fous ", et adaptées à chaque cas particulier. C'est là qu'interviennent le bon sens et la compé­tence de l'éleveur.

 

LA TEMPERATURE

Pour éviter les courants d'air et retenir les poussins près de la source de chaleur, on dispose une garde circulaire (carton ou iso­rel) autour de l'éleveuse.

La température doit être modulée en fonction du comportement des animaux, et en particulier de la répartition des poussins sous la source de chaleur. S'ils sont répar­tis régulièrement autour de celle dernière, c'est qu'ils sont à l'aise ; s'ils s'en écartent exagérément, c'est qu'ils ont trop chaud ; s'ils cherchent à s'agglomérer près de la source de chaleur, c'est qu'ils ont froid ; s'ils se regroupent tous au même endroit, c'est qu'ils craignent un courant d'air.

Conséquences d'un excès de chaleur : consommation d'eau exagérée ; fientes humides ; troubles rénaux ; congestion ; animaux somnolents ; consommation alimentaire diminuée ; emplumement retardé risques de picage accrus ; mortalité.

Conséquences d'un manque de chaleur étouffements : augmentation de la consom­mation de nourriture ; ralentissement de la croissance; animaux affaiblis.

 

 Gif réalisé par Cerisette et repris avec son aimable autorisation

LA DENSITE

Non seulement elle a une influence consi­dérable sur la qualité des sujets, mais en­core elle conditionne directement l'état sa­nitaire du cheptel.

Conséquences du surpeuplement : crois­sance irrégulière; maladies parasitaires et microbiennes difficiles à éliminer; poussins piqués et griffés ; litière humide et croû­teuse; mauvaise qualité des sujets.

 

LES MANGEOIRES ET LES ABREUVOIRS

Leur hauteur doit être soigneusement ré­glée au niveau du dos des animaux. On doit éviter de les remplir à plus des deux tiers de la hauteur, pour éviter le gaspillage.

Ce petit matériel doit être disposé de fa­çon logique autour de l'éleveuse, en alter­nant mangeoires et abreuvoirs. En prin­cipe, un poussin de taille normale ne doit pas avoir plus de 3 mètres à parcourir pour gagner un point d'eau ; pour les poussins nains, il convient de réduire cette distance d'un bon tiers.

 

LES CONDITIONS D'AMBIANCE

Une hygrométrie suffisante (supérieure à 40 %) diminue le risque des déshydratation des poussins .



La litière doit être neuve, rechargée en cas d'humidité, assez épaisse pour former un bon matelas isolant. Les copeaux, à condition qu'ils proviennent de bois non trai­tés, sont préférables à la paille. Leur pou­voir absorbant est supérieur, et les risques d'infestations mycologiques moindres.

Une litière qui " croûte » est souvent l'in­dice d'une faute d'élevage (densité trop éle­vée, abreuvoirs mal réglés ou qui fuient, ventilation insuffisante ... ). Pour entretenir la litière, on peut répandre une fois par se­maine, 100 à 200 g. de superphosphate en poudre par mètre carré, et éventuellement pulvériser un désinfectant.

 

L'ECLAIREMENT

La durée souhaitable est de 16 heures par jour ; au‑delà de 20 heures, les risques de picage sont accrus. L'utilisation de la lumière rouge (ampoules et fenêtres tein­tées) permet souvent de limiter ce risque.

 

LE PICAGE

Le picage constitue un fléau d'autant plus grave que ses causes sont multiples et diffi­cilement contrôlables. De plus, il n'existe pas de remède miracle, mais seulement un certain nombre de précautions et d'astuces qui " marchent " plus ou moins bien selon le cas.

Quelques causes de picage : surpeuple­ment ; mauvaises conditions d'ambiance ; changement de temps ; lumière trop intense ou mal répartie ; erreur alimentaire ; abreu­voirs et mangeoires en nombre insuffisant, ou mal réglés ; changement brutal d'alimen­tation ; parasitisme ; intoxication emploi in­correct de certaines substances médica­menteuses.

Quelques remèdes au picage : s'assurer que tous les oiseaux disposent d'aliment et d'eau propre à volonté ; vérifier que les con­ditions d'ambiance sont bonnes (tempéra­ture, ventilation) ; diminuer l'intensité lumi­neuse ; utiliser au besoin la lumière rouge ; isoler les sujets les plus agressifs, et ceux qui sont les plus atteints ; pulvériser sur les animaux, une solution répulsive ; adminis­trer des vitamines dans l'eau de boisson ;  distribuer de la verdure, du grit ou du grain pour occuper les animaux ; se préoccuper,de l'état sanitaire (éviter notamment le pa­rasitisme).

 


 

 



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27 mai 2009 3 27 /05 /mai /2009 16:20


Bernache à tête grise
(photo extraite du blog de Jean-Marc, avec l'aimable autorisation de l'auteur)


L’HABITAT DES AQUATIQUES D’ORNEMENT

 

 L'eau douce pour nager et boire est indis­pensable aux oiseaux aquatiques d'ornement; que ce soit de l'eau de canalisation qui se mé­lange lentement à l'eau de pluie ou bien l'eau d'une rivière, d'un ruisseau, d'un étang ou d'un lac, amenée à leur lieu de séjour, n'a que peu d'importance.


Cette eau doit, évidemment, être aussi pure que possible et ne pas contenir de déchets in­dustriels; pour les cygnes elle doit avoir au moins 1 m de profondeur, les oies et les canards se contentent de 40 cm.


Le passage subit de l'eau naturelle à l'eau de canalisation et vice versa n'a pas de mauvaises conséquences pour la santé ; les oiseaux aquatiques d'ornement sains supportent aussi facilement de grands changements de température, grâce à leur couche de graisse protec­trice.


Nombreux sont encore ceux qui s'imaginent que les oiseaux aquatiques d'ornement doivent disposer d'une grande étendue d'eau ; rien de plus faux. Premièrement, un oiseau aquatique vit souvent dans la nature, sur un terrain très limité où il est obligé de pourvoir lui‑même à sa subsis­tance ; deuxièmement, la pratique a démontré qu'on peut obtenir d'excellents résultats d'éle­vage sur des surfaces relativement restreintes, à condition de fournir aux oiseaux de la nourri­ture variée.


Une nappe d'eau de 16 m2, entourée de quel­ques mètres de pelouse et/ou d'un taillis suffit à un couple de cygnes. Les oies et les canards se contentent de moins encore mais, comme toutes les espèces d'oies broutent, la superficie de l'her­bage importe plus que celle de l'eau. Un petit bassin suffit à un couple de canards d'ornement.


Les oiseaux aquatiques d'ornement n'ont pas besoin d'abris coûteux pour la nuit ; de même qu'à l'état sauvage, ils préfèrent passer la nuit sur l'eau que sur la terre où d'innombrables en­nemis les guettent. Par gel rigoureux et prolongé, ils doivent pouvoir disposer tous les jours d'eau dépourvue de glace, afin d'entretenir leur plumage en bon état. En toute circonstance, la glande uropygienne sécrétant la graisse doit fonctionner, et pour cela, les palmipèdes doivent pouvoir se baigner à volonté.


Plus le plan d'eau et son entourage sont vas­tes, plus grand est le nombre d'espèces d'aqua­tiques pouvant y vivre. A l'approche de la matu­rité sexuelle, chaque espèce a cependant be­soin de sa propre zone de nidification, que le futur couple défendra âprement. A défaut de possibilités de s'isoler, des combats seront li­vrés, qui peuvent avoir des conséquences mor­telles. Surtout parmi les oiseaux de la même es­pèce, la rivalité est souvent acharnée ; bien des fois les cygnes n'importunent pas les canards, mais poursuivent les oies. Les canards sont plus accomodants entre eux que les oies; celles‑ci, une fois adultes, peuvent se combattre violem­ment au printemps. Le seul moyen efficace est d'installer des grillages pour séparer les cou­ples ; pour des oiseaux convenablement éjointés, un mètre de hauteur suffit.


Les bassins artificiels en béton ou en caout­chouc synthétique ne doivent pas avoir de re­bords trop abrupts ni coupants car, par temps sec, quand le niveau de l'eau baisse, les pous­sins et même les oiseaux adultes ne pourront pas franchir cet obstacle. Chaque oiseau aqua­tique, bien qu'il séjourne volontiers dans son élé­ment naturel, veut de temps en temps quitter l'eau pour s'ébrouer, vagabonder dans l'herbe ou s'étendre au soleil.

Pour ces raison, les oiseaux aquatiques d'orne­ment doivent pouvoir disposer, à côté d'un plan d'eau, d'un lopin de terre ferme, autant que pos­sible planté d'herbe, de roseaux, d'iris et de jeu­nes arbres. Cette végétation les protègera du soleil trop violent en été, des averses, et du vent glacial en automne et en hiver. Cette bande de terre peut aussi servir aux oiseaux, de lieu de nidification.


En général, les oiseaux aquatiques d'ornement ne détruisent ni plantes, ni fleurs ; ils leur sont, au contraire, utiles, car il dévorent les hanne­tons, les larves, les limaces, les moustiques et les mouches.


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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 15:48


CANARI GLOSTER  (photo Marce Louage - canaris couleur et posture)

L’ACARIASE

 

Quand un amateur voit ses oiseaux at­teints de troubles respiratoires, il parle, encore maintenant et trop souvent, "d'asthme". Depuis longtemps, nous nous élevons contre ce terme qui désigne une affection humaine d'origine généralement allergique donc individuelle et non conta­gieuse.

Chez les oiseaux, au contraire, ces trou­bles respiratoires sont dus à un agent pathogène et sont contagieux, même si cette contagion se fait lentement. Lente, l'évolution de la maladie l'est aussi ; ces troubles sont chroniques et les mortalités rares ou exceptionnelles.

On peut classer ces maladies en deux groupes principaux :

‑ Les causes infectieuses (Mycoplasmes, virus, Ornithose)

‑ La cause parasitaire : l'Acariase, qui nous intéresse ici.

Bien entendu, nous laissons de côté les maladies et accidents à évolution rapide qui ont des causes diverses et qui produi­sent des morts en quelques heures ou quelques jours avec des manifestations respiratoires : Variole, Aspergillose, Hémor­ragie méningée.

 

LE DIAGNOSTIC CLINIQUE

 

Constatons d'abord un fait : quand un amateur observe des troubles respiratoi­res, qu'il les dénomme "asthme" ou non, il pense d'abord à l'Acariase.

Il peut avoir raison ou tort selon l'espèce des oiseaux qui en sont atteints.

Si ce sont des canaris, il a tort dans 19 cas sur 20.

Si ce sont des Diamants de Gould, il a raison, presque à 100%.

   Si ce sont d'autres oiseaux, il est plus difficile de se prononcer. On pourrait dire qu’il y a une chance sur deux.

Et sur l'oiseau vivant, il n'y a aucun moyen certain de déterminer de quelle cause il s'agit.

Malgré cette impossibilité, on peut avoir des présomptions assez valables d'après les résultats du traitement essayé. Une ac­tion des antibiotiques indique une cause infectieuse, mais leur échec ne permet pas d'affirmer qu'il s'agit d'Acariase. Un effet favorable des aérosols de pyréthrines doit faire pencher pour l'Acariase, mais parfois, ces aérosols apportent une amélioration passagère dans les troubles d'origine in­fectieuse.

On peut aussi considérer que l'évolution lente vers des troubles graves et mortels est plus fréquente dans l'Acariase.

Par contre, les symptômes respiratoires eux‑mêmes, ne sont d'aucune utilité dans le diagnostic différentiel. Certains amateurs veulent voir la preuve de l'Acariase dans les mouvements faits par l'oiseau "comme s'il voulait rejeter quelque chose". Pour eux, ce "quelque chose " ne peut être que des acariens. En fait, l'oiseau cherche à se débarrasser de mucus et ce mucus existe dans tous les cas.

 

DIAGNOSTIC NECROSCOPIQUE

 

L'autopsie de l'oiseau malade est la seule façon certaine d'être fixé . Il est sim­ple de faire cet examen, puisqu'il suffit d'exa­miner la trachée de l'oiseau, même à l'oeil nu. Si l'on y voit des points noirs très fins, ce sont des acariens et il s'agit donc bien d'Acariase. S'il n'y en a pas, on conclut par élimination, aux maladies respiratoires in­fectieuses. Celles‑ci, chroniques, ne produisent en général aucune lésion visible, sauf un peu de congestion de la trachée et la présence de mucus qui est la cause de la gène respiratoire,

Quand un oiseau atteint de troubles res­piratoires vient à mourir ou doit être sacri­fié, l'amateur doit absolument faire cet exa­men très simple, le seul qui permette un diagnostic certain et donc de connaître le traitement à appliquer. A défaut il doit le demander à son vétérinaire, à un labora­toire spécialisé ou à toute autre personne quali­fiée.

 

LA CAUSE DE L'ACARIASE RESPIRATOIRE

 

Cette maladie est due à un petit acarien Sternosthoma Tracheolum qui n'est pas connu depuis très longtemps. Il est assez probable qu'avant sa description par Lawrence, en 1948, il avait sans doute déjà été observé, mais confondu avec un autre acarien des voies respiratoires qui est lui pratiquement inoffensif : Cytodites nudus. Bien avant, dès 1871, des acariens avaient été trouvés dans les voies nasales de di­vers oiseaux mais non dans la trachée. Certains avaient trouvé dans la trachée et le rhinopharynx des "Poux rouges" en grand nombre. On est en droit de se demander s'il ne s'agissait pas déjà de notre acarien.

Ces acariens peuvent être en grand nom­bre dans la trachée où ils provoquent alors des troubles respiratoires graves et même mortels. Pourtant, il suffit de quelques uns pour causer des troubles nets bien que légers et qui sont justement identiques aux symptômes des maladies respiratoires infectieuses, et 5 à 10 acariens sont suffi­sants pour causer de tels troubles.

On ignore comment se fait la contagion et quel est le cycle du parasite. Pour la con­tagion, Jolivet, qui a étudié cet acarien, con­sidère qu'il peut se transmettre par l'eau des abreuvoirs sur laquelle il flotte.

On ne sait pas s'il passe toute sa vie chez l'oiseau et si cela est, ce n'est pas seulement dans la trachée où nous n'avons jamais trouvé que des spécimens adultes et jamais de formes larvaires ou jeunes. La majorité des parasites se trouvent dans la trachée et, chez des oiseaux fortement parasités, nous en trouvons quelques uns dans les bronches et peu dans les sacs aériens. On peut donc conclure que, pour le moment, on ignore tout de ce parasite, en dehors de sa localisation dans la tra­chée, génératrice des troubles que nous connaissons. On ne sait ni comment il y arrive, ni comment lui-même ou sa des­cendance la quitte pour contaminer d'autres oiseaux.

 

TRAITEMENTS

 

Il peut consister en aérosols de pyréthrines qui ont permis de guérir de nombreux oiseaux, même si les résultats ne sont pas toujours complets.

Une seconde solution qui est de loin la meilleure, est fournie par l'utilisation régu­lière, dans l'eau de boisson, d'un complexe d'huiles essentielles naturelles.
.

 

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22 mai 2009 5 22 /05 /mai /2009 16:00



PROPHYLAXIE SANITAIRE AU COLOMBIER

 

    La prophylaxie sanitaire est l'ensemble des mesures qui permettent d'éviter l'appa­rition ou l'extension des maladies. Elles dif­fèrent des traitements des animaux qui constituent la prophylaxie médicale.

La prophylaxie sanitaire comprend les di­vers traitements du milieu où vivent les ani­maux et les mesures d'isolement qui per­mettent d'éviter le contact entre animaux sains et malades.

Les traitements du milieu constituent tou­tes les mesures d'hygiène classique : net­toyage, désinfection, désinsectisation.

Les mesures d'isolement, de quarantaine de nouveaux oiseaux prennent une impor­tance toute particulière dans les pigeon­niers sportifs (voyageurs ou races pures) en raison des nombreux contacts des oi­seaux avec des sujets de l'extérieur à l'oc­casion des concours, des expositions et des achats d'oiseaux à l'extérieur, L'éle­vage industriel ou simplement pour la chair ne connaît pas ces problèmes ou à un bien moindre degré.

 

LA PROPHYLAXIE D'ELEVAGE

 

Avant d'aborder ce problème, il faut bien comprendre ce qu'est une maladie, sa transmission et les réactions de l'organisme de l'oiseau atteint. Une maladie, au sens où on l'entend en élevage, c'est‑à‑dire d'ori­gine infectieuse ou parasitaire, est pratique­ment toujours contagieuse. C'est le cas, de toutes façons, pour les grands problèmes qui concernent le pigeon : salmonellose, paramyxovirose, trichomonose, maladies respiratoires, ornithose.

Quand un oiseau atteint d'une maladie survit soit par guérison spontanée, soit par traitement, il en garde une immunité plus ou moins solide. Cette immunité, la femelle la transmet par l'oeuf aux jeunes pour une pé­riode limitée qui couvre les 2 à 3 premières semaines de la vie du pigeonneau. Chez cette espèce, elle est peut‑être renforcée par cet allaitement comparable à celui des mammifères, car le lait maternel, au moins tout au début de la vie, apporte un supplé­ment d'anticorps. Le jeune reçoit donc une protection pour ses premiers contacts avec le milieu où il va vivre et il peut ainsi com­mencer à construire lui‑même sa propre immunité.

Bien entendu, cela ne conduit pas à une protection totale et cette protection par les anticorps maternels n'existe pas pour la sal­monellose car le pigeon adulte porteur de salmonelle dans l'intestin ne produit pas d'anticorps. Il n'en est pas moins vrai que, dans un élevage, il se crée dans la popula­tion une certaine résistance aux agents pa­thogènes qui y sont présents.

 

LES AGENTS PATHOGÈNES : NOTION DE SOUCHE

 

Ce n'est pas parce qu'un pigeon est im­munisé vis‑à‑vis de la salmonelle ou vis‑à-vis des trichomonas présents dans le pi­geonnier qu'il sera à même de résister à toutes les salmonelles ou trichomonas. Il en est chez les microbes et les parasites comme chez les pigeons : un mondain et un pigeon paon sont tous deux des pi­geons, pourtant quelle différence ! Une comparaison simple permet de mieux com­prendre : vous élevez des gros mondains et votre voisin a protégé son jardin contre leurs incursions par un filet à larges mailles; un beau jour, vous vous mettez à élever une petite race : elle passera à travers le filet et pourtant ce sont toujours des pi­geons.


On comprend alors qu'une population peut être habituée à vivre avec certains agents pathogènes sans grand dommage sinon sans incident et que l'introduction d'un agent pathogène similaire, mais de souche différente, puisse causer une catas­trophe; l'inverse est également vrai et un pigeon venant de l'extérieur peut se trouver sans défense vis‑à‑vis des microbes qu'il trouve dans le pigeonnier où on l'introduit. A l'extrême, on peut voir ce pigeon être vic­time d'une trichomonose trouvée dans ce pigeonnier et les pigeons de ce pigeonnier être victimes d'une salmonellose apportée par le sujet étranger !

On voit tous les risques que représentent les achats fréquents d'oiseaux et le retour au pigeonnier des sujets ayant participé à des concours ou à des expositions; alors que, dans les pigeonniers de consomma­tion, les problèmes sanitaires se limitent au parasitisme et aux maladies respiratoires, on peut dire que 19 cas de salmonellose au moins, sur 20, sont observés dans les pi­geonniers dits «sportifs».

 

LE MODE DE CONTAGION

 

Il varie suivant les maladies et se fait se­lon les cas : par l'air (inhalation de poussiè­res, gouttelettes), par l'eau, par le sol (ex­créments) ou par inoculation (piqûres d'in­sectes). Chaque maladie a son ou ses mo­des de transmission principaux :

‑ par l'air : maladies respiratoires et ornithose;

‑ par l'eau (d'un même abreuvoir) trichomonose;

‑ par le sol et les fientes : salmonellose, vers , coccidiose et tuberculose ;

‑ par inoculation : variole.

Dans les expositions, le plus grand risque de contagion est par l'air, donc vis‑à‑vis des maladies respiratoires sans parler de l'orni­those sans doute assez répandue dans ce type d'élevage pour ne pas présenter de risques (le problème des souches ne semble pas jouer pour l'ornithose comme pour la salmonellose ou la trichomonose).

Bien que les cages soient contiguës, la transmission de la salmonellose est moins probable, de même celle de trichomonose, les abreuvoirs étant séparés.

L'introduction d'un oiseau dans un pi­geonnier permet, par contre, tous les mo­des de transmission et cela pose la ques­tion de la quarantaine.

 

LA QUARANTAINE

 

Préconisée par certains, elle consiste à laisser tout nouveau sujet séparé des au­tres oiseaux pendant un temps déterminé avant son introduction dans le pigeonnier. C'est une mesure sage mais qui n'apporte aucune garantie en pratique. Elle permet seulement, en effet, de déceler un pigeon qui serait en incubation d'une maladie, ce qui représente une éventualité assez impro­bable ; elle ne permet pas de déceler un simple porteur de germes ou de parasites qui, par définition, ne présente aucun signe particulier. La quarantaine n'apporte donc qu'une sécurité totalement trompeuse.

En conclusion, on peut donc dire que l'élevage sportif, avec ses mouvements continuels d'oiseaux, repré­sente un maximum de risques sanitaires contre lesquels le colombophile et le colombiculteur sont totale­ment désarmés.


 



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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 16:27


 

 

LES QUALITES DU BON REPRODUCTEUR

 

    La réussite d'un élevage de lapins dépend pour beaucoup de la valeur des reproducteurs qu'on y utilise. Mais ces reproducteurs doi­vent, tous les deux ou trois ans, être renouve­lés, non seulement en raison de leur âge, mais afin d'éviter qu'ils ne s'accouplent avec des sujets de leur propre famille. Ces accou­plements prolongés (entre frères et soeurs, cousins) apporteraient, en effet, dans la des­cendance: diminution de taille, fragilité os­seuse, stérilité, moindre résistance devant les maladies.

Voici l'époque, pour l'éleveur, de se procu­rer un ou plusieurs reproducteurs de rempla­cement.

 

OÙ CHOISIREZ‑VOUS VOS REPRODUCTEURS ?

 

Si vous vous intéressez aux expositions avi­coles, songez que l'on peut y acquérir de très beaux sujets de toutes races ou y passer des commandes.

Vous pouvez aussi utiliser un élevage de votre région qui, sans être un élevage profes­sionnel, apporte cependant assez de soins et de sélection à son cheptel pour vous offrir des reproducteurs de valeur.

Il vous est possible aussi de pratiquer des échanges avec vos voisins du village ou de la contrée. Mais ne répétez pas ces échanges indéfiniment, car vous risqueriez de ramener tôt ou tard dans votre élevage des reproducteurs apparentés à ceux que vous possédez.

Vous pouvez enfin passer commande à des éleveurs professionnels ou amateurs très avertis, qui, en général, livrent le meilleur de leur production. A ces éleveurs, exposez d'une façon très précise vos désirata : race, poids, âge, date d'envoi du ou des lapins.

 

             QUALITÉS EXTÉRIEURES DES REPRODUCTEURS

 

Chez le mâle comme chez la femelle, por­tez votre attention sur l'aspect et les attitudes des sujets.

Chez le mâle, exigez un râble bien rempli, un poitrail large, des pattes fortes et bien em­poilées, une tête un peu carrée, un oeil vif, un tempérament remuant. Eliminez les mâles endormis, trop petits pour leur âge, aux oreilles tombantes (sauf s'il s'agit de lapins de race Bélier dont les oreilles sont tombantes). Eliminez aussi les mâles à tête fine, aux échi­nes saillantes, flancs creux, fourrure terne.

Chez la femelle, exigez une tête fine, un avant‑corps élancé, terminé par un bassin large, indice favorable en ce qui concerne la faculté de reproduction. Et surtout, ne fixez pas votre choix d'une façon absolue sur des lapines de poids et tailles spectaculaires.

Au point de vue taille et poids, chaque race a son standard, plus ou moins imposant, mais une femelle très lourde est en général en­graissée. Or l'engraissement enrobe non seu­lement la chair, mais aussi les organes de re­production et les rend stériles.

Eliminez aussi de votre choix les lapines porteuses de fanon. Le fanon est cette ex­croissance de peau qui se développe sous la gorge des lapines et vient quelquefois à re­couvrir entièrement le poitrail chez les sujets âgés ou exagérément engraissés.

 

COMMENT DÉCELER LES QUALITÉS REPRODUCTIVES

 

Les premières portées vous renseigneront rapidement sur la qualité des reproducteurs que vous aurez introduits dans votre clapier. Logés et nourris rationnellement, vos lape­reaux, tout en présentant, les qualités exté­rieures de leurs parents, doivent, en plus, être rustiques et de croissance rapide.





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18 mai 2009 1 18 /05 /mai /2009 18:16


INFLUENCE DE LA NOURRITURE

SUR LE NOMBRE ET LE POIDS DES OEUFS

 
   Un aliment est composé par des matières premières diverses. Il doit être suffisamment énergétique avec un juste équilibre de l'énergie et des amino-acides.

La valeur nutritionnelle des protéines dépend en grande partie de leur composition en amino-acides indispensables.

On sait également que les besoins en protéines des animaux dépendent du niveau énergétique de leur ration.

Plus un aliment sera énergétique, plus faible sera la consommation et donc l'indice de consommation sera meilleur ; mais à condition que cette énergie soit bien équilibrée par une quantité suffisante de protéines, minéraux, vitamines, etc...

Il est à noter que les travaux des chercheurs démontrent que la teneur optimum en méthionine d'un aliment ne peut être fixée à priori et qu'elle varie avec l'énergie.

C'est l'énergie qui détermine le besoin en acides aminés.

Ainsi, au début de sa vie, le poussin fabrique surtout du muscle et a des besoins élevés en acides aminés indispensables.

En fin de croissance, au contraire, il fabrique plus de graisse et a des besoins relativement plus élevés en énergie.

Les amino-acides contenus dans les céréales, les tourteaux, les farines animales, etc... ne sont pas utilisables de façons égales par les volailles. Il y a là une cause d'erreur qui n'est pas négligeable.

Il convient d'éliminer les matières premières douteuses (tourteaux de soja cru ou trop cuit, farines animales de mauvaise qualité parce qu'ils sont fabriqués dans de mauvaises conditions).

Les amino-acides indispensables prioritaires sont : la méthionine, la lysine, la cystine.

Les exigences en méthionine et en amino-acides soufrés des pondeuses sont aujourd'hui connues avec une assez bonne précision : en fonction de son poids, de son gain de poids, de sa production d'oeufs et de la température ambiante.

D'une façon générale, les besoins en méthionine d'une pondeuse sont d'autant plus élevés que sa production d'oeufs est plus importante. Les souches lourdes sont moins exigeantes en amino-acides que les pondeuses légères.

Les essais ont montré que les besoins protidiques journaliers de la pondeuse sont maxima en début de ponte ainsi qu'en pleine période de production ; ils diminuent ensuite jusqu'à la fin de la ponte. Quant aux besoins énergétiques, ils passent par un maximum au moment du pic de ponte, puis ils diminuent quand la production d'oeufs décroît.

Les besoins protidiques et énergétiques n'évoluent pas de façon proportionnelle au cours de la ponte. Les besoins protidiques varient plus rapidement en fonction de la production d'oeufs que les besoins énergétiques.

Une carence en méthionine influe sur le poids du blanc ; une carence en lysine influe sur le poids du jaune. La féverole ne doit pas être utilisée à plus de 10% de la ration car son utilisation risque de provoquer une diminution du poids de l'oeuf.

Il convient de surveiller la quantité d'aliment intégrée par jour par la poule.

Le poids des oeufs dépend également de la teneur en acide linoléique de la ration car l'animal ne peut le synthétiser. Il faut donc le fournir, en principe 1,8%. Le maïs en est riche, mais il est possible d'en faire l'apport par de l'huile de soja ou de l'huile de tournesol.

Il faut noter qu'en général une production très élevée engendre un poids d'oeufs plus faible.

La durée de l'éclairement durant la période d'élevage a une influence certaine sur le poids des oeufs.

L'alimentation et l'éclairement ont une grande influence sur l'âge d'entrée en ponte, donc sur la taille des premiers oeufs.

En outre, l'environnement a une très importante incidence sur la production et sur la taille des oeufs.

 

L'EAU

Un manque d'eau entraîne aussi bien une baisse dans le taux de production des oeufs qu'une réduction de leur taille.

Les abreuvoirs doivent fonctionner parfaitement,  et être en nombre suffisant.

 

LA TEMPERATURE

L'élévation de la température entraîne une baisse de consommation alimentaire. La taille des oeufs s'en trouvera réduite à cause de la baisse d'absorption des nutriments contenus dans l'aliment.

 

LES MALADIES ET LES TRAITEMENTS

Des maladies virales telles que la maladie de Newcastle ou la bronchite infectieuse ont des effets néfastes sur la taille des oeufs et la qualité des coquilles.

Ne jamais oublier que la poule est une machine qui enregistre tout et qu'elle se souvient, durant les 10 à 12 mois de ponte, de tous les traitements et vaccinations effectués durant les mois d'élevage. Ce sont ces effets indirects qui ont le plus d'influence sur la taille des oeufs.

 Coq Bergkraher

 



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15 mai 2009 5 15 /05 /mai /2009 17:14

Photo "Canaris de couleur et de posture".


PRECAUTIONS  D’ELEVAGE

 

 Comme chaque année à pareille époque, nombreux sont les éleveurs qui se plaignent d’avoir trouvé dans les nids, beaucoup d'oeufs non fécondés et d'embryons de 7 à 8 jours morts en coquille.


En général, il faut attribuer les oeufs clairs à une prépa­ration insuffisante et des soins défectueux au cours des mois d'hiver. En présentant des graines germées (surtout le froment et la navette) on procure l'indispensable Vitamine E dite vitamine de la reproduction.  Soyons cependant prudents quand il s’agit de faire germer des graines, car il convient d’éviter absolument les moisissures qui sont particulièrement néfastes pour les oiseaux.


La mort du jeune embryon peut avoir des causes différentes. En premier lieu, nous estimons qu'elle est imputable à une sé­lection erronée des parents, ce qui entraîne un manque de vigueur chez leur progéniture.


Pendant que les jeunes vigoureux quit­tent le nid après un vingtaine de jours, la plupart des femelles commencent déjà à rassembler des matériaux en vue d'une seconde nichée. Les amateurs qui appli­quent l'élevage en volière surtout, permet­tent  trop facilement que les oiseaux utilisent une seconde fois le même nid. Nous enlèverons donc de préférence les vieux nids et obligerons les femelles à en construire un nouveau, situé éventuellement au même endroit dans la cage ou la volière.


N'oublions pas que, vers cette époque de l'année, la température est relativement haute, ce qui avantage la propagation du poux rouge dans les élevages.  Il faut pren­dre des mesures, même dans la chambre d'élevage la mieux conçue, et même si depuis longtemps on n’a pas eu à souffrir de cette vermine. Une bonne désinsectisation s'im­pose au début de la saison d'élevage, et un entretien continuel de tout le matériel employé réduira considérablement les risques.


Faut‑il encore mentionner, que des ca­ges qui sont nettoyées irrégulièrement peuvent, en très peu de temps, grouiller de poux qui vivent du sang de nos oiseaux? Le nettoyage régulier et répété des cages constitue un devoir pour l'amateur cons­ciencieux. Notons en passant que l'eau de boisson doit être renouvelée aussi souvent que possible. Des fontaines sales consti­tuent des foyers d'infection qui risquent d’entraîner des troubles difficiles à contrôler.


Il peut arriver, rarement, qu'une femelle souffre de ce que l'on a coutume d'appeler «transpiration ». C'est une erreur que d’employer ce mot ; en effet un oiseau ne possède pas de glandes sudoripares (glandes qui, chez l'homme notamment, secrètent la transpiration). Cette prétendue maladie de la mère est due à des déjec­tions trop liquides chez les jeunes. Dans ce cas il est impossible à la femelle d'en­tretenir son nid proprement, parce que la fine membrane,qui entoure les fientes des jeunes, se brise. Les femelles se tien­nent alors sur le nid ont des plumes humides qui leur collent à la peau. Dès qu'une telle anomalie est constatée, il est bon de mé­langer à la pâtée d'élevage un produit capable d’arrêter cette diarrhée chez les jeunes.


Délaissons à présent nos couples éle­veurs, pour nous consacrer aux volières où les premiers jeunes indépendants ont été placés. Il est recommandé de préparer convenablement cet habitat, avant d'y trans­férer les jeunes, de préférence le matin et en tout cas assez tôt dans la journée. Veillez à placer la nourriture tout près du sol, et proposez aux petits un perchoir se trouvant à quelques centimètres du fond. Si certains sujets peureux recherchent le coin le plus obscur; donnez‑leur l'occasion d'en trouver un.


Pendant les premiers jours, la nourriture consistera essentiellement en pâtée d'élevage
et en graines trempées ou écrasées (par exemple de la navette que l'on moud dans un vieux moulin à café). Nous essayerons toutefois d'habituer aussi vite que possible nos jeu­nes canaris au régime normal de graines sèches, qui sera naturellement complété par la verdure et les semences d'herbes sauvages.


Si dans les premiers jours il s'avère que quelques traînards  se trouvent dans la vo­lière, il suffira de les  placer pour quelque temps sur le devant de la cage paternelle. Ainsi le mâle les nourrira à travers les barreaux. Un vieux mâle placé dans la volière des jeunes peut, dans ce cas, être d'une grande utilité, afin d'y nour­rir les retardataires. N'oublions pas de don­ner à la jeune génération la possibilité de prendre un bain. Présentez régulièrement de l'eau propre pour le bain, mais ne la laissez pas séjourner  longtemps dans la volière.

  
Nous ne devons pas nous préoccuper exagérément de ceux qui ne se joignent pas à la bande plongeant dans l'eau pour la première fois ; la  fois suivante ce se­ront probablement eux qui s'y aventureront les premiers.


Enfin, ne pensons pas que ces jeunes canaris sont déjà adultes; leur vie doit être orientée vers un développement sain et aussi parfait que possible. N'ayez aucune crainte si la plupart de ces jeunes font une petite sieste au soleil ; ils ne sont pas malades. Nos jeunes canaris ont princi­palement deux occupations : manger et dormir.

 


 

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13 mai 2009 3 13 /05 /mai /2009 17:26



                                   LE SEXAGE DES PIGEONS ADULTES

Un éternel problème

 

 L'oeil exercé du vieil amateur colombophile se trompe rarement dans la dési­gnation du sexe des pigeons d’après leur seule apparence. Dans une même variété de pi­geons, le mâle adulte se différencie assez nettement de la femelle par une tête plus grande, un bec plus fort, un corps généralement plus  développé, et il ne possède pas cet aspect de féminité assez caractéristique des pigeonnes. Une femelle a toujours les formes plus gracieuses, plus déliées, plus fines que celles du mâle. Par contre, les re­flets de plumage du mâle sont ceux du plu­mage de la femelle. Suivant la race, et sui­vant la nature de l'alimentation, parfois aussi suivant l'individualité, l'époque à laquelle le sexe se manifeste visiblement dans les allu­res des pigeons varie assez notablement.

Chez les pigeons nourris d'une manière abon­dante, variée et stimulante, il n'est pas extra­ordinaire du tout de voir des jeunes manifes­ter des besoins génésiques dès l'âge de trois mois. Mais plus généralement, ces manifes­tations ne se produisent que vers l'âge de cinq à six mois. Alors le mâle tourne autour de la femelle en faisant courbettes sur cour­bettes, en tournant, en trépignant, en un mot, faisant le beau.


Il faut bien se garder de faire reproduire les pigeons trop tôt. Mais il y a un gros in­convénient qui se présente quand on a obte­nu des jeunes au printemps dernier. Ces pi­geons sont trop jeunes pour que l'on puisse les faire reproduire avec les meilleures chan­ces de donner de beaux et bons jeunes dans l'année même de leur naissance. Il vaut donc mieux les empêcher d'élever. Mais, cepen­dant, s'ils ont atteint l'âge de puberté, le be­soin de la reproductoin est tel, que les pi­geons ayant liberté de voler au dehors, on risque de voir les jeunes femelles quitter le colombier pour suivre un compagnon dans un colombier voisin.

Un élevage prématuré pouvant empêcher, ou tout au moins trou­bler la fin de la croissance, si l’on ne veut pas faire reproduire ces jeunes femelles et éviter de courir les risques de les voir s'envoler vers d'autres toits, il ne reste à l'amateur colombophile qu'à tenir ses sujets de l'année dans des pigeonniers fermés, sexes séparés. Ainsi mis à l’écart des  pi­geons  plus âgés, ils seront dans l’impossibilité de se reproduire.  La croissance de ces pigeons n’en sera que facilitée,
et on les trouvera au dé­but de la saison suivante dans les meilleures conditions pour former des couples de bons reproducteurs.


Avant que l'ardeur des sexes ait pu se manifester chez les jeunes sujets, il convient d'observer les signes extérieurs de distinc­tion quand il est possible d'en trouver. Cer­taines races n'en offrent guère (capucins, tambours, frisés), alors que d'au­tres en présentent davantage (le mâle huppé de Souftz gonfle sa gorge comme le boulant, la femelle n'ayant pas cette particularité).


Chez les boulants, le mâle a la boule plus ronde et plus haute, la femelle plus ovalisée, plus basse et moins volumineuse ; parmi les pigeons qui portent des plumes aux pattes, on distingue souvent une plus grande abon­dance de plumes chez le mâle, alors que la femelle est moins fournie et que ces plumes sont plus courtes.


On pourrait faire des remarques parti­culières pour chaque race en vue dé­terminer les sexes, ce qui nous conduirait à une trop longue étude. Les amateurs se limi­tent souvent à l'élevage de quelques races voisines, ce qui leur permet de discerner ces particularités.


Chez les pigeons de couleur rouge domi­nant (meunier), on aperçoit des stries noires
aux plumes des ailes et de la queue qui dis­tinguent incontestablement le mâle, même lorsque ces taches sont marquées sur les sujets d'un mois. On trouve plus souvent ces couleurs chez les voyageurs, bisets, queues de paon, dragons, bagadais et mondains.


 Quand un pigeon demeure trop longtemps à dévoiler son sexe, on peut essayer de le mettre dans une volière, soit avec une ou plusieurs femelles très ardentes. Sans résul­tat, on fera la même tentative avec des mâ­les en pleine forme ; ses instincts seront ain­si éveillés et apporteront peut-être la réponse attendue.
  Il existe d'autres façons de discerner les sexes plus ou moins efficaces * ; chacun a sa petite manière personnelle de reconnaître ses pigeons, mais il est bien difficile de codifier plusieurs moyens permettant à un colombi­culteur peu averti de se prononcer sur la généralité des jeunes sujets dans la multi­tude des races.  Certains éleveurs ont conservé des pigeons plusieurs années sans réussir à les accou­pler, même des sujets en bonne santé ; s'agissait‑il d'hermaphrodites ? Toujours est-­il que toutes leurs tentatives sont restées vai­nes et que les moyens les plus connus ne leur ont pas permis de se prononcer.


 Il arrive également qu'une femelle accou­plée ne ponde jamais et que d'autres, dans la même situation, pondent des oeufs qui n'éclosent pas. Ce sont des cas assez rares, d'ailleurs provoqués par des sujets anormaux qu'il convient de supprimer.

* Il en sera question prochainement, ici-même.





 

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 16:59


 

CHOISIR UNE RACE NAINE

 

 

De même que vous ne plantez pas n'im­porte quelle fleur dans n'importe quel ter­rain, de même vous n'adopterez pas n'im­porte quelle race de naine pour peupler vo­tre petit poulailler : tous vos choix, dans quelque domaine que ce soit, sont guidés à la fois par les circonstances et par certains impératifs.

Ce choix, souvent embarrassant est fort important car de lui dépendra soit votre succès, soit... votre échec. Il ne doit pas, en conséquence, être fait "à la légère" mais être mûrement réfléchi.

A ce choix président divers facteurs qu'il nous est très difficile de classer par ordre d'importance et que nous nous bornerons donc à énumérer.

 

1. L'ENVIRONNEMENT

C'est là un terme dont on fait un grand usage lorsqu'il s'agit de par­ler de la condition humaine. Il a aussi sa raison d'être lorsqu'il s'agit d'animaux et particulièrement de nos petites volailles nai­ries.

Il existe, chacun le sait, des régions froi­des et d'autres nettement plus favorisées, comme il est des régions pluvieuses et d'autres relativement sèches. On rencontre, en outre, des sols sablonneux et légers et d'autres qui sont argileux et lourds.

Dans ces différents cadres, une même race y aura des comportements également différents : tantôt, elle y prospérera allègre­ment... tantôt, au contraire, elle périclitera et ceci parfois jusqu'à disparition.

Prenons un exemple précis : une race, la Barbue d'Uccle, une région le Nord.

On sait que la Barbue d'Uccle est très emplumée et que les grandes plumes dont s'ornent ses pattes sont un de ses nom­breux attraits.

Si elle doit vivre dans un terrain de cras­sier, par ailleurs souvent humide, que va‑t‑il advenir de ces grandes plumes ?

Elle vont ou s'user ou se casser.

Cette race, par contre, sera à son aise dans les terres sablonneuses et légères.

On a coutume de dire que des "goûts et des couleurs, il ne faut pas discuter...". C'est exact, mais ce qui est aussi exact, c'est qu'une variété blanche sera plus ar­due à garder "propre" dans un tel crassier que si elle est élevée sur parquets herbeux ou sablonneux.

Les poules, comme les humains, sont également sujets aux rhumes et une huppe ou une barbe mouillées, dans les races qui en sont pourvues, sont aussi dangereuses pour elles, que les cheveux ou les pieds mouillés chez l'homme.

Il faut donc réserver les races barbues huppées aux régions relativement sèches, à moins qu'on ne possède des parcours couverts.

Les races sans barbe ni huppe et à pat­tes lisses sont, en général, des races "tous terrains" : au nombre de celles‑ci on peut placer l'Ardennaise, la Pictave, la Rhode Island et la Wyandotte naines, toutes races excessi­vement rustiques.

 

2. LE BUT

On élève des naines, soit pour le seul agrément de voir ces charmantes miniatu­res égayer un coin de parc, de jardin ou de courette, soit pour joindre l'utile à l'agréable et récolter en supplément des oeufs exquis dont elles sont souvent peu avares... ce rapport étant néanmoins fort variable suivant les races adop­tées.

Certains amateurs avertis élèvent égale­ment des naines pour leur confier les oeufs délicats de faisanes, de perdrix ou autres oiseaux de chasse. C'est donc une triple classification qu'il nous faut leur présenter : fantaisie, ponte et couvaison.

Cette classification ne saurait toutefois avoir un caractère strict, intangible ou limi­tatif : nous la donnons à titre d'orientation attirant l'attention de nos lecteurs sur le fait que telle race classée "fantaisie" peut très bien révéler, dans certaines souches, d'ex­cellentes pondeuses et que telle autre race classée "bonne pondeuse" peut s'avérer très bonne couveuse, ceci au détriment de la ponte. Il y a chez les poules, comme par­tout ailleurs, l'exception qui... confirme la règle.

Races plus particulièrement qualifiée de "fantaisie" : Barbues d'Uccle et de Water­mael, Sabelpoot, Sebright, Nagasaki, Pa­doue, Java, Combattants nains, Combat­tants Indiens, Hollandaise, Phénix, Frisée, Sumatra, etc...

Races généralement "bonnes pondeu­ses" : Ardennaise, Rhode Island, Wyan­dotte, Barbue d'Anvers, Orloff, Orpington, Fauve de Méhaigne, Minorque, Naine du Tournaisis, Naine Allemande, Pékin ou Cochin, etc,..

Races réputées comme "couveuses" : Nègre‑Soie, Pictave (dite Pictave‑cou­veuse), Pékin ou Cochin, Faverolles, etc...

 

3. VOTRE GOUT PERSONNEL

Il est bien évident que celui‑ci doit entrer en ligne de compte puisqu'après tout ce se­ront VOS naines... et que les conseilleurs ne sont les... payeurs.

Tout ceci est parfaitement exact et votre propre choix est d'autant plus important que votre responsabilité se trouve engagée et que... vous êtes averti.

Qu'il nous soit permis, avant votre "ver­dict" de vous donner ces derniers conseils :

Débutez avec une race courante et... fuyez les "moutons à cinq pattes". L'oiseau rare... n'est souvent rare que pour le ven­deur et se paie souvent un prix qui ne se justifie pas. De plus, qui dit "rareté" dit diffi­cultés de réapprovisionnement en sang nouveau, donc difficultés d'élevage...


 

 


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