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28 octobre 2013 1 28 /10 /octobre /2013 11:34

 

Canari-topaze-argent-.jpg

 

 

LES MALADIES MICROBIENNES

 

Un certain nombre de microbes peuvent atteindre les canaris. La Salino­nellose est la maladie la moins rare, mais est loin d'être une éventualité courante. Il faut bien comprendre qu'une maladie microbienne ne peut guère survenir chez un particulier, sauf par introduction d'oiseaux contaminés. C'est pourquoi la salmonellose est plus une maladie d'oiselle­ries que d'éleveurs individuels. A cela, il y a cependant deux exceptions : les maladies respiratoires et la colibacillose parce qu'elles sont dues à des agents pathogènes très répandus.

  

LA SALMONELLOSE

Elle entraîne des mortalités en épidémie avec une évolu­tion de 3 à 5 jours sans signes particuliers (somnolence de plus en plus marquée ‑ souvent diarrhée). On la traite essentiellement avec des antibiotiques.

 

LA PSEUDOTUBERCULOSE

Elle peut atteindre tous les animaux mais le canari est spécialement sensible ; l'évolution est rapide et la mortalité très élevée (souvent près de 100 %). Cependant, cette, maladie est rare, car le microbe meurt très rapidement dans le milieu extérieur. La contagion doit donc être directe et, compte‑tenu de la gravité de la maladie, c'est une éventualité rare. A l'autopsie, on trouve des nodules sur le foie et divers organes. On traite comme pour la salmonellose.

 

LA COLIBACILLOSE  

Il y a de nombreux colibacilles non dangereux, vivant normalement dans l'intestin. Par contre, certains colibacilles sont des microbes dangereux qui peuvent :

‑ compliquer des troubles digestifs, d'hépatite ou d'entérite ou les mala­dies respiratoires.

‑ causer une véritable maladie, avec mortalité comme la salmonellose, avec une évolution un peu moins rapide et des diarrhées plus abondantes.

‑ causer des pertes au nid entre 6 et 8 jours surtout. La cause en est sou­vent dans des oeufs sales, le colibacille pénétrant à travers la coquille au cours de l'incubation et l'oisillon naissant contaminé. Les pertes, à cet âge, sont toujours dues à la colibacillose et non à la salmonellose ou à la cocci­diose comme on l'a cru longtemps.

  

TRAITEMENT

Il est souvent difficile car tous les colibacilles ne sont pas sensibles aux mêmes antibiotiques. Il faut souvent tâtonner ou faire un «antibiogramme» au laboratoire sur le colibacille isolé sur des cadavres, pour déterminer les antibiotiques efficaces.


 AUTRES MALADIES INFECTIEUSES

 

D'autres maladies de moindre importance comme la Streptococcie, la Pseudomonose, sont parfois ren­contrées. Le traitement identique à cvelui de la salmonellose, permet en général de les enrayer.

 

LES MALADIES RESPIRATOIRES  

En général, elles sont dues à des germes particuliers, présents chez les volailles et souvent compliquées par des germes courants comme le colibacille.

Il y a, cependant, d'autres causes non microbiennes : l'Acariase (parasite animal), l'Aspergillose (parasite végétal, moisissure) et cela nous obligera à faire une exception à notre classification et à traiter ici l'ensemble de cette question des troubles respiratoires.

Les troubles respiratoires se manifestent par le symptôme souvent dénommé «asthme», ce qui est impropre. La respiration est rapide et bru­yante, avec de petits râles, grincements, claquements. Ces symptômes sont les mêmes dans tous les cas et ne permettent pas de faire un diagnostic. Il faut juger d'après la rapidité d'évolution et séparer immédiatement les cas où la respiration est hâletante mais silencieuse.

On voit immédiatement qu’il est impossible du vivant de l’oiseau, de faire la différence entre les maladies respiratoires infectieuses et l’acariase qui est parasitaire. En revanche, sur l’oiseau mort, l’acariase est facile à distinguer car, dans ta trachée, on voit les acariens sous forme de petits points noirs. Dans les maladies respiratoires infectieuses, il n’y a souvent aucune lésion spéciale, sauf des mucosités dans la trachée qui est parfois un peu congestionnée et, bien plus rarement, des lésions des sacs aériens.

 

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22 octobre 2013 2 22 /10 /octobre /2013 11:01

 

Cygne-noir.jpg 

Cygne noir

 

CAPTURE ET MISE EN PLACE

DES AQUATIQUES D’ORNEMENT

 

Les oiseaux d'ornement se défendent violemment lorsqu'on veut les capturer. Ils s'efforcent de toutes les manières possibles d'esquiver le filet, les mains ou le crochet ; Il faut retenir que même les canards non plongeurs sont capa­bles de rester longtemps sous l'eau, quand ils sont poursuivis.

La capture des oies et des canards se fait le plus facilement à l'aide d'un filet en corde ; les cygnes doivent être acculés dans un coin et ensuite, prudemment, attirés par derrière, au moyen d'un bâton muni d'un crochet. Il faut accrocher le cou à sa partie la plus basse, près du tronc. Sur terre, on peut facilement acculer les cygnes, de même que les flamants, dans un coin et les saisir avec les mains.

Il faut toujours saisir les oiseaux aqua­tiques d'omernent par le tronc et ne jamais les prendre, ni les porter par les pattes, les ailes, le cou ou la tête, sous peine qu’ils se blessent gravement ou même qu’ils se tuent.

La mise en place dans un nouvel envi­ronnement doit toujours se faire avec pru­dence. Il faut poser les oiseaux sur leurs pattes et les lâcher. Plus le comportement envers les bêtes est tranquille, plus elles de­viennent confiantes et plus il est facile de les capturer en cas de besoin.

NOURRITURE

Les oiseaux aquatiques d'ornement prospèrent en captivité, s'ils sont nourris de granulés et d'un mélange de grains de fro­ment d'orge et de maïs, auquel on peut ajouter des petits morceaux de pain rassis. Comme leur bec n'est pas fait pour picorer le grain, il est préférable de servir ce dernier dans un récipient rempli d'eau. La quantité dépend des circonstances dans lesquelles vi­vent les oiseaux, et laissée au libre arbitre de l’éleveur.

En plus des granulés et du grain, le menu des oiseaux aquatiques d'ornement comporte de l'herbe courte, des plantes aqua­tiques, des algues, des coquillages, des crevettes séchées, du chou frisé haché, de la salade, de la chicorée frisée et des carottes hachées.

Le pain moisi, les pommes de terre, la viande et toutes les sucreries sont formelle­ment interdits !

Ne pouvant plus voler et de ce fait employant moins leurs muscles, les palmi­pèdes d'ornement souffrent souvent d'un excès d'embonpoint, s'ils reçoivent trop de grain, trop peu de verdure et si le plan d'eau dont ils disposent est restreint. Les oiseaux gras, trop paresseux pour s’activer, sont de mauvais reproducteurs. Les aliments verts sont certainement aussi importants que le grain, même si ce dernier est généralement plus facile à utiliser.

Pour en savoir plus afin de toujours mieux conduire votre élevage,

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Sarcelle-d-ete-male.jpg

 

 

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 17:41

 

Hollandais 3

 

 

LES QUALITES D’UN BON CLAPIER

  

LE CLAPIER DOIT ETRE SEC


L'humidité est une des plus ferventes adversaires de la gent cunicole, incommo­dant non seulement le lapin qui aime s'éten­dre entre ses repas, mais aussi et surtout favorisant l'éclosion et la contagion des maladies.


Pour réduire l’humidité à l’intérieur du cla­pier, il est indispensable en premier lieu d'assurer le mieux possible l'écoulement des urines. Le minimum que l'on puisse faire à cette intention est, si la case consiste en une simple caisse, de percer son fond de trous. Mais c'est en réalité insuffisant, et l'on ne saurait trop recommander de cons­truire le fond des cases en matériaux imper­méables, (bois recouvert de zinc, plaque de fibro‑ciment, etc ... ) en lui donnant une légère pente d'avant en arrière (3 à 4 centimètres). Sur ce fond sera posé un cadre en bois amovible, sur lequel seront cloués des liteaux de coupe trapézoïdale distants de 1,5 cm à leur base et de 0,5 cm à la surface supérieure, avec un grillage à mailles fines. C'est sur cette sorte de calle­botis ou sur ce grillage que vivront les animaux. Leurs urines tomberont sur le fond imperméable et s'écouleront au dehors dans une goulotte prévue à cet effet. De plus, le cadre étant amovible, le nettoyage de la case sera facilité.


Lorsque les cases ne sont pas super­posées, on peut à la rigueur supprimer le double fond imperméable ; les urines tom­bent alors directement sur le soi. En suréle­vant suffisamment les cases, il est commode, en plaçant en‑dessous un matériau absorbant, de maintenir le sol propre par des nettoyages fréquents.

Une autre cause de l'humidité provient des précipitations atmosphériques, lorsque le clapier est placé à l'extérieur. Dans ce cas, il faut non seulement rendre les parois des cases parfaitement étanches (couvre‑joints, planches bouvetées) mais aussi prolonger le toit par un auvent suffi­samment grand pour empêcher la pluie ou la neige de pénétrer dans les cases.


Favorisent enfin l'humidité, une expo­sition au nord et certains matériaux, telles les pierres poreuses, si le clapier est en maçonnerie et souvent aussi le ciment, surtout si les parois sont épaisses. La vapeur d'eau provenant de la respiration des lapins se condense sur les parois et ruis­selle à l'intérieur lorsque la température est basse. Pour la construction d'un clapier, les matériaux à préférer sont ceux qui sont les plus isothermes.

 

LE CLAPIER DOIT ETRE AERE ET SUFFISAMMENT ECLAIRE


Ces deux conditions complètent heu­reusement la première. Il est bien évident en effet que si elles sont réalisées, l'état de sécheresse du clapier sera plus facile à maintenir ; d'autre part, l'état sanitaire des animaux y gagnera. Mais qui dit aération ne dit pas courants d'air. Ceux‑ci sont à éviter très soigneusement.


En pratique, cela nous amènera à munir les cases de portes largement grillagées, facilitant la circulation de l'air et la pénétra­tion de la lumière. Quant à la quantité de cette dernière, s'il s'agit d'un clapier intérieur, un hangar clair sera parfait. Si le clapier doit rester dehors, nous l'orienterons de préférence à l'Est.


Ce faisant, les lapins profiteront des rayons du soleil levant, tout en évitant les rayons brûlants de l'été. Ils craignent en effet la trop grande chaleur. Quant au froid, notons‑le ne passant, les lapins le suppor­tent bien ; cependant il est préférable de protéger les cases des vents glacés et d'éviter que la température y descende au­-dessous de zéro, ce qui provoquerait tout au moins le gel de l'eau de boisson, et d’autres inconvénients.


LE CLAPIER DOIT ETRE TRES FACILE A NETTOYER


La propreté des cases est nécessaire ; il faut changer fréquemment les litières, désinfecter régulièrement et immédiatement si les maladies se déclarent. Pour plus de commodités, nous munirons les cases de portes amovibles, (nous savons déjà qu'elles doivent être larges) : nous éviterons d'y laisser subsister des recoins inaccessi­bles. Les clapiers entièrement démontables sont particulièrement à recommander.

 

LE CLAPIER DOIT ETRE D'ACCES ET DE SERVICE FACILES


En cuniculture, l’oeil du maître, comme partout, est indispensable. C'est en surveillant ses élèves régulière­ment qu'on décèlera à temps la maladie, qu'on séparera des batailleurs, qu'on remé­diera à telle ou telle imperfection. La distri­bution de la nourriture est une opération importante qui doit être faite, si possible, à heuresfixes et soigneusement.


Or , si pour parvenir au clapier il faut parcourir un trop long chemin sous la pluie, patauger dans la boue, se faufiler dans des portes étroites, il y a de grandes chances pour que la négligence fasse place à l'atten­tion et aux soins nécessaires. Placez donc votre clapier dans un endroit facilement accessible en tout temps. S'il est à l'exté­rieur, ne craignez pas d'allonger l'auvent dont nous avons parlé pour que vous ayez toujours les pieds au sec.


Si votre clapier a quelque importance, vous‑avez avantage à cimenter le sol sur lequel il repose et à prévoir sur le devant, une allée couverte par l'auvent et également cimentée. Ayez d'autre part à proximité, votre réserve de nourriture (paille etr foin notamment) ainsi qu’un local  où vous pourrez préparer les aliments.

 

LE CLAPIER DOIT ETRE VASTE


Prisonnier et passant souvent toute son existence en cellule, le lapin apprécie l'espace et en profite. Vous avez certaine­ment remarqué combien, lorsqu'il est en bonne santé, il aime bondir dans sa case ; il en fait habilement le tour en quelques sauts. Ainsi a‑t‑on intérêt à ne pas le tenir trop à l'étroit.


Les jeunes en voie de croissance gagneront beaucoup à pouvoir développer leurs muscles par un peu d'exercice. C'est pourquoi il faut prévoir pour une case les dimensions intérieures suivantes : longueur = 70 cm ; profondeur = 60 cm ; hauteur = 50 cm. Ce sont là des dimensions moyennes. Elles devront être augmentées si l'on élève des lapins de grande taille, tels que les Géants des Flandres. Elles pourront être réduites pour les petites races : Noir et Feu, Petit Russe, par exemple. C'est surtout la longueur qu'il y aura lieu d'augmenter ou de diminuer.


Nous vous conseillons de toute façon de ne pas donner à la profondeur plus de 60 cm. La raison est facile à comprendre. Vous aurez souvent à saisir un lapin pour le sortir de sa case. Les cases d'engraissement devront être plus étroites. L'animal alors complète­ment développé, prendra d'autant plus vite la graisse qu'il aura moins l'occasion ou la possiblité de gambader.


En revanche, pour mettre bas et élever leur portée, les lapines ont besoin de cases plus vastes. Nous ne saurions trop recom­mander dans ce cas l'usage des cases doubles, qui d'ailleurs rendent de multiples services. Une case double possède tout simplement une longueur double d'une case ordinaire. Une cloison mobile placée au milieu la sépare en deux. En retirant cette cloison, on dispose en temps opportun de la surface nécessaire à plusieurs animaux. Le clapier sera heureusement complété par des parcs pour jeunes.

 

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Belier nain 2

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 11:32

 

Bouvreuil

 

 

 

 

LES GRANDES LOIS DE L’ALIMENTATION DU PIGEON

 

LES REGLES DE L'ALIMENTATION RATIONNELLE

 

Les traités spécialisés formulent les lois qui doivent servir de base à l'établisse­ment des rations sous forme d'un certain nombre de règles, que nous pouvons résu­mer ainsi :

Pour produire au maximum de ses possibilités, et se maintenir en bon état de santé, tout animal doit recevoir dans sa ration, compte tenu des besoins propres à son espèce et sa production :

‑ une quantité suffisante de "matériaux de construction", c'est‑à‑dire de matières protéiques et de matières minérales. Ces quantités s'expriment en grammes de matiè­res protéiques digestibles d’une part, en grammes de chacune des matières minérales indispensables, d’rautre part ;

‑ une quantité suffisante de tous les « facteurs de fonctionnement » nécessaires (biocataly­seurs et vitamines) ;

‑ à ces trois règles de base, nous ajouterons que le volume de la ration doit être en rapport avec celui des organes digestifs. En particulier, les animaux monogastriques ne peuvent ingérer des aliments trop volumi­neux. Leur ration devra donc surtout com­prendre des aliments concentrés ;

‑ l'abreuvement doit être suffisant et sain (eau propre) ;

‑ il va de soi que l'alimentation ne doit pas contenir des doses dangereuses de produits toxiques. Cela élimine l'emploi de certains produits et limite à certaines doses l'emploi de beaucoup d’autres ;

‑ enfin, les aliments doivent flatter le goût des animaux ; c'est la raison qui fait employer au besoin, des produits aromatiques.

 

LA LOI DU MINIMUM ET DES EQUILIBRES ALIMENTAIRES

 

La précédente énumération des diffé­rentes règles de l'alimentation rationnelle présente les besoins en chaque élément nutritif comme si chacun d'eux était indépen­dant des autres. Il n 'en est rien. Bien au contraire, tout se tient dans le domaine de l'alimentation. Exemples :

‑ un manque de phosphore dans la ration entraîne une mauvaise utilisation du cal­cium. Il en est de même d'un excès ;

‑ une ration suffisante en calcium, mais trop pauvre en vitamine D entraînera le rachitis­me, cette vitamine étant "liée" au calcium ;

‑ dans une ration trop pauvre en vitamine A, la vitamine D sera mal utilisée.

Et nous pourrions multiplier ces exemples. Ceci veut dire que tous les élé­ments nutritifs sont solidaires les uns des autres. Il convient de respecter certains équi­libres, certaines proportions entre eux.

Exemples : calcium/phosphore, vitamine A/vitamine D, protéines etc...

Ces conditions ont été exprimées de façon particulièrement saisissante sous le nom de loi du minimum de l'élément indis­pensable : "aussi longtemps qu'un élément nutritif indispensable n'existe qu'en quantité insuffissante dans une ration, c'est de lui seul que dépend la valeur nutritive de la ration tout entière".

Ce qui veut dire que si une ration apporte assez d'énergie et une quantité suffi­sante de tous les éléments nutritifs nécessaires à la couverture des besoins de l'animal, à l'exception toutefois d'un seul, qui ne serait apporté que pour la moitié par exemple, les résultats seront aussi mauvais que si cette ration ne renfermait que la moitié de l'ensemble des autres éléments nutritifs. Ainsi, faute d'un seul élément ‑ et c'est encore le cas de trop d'élevages ‑ une importante partie des aliments distribués peut rester inutilisée par l’organisme des animaux, et se trouve en somme, gâchée en pure perte.

Il est indispensable de considérer que se préoccuper de la quantité de vitamine D ou de phosphore que contient la ration d'un pigeon n'est pas une "chinoiserie" mais vaut au contraire la peine qu'on emploie les méthodes qui s'imposent pour assurer aux oiseaux une alimentation véritablement complète et équilibrée.

 

LES DANGERS DES RATIONS DESEQUILIBREES

 

Toute ration déséquilibrée, tout man­que tant soi peu prolongé d'un élément nutritif indispensable entraîne des troubles par carence souvent graves, parfois mortels. En voici quelques exemples :

‑ le déséquilibre phosphore/calcium, ou le manque de ces éléments ou l'absence de vitamine D dans la ration empêche une calcification normale des os, qui, ne se déve­loppent pas, restent mous et se déforment ;  c'est le rachistisme des jeunes ;

‑ les carences minéro‑vitaminiques prédispo­sent les femelles à la stérilité ;

‑ une carence en fer, ou en cuivre, ou encore en cobalt entraîne l'anémie, surtout chez les jeunes.

‑ un animal carencé est plus prédisposé qu'un autre à contracter des maladies microbiennes.

 

CONCLUSION

 

Pour conserver au cheptel toute la valeur qu'il représente, pour lui permettre de produire dans les meilleures conditions, il est indispensable que chaque animal reçoive non seulement une quantité suffisante d'aliments, mais encore que sa ration soit correctement équilibrée, c'est‑à‑dire qu’elle contie­nne des quantités correctes de chacun des éléments nutritifs indispensables.

 

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Bagadais-fran-ais.jpg

 

 

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17 septembre 2013 2 17 /09 /septembre /2013 11:09

 

 

Poule-Leghorn-doree.jpg

 

 

CE QUI PEUT INFLUENCER LA PONTE

 

L'influence de l'alimentation

Pour autant qu'elle en soit génétique­ment capable, une poule ne peut fournir un nombre important d'oeufs que si elle reçoit en permanence une ration alimentaire équi­librée, avec notamment un taux de protéines de qualité de l'ordre de 16%, et un apport suffisant en vitamines et minéraux.

 

Une perturbation

La perturbation qui provient d'un trau­matisme, c'est‑à‑dire une lésion interne ou externe provoquée par la violence, l'effroi ou le déplacement des volailles, le changement d'habitat, cause un arrêt de ponte.

Le fonctionnement de l'ovaire est entra­vé par ces incidents. Il suffit qu'un chien inconnu passe à travers un troupeau de pon­deuses qui s'affolent, pour que la ponte tombe de 50 % dans la semaine ; les poules les premières affectées sont celles qui ont pondu ce même jour.

L'accès des poulaillers doit être défen­du à toute personne étrangère au service. Toute personne qui approche les poules doit être éduquée, formée au travail particulier de l'entretien des bâtiments et du matériel d'élevage, et avoir un caractère doux.

 

               L'envie de couver

La pondeuse se repose après avoir donné une série d'oeufs ; son instinct peut la pousser à couver. Nous avons remarqué que les meilleures pondeuses d'hiver sont les couveuses, celles qui persistent à rester sur le nid, leur dernier oeuf pondu, la série étant épuisée.

Il s'agit pour l'aviculteur de s'en rendre compte et d'employer les moyens ordinaires pour découver la poule, moyens qui, encore une fois, ne sont pas ceux que la tradition nous a légués, c'est‑à‑dire d'enfermer la poule dans un endroit obscur et sale, privée de nourriture. Il faut, au contraire, l'enfermer dans une cage (il serait préférable de pouvoir la lâcher dans un bon parquet bien ensoleillé où elle ne trouverait pas de nid pour se cloîtrer) munie d'un plancher à claire‑voie et exciter son appétit par des friandises, des verdures succulentes. Beaucoup de ces cou­veuses recommenceront leur ponte avant la quinzaine, et ne subiront pas une mue partielle qui marque, d'ordinaire, un arrêt de ponte.

Veillez à la propreté de la cage, car les déjections appellent la vermine, et les poules couveuses sont souvent particulièrement infestées en peu de temps à cause de leur immobilité.

 

      Les parasites et les maladies

Nous avons déjà étudié les facteurs nombreux qui concourent à créer une consti­tution vigoureuse, une puissance fonction­nelle normale. Il ne faut faire aucun effort d'imagination pour comprendre les ravages qui seront occasionnés par les parasites internes et externes, les maladies telles que : le coryza, la coccidiose, la typhose... qui, toutes, s'attaquent à la vitalité de l'oiseau. Il est donc impérieux d'écarter ces fléaux de l'élevage par tous les moyens que l'art thérapeutique inspirera.

Des poulettes qui auront souffert d'une attaque de coccidiose, n'atteignent pas la moyenne de ponte d'hiver : les poulaillers où le coryza sévit en permanence à cause de leur mauvaise ventilation, absence de lu­mière, infection du parquet par une litière malodorante et humide.... ces maisons de ponte n'hébergeront jamais avec succès des pondeuses de qualité.

 

Le jour

La lumière solaire est indispensable à de nombreux êtres vivants et davantage à ceux auxquels on impose un travail physiologique intense.

Il faudrait que les pondeuses puissent bénéficier d'exercices en plein air par tous les temps, à fortiori quand le soleil brille en hiver.

Si l'organisation de l'élevage ne per­met pas de lâcher les poules dans un parquet extérieur, il serait souhaitable que l'éleveur installe au moins un solarium ; dans un hangar à front ouvert profond de cinq mètres au minimum, les pondeuses trou­veront un bain de sable, de la paille fraîche en abondance dans laquelle elles pourront gratter tout le jour, leur ration de verdure, beaucoup d'air frais ; elles se sentiront alors comme en serni‑liberté. A notre avis, le solarium est le complément indispensable au poulailler de claustration.

 

L'humidité

La litière humide affecte beaucoup la ponte, cause des ophtalmies et propage nombre de maladies. Remarquez l'allégresse dans le troupeau le jour d'une nouvelle distribution de litière bien fraîche.

Le temps humide influence moins les sujets habitués à vagabonder dans un pré bien tondu où il n'y a pas de mares d'eau ni d’endroits boueux. L'oiseau en exercice au grand air ne souffre pas de ces conditions humides, il se défend bien, et il n'a pas froid aux pattes s'il n'est pas malade.

 

Le logement

Le confort est nécessaire à la pondeuse mais il ne faut pas tomber dans l'excès contraire, ne serait-ce que pour éviter des dépenses inutiles.

 

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Poule-Wyandotte-naine-blanche.jpg

 

 

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10 septembre 2013 2 10 /09 /septembre /2013 16:56

 

canaris012c_zoom-1-.jpg

 

Photo : Canaris couleur et posture  (Belgique)

 

 

LA BONNE APPLICATION D’UN TRAITEMENT

 

Une fois posé le diagnostic le plus probable, après, vous arrivez à la phase de l'intervention, si la maladie trouvée est curable. Vous allez donc «traiter». Plusieurs principes sont à respecter :

 

‑ Ne changez pas de traitement chaque jour ou pire encore deux fois par jour, parce que vous n'avez pas vu d'amélioration. Même efficace, et même s'il est bien adapté, un traitement ne peut pas agir, au mieux, en moins de 48 heures. Il est bien préférable de réfléchir une heure de plus à la question, voire téléphoner au laboratoire (si vous n'avez personne sur place pour vous con­seiller) que d'essayer quatre ou cinq traitements en 24 heures !

 

‑ Choisissez bien le produit que vous employez ; évitez l’utilisation de médicaments à usage humain ou destinés à d'autres animaux. Le médicament que vous prenez en gélules ou en comprimés est peut être insoluble dans l'eau. Il tombera alors au fond des abreuvoirs et ne sera pas absorbé. De plus, vous ne saurez pas le doser et vous en donnerez trop (danger, souvent) ou pas assez (inefficacité toujours). Avec les spécialités adaptées, vous disposez de produits étudiés pour les oiseaux, dosés pour eux et donc faciles à employer sans erreur, à condition de suivre les indications.

 

‑ Respectez bien les doses et le mode d'emploi : mesurer une «pointe de cou­teau», donner dans le bec de l'oiseau x gouttes d'un produit liquide prévu pour être mis dans l'eau, c'est avoir 9 possibilités sur 10 de faire un dosage très incorrect, par excès ou par défaut. La dose peut, en effet, varier de 1 à 4 si le couteau est pointu ou arrondi et il faudrait aussi savoir où se termine la pointe ! En général, le nombre de gouttes donné dans le bec est déterminé au hasard, bien qu'un calcul un peu compliqué soit possi­ble.  Il est bien préférable de mesurer avec précision les volumes d'eau et, pour toutes ces notions de volume, de poids, de gouttes,  de suivre les indications ci-après :


LES BONNES MESURES

 

Le dosage exact d'un médicament est pri­mordial mais, si on le met dans l'eau, il faut également mesurer de façon exacte le volume d'eau.

 

Les mesures de volume et de capacité : dans 1 litre, il y a 1000 millilitres. Le millilitre est équivalent au centimètre cube. Ne pas confondre avec centilitre (100 cl dans un litre). 1 millilitre d'eau pèse 1 gramme et correspond à 20 gouttes comptées avec un compte‑gouttes standard. Cela n'est vrai que pour l'eau ; avec d'autres produits ou si l'eau contient des produits en solution, le nombre de gouttes augmente en général (30 à 40 et plus par millilitre). Il change aussi avec la dimension du compte‑gouttes : il faut donc toujours employer celui qui est joint au produit : si l'on veut déterminer ce nombre, prendre une seringue graduée sans piston ni aiguille ; fermer l'orifice avec le doigt et compter les gouttes jusqu'à ce que le liquide arrive à la graduation 1 ml.

 

Les cuillères : une cuillère à café contient environ 5 millilitres, une cuillère à soupe, 15ml. Ne mesurer que des cuillères plei­nes, car il est impossible d'évaluer la demi‑cuillère. Noter aussi que ces valeurs ne concernent que les liquides et ne sont pas applicables aux poudres dont la densité varie beaucoup.

 

La mesure des doses : utiliser le compte‑gouttes ou bien une seringue graduée qui donne une mesure précise.

 

La mesure de l'eau : employer une éprouvette, un flacon gradué ou tout simplement un biberon gradué, facile à trouver partout.

 

Mesure des poudres : quand un produit en poudre est ac­compagné d'une mesure, celle‑ci doit être mesurée rase sauf avis contraire. De même, si la dose est donnée en cuillerées. Quand on doit peser des quantités plus impor­tantes, d'une pâtée par exemple, un pèse‑lettre permet une précision suffisante jusqu'à 200 g ; au‑dessus, une balance de ménage peut faire l’affaire.

 

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 17:57

 

Eperonnier-Chinquis.jpg

 

Eperonnier Chinquis  (photo Wikipedia)

 

LES EPERONNIERS

 

Les ravissants éperonniers sont des habitants particulièrement précieux et souvent aussi très coûteux des faisanderies.

Les oiseaux de ce groupe polyplec­tron, ce qui veut dire "à plusieurs ergots" diffèrent des autres phasianidés tant par leur nature que par les deux ergots pointus à chaque patte du coq, ainsi que par le dessin du plumage extrêmement curieux et unique en son genre.

La livrée gris‑brun ou ocre des éperon­niers est parsemée d'une multitude d'ocelles de paon, aUx teintes changeantes ; bleues, vertes, violettes et bronze. Les plumes des ailes et du dos ont, pour la plupart, une ocelle ; les jeunes faisandeaux et les faisanes sont d'une teinte semblable à celle du coq, mais plus mate.

Tous les éperonniers sont originaires de la jungle qui s'étend de l'arrière‑Inde à l'Indonésie. Dans ces forêts chaudes et hu­mides, ils se nourrissent d'insectes, de vers, de petits reptiles et de baies.

Leur cri diffère selon la variété. Pendant la période des amours, les coqs appellent les poules par un cri répété ; ils sont nettement plus grands que ces dernières et on peut les distinguer dès l'âge de 8 semaines, car ils font la roue.

A l'âge de deux ans, les éperonniers sont mûrs pour la reproduction et en pleine splendeur.

Tous les éperonniers ne pondent que deux oeufs. Lorsqu'on les enlève, la femelle pond encore au bout de quatorze jours et, de cette manière, il est possible de recueillir dix oeufs par an d'un couple. Les femelles sont de bonnes couveuses et de bonnes mères.

Chez les éperonniers chinquis, la ponte commence dès le mois de janvier. En laissant la femelle couver, on évite maints écueils pénibles, mais la reproduction n'est pas importante.

Les oeufs recueillis ne conservent que huit à dix jours en fonction de la vitalité du germe et sont, du fait de leur coquille délicate, particuliè­rement faciles à briser. Seules des poules couveuses très douces, qui ne sont pas trop lourdes peuvent mener à bien la couvaison de ces oeufs.

L'élevage des éperonniers présente certaines difficultés : au début, les petits n'accepteront la nourriture que du bec de leur mère et ne mangeront pas autrement.

Lorsqu'ils ont été couvés par une poule, l'éleveur doit jouer le rôle de la mère. Les premiers jours, il présentera des petits vers de farine, à l'aide d'une pincette ou d'un bâtonnet pourvu d'une rainure. Des granulés peuvent être servis plusieurs fois par jour, de la même manière. Au bout de 3 jours environ, les faisandeaux auront appris à picorer et pourront être élevés comme les autres faisans.

Si on laisse la femelle de l'éperonnier couver, il faut éloigner le mâle et le placer àune distance d'où il ne puisse être ni vu, ni entendu par la couveuse, ce qui n'est pas si simple, car l'appel du coq est strident et porte loin.

Nombre d'oeufs: 2 ‑ Couvaison: 21 jours.

Distinction des sexes : les femelles sont plus petites que les mâles et ont des queues plus courtes.

Chez coqs, les "miroirs" sur les ailes sont visibles, surtout au soleil, et la tache blan­che à la gorge se dessine plus nettement que chez les poules.

Mûr pour la reproduction : 2 ans. Monogame (1‑1).

Les éperonniers conviennent parfaite­ment aux amateurs qui ne disposent que d'un petit jardin ; de petite taille, de teintes chatoyantes et d'un beau dessin, particuliè­rement jolis dans leur parade et se contentant d'un espace réduit, ces merveilles de la nature peuvent être tenues dans des volières miniatures.

 

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27 août 2013 2 27 /08 /août /2013 18:24

 

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IMPORTANCE DE LA LACTATION

CHEZ LA LAPINE

 

La lactation dune bonne lapine passe de quelques grammes les premiers jours, à près de 150 grammes le 21ème jour, pour retomber très rapidement par la suite.

C'est à partir du 21ème jour que l'ali­mentation solide et individuelle du lapereau, s'intensifie.

 

Or, à l'élevage, tous les problèmes pathologiques, inhérents à la nourrice, se ma­nifestent de la naissance à la 3ème semaine alors que le lapereau devient à son tour délicat à partir de cette époque. Comment peut‑on expliquer cela  ?

 

Si l'on fait une comparaison avec un autre mammifère, la vache, qui pèse cent fois plus, on voit que la lactation de la lapine est proportionnelle, puisque 250 grammes représentent 25 litres d'une excel­lente laitière. Tous les problèmes qui se posent à cette dernière, se retrouvent, par­fois compliqués, chez la lapine. Montées du lait apparition de l'instinct matemel, douleurs des mammelles, engorgements, appauvrissement de l'organisme en sucre, ou du sang en calcium, complications intestinales qui se traduiront chez cette dernière par une absence de nidification, des manifestations de cannibalisme, de mammites, de toxémie de gestation, d’hypocalcémie ou fièvre vitulaire, d’entérotoxémie.

 

Le vétérinaire qui se déplace pour la vache, applique le traitement qui la sauvera. La lapine, moins intéressante, meurt parfois sans avertir. C'est donc à l'éleveur qu'il appartiendra de prévenir plutôt que de guérir. Les méthodes proposées s'avèrent excellen­tes et confirment les suppositions faites au sujet de ces accidents. La préparation à une maternité réussie, s'obtiendra par une bonne alimentation riche en phosphore‑calcium, vitamines, A, D3, E donnée en fin de gesta­tion et surtout c'est essentiel, un abreuve­ment frais ou tiède selon la saison et à discrétion.

 

Chez certaines laitières déficientes, la montée du lait pourra être favorisée égale­ment par l'administration de galactogène. Etant donné que les hormones doivent être formellement proscrites, des formules voi­sines de celles utilisées chez la femme, peuvent être employées avec succès au clapier. Mais c'est surtout à la naissance, qu'un apport de sels de calcium, de phos­phore, d’une formule un peu particulière, sous forme parfaitement assimilable doit être fait obligatoirement dans l'eau de boisson.

 

Comme chez la vache, et proportion­nellement, on administrera au moins les vitamines A et E. L'expérience montre déjà une réduction considérable du taux de stéri­lité, de mise bas anormale, de cannibalisme et la disparition quasi totale des autres acci­dents.

 

Pour le lapereau qui voit sa ration lactée décroître très rapidement à partir de la 3ème semaine, le problème est de préparer son tube digestif à s'accoutumer à une ali­mentation solide, cellulosique, en un temps très court. C'est en général un véritable stress, et la flore intestinale se modifie parfois dune façon anarchique. Il s'installe souvent une flore microbienne pathogène entraînant des toxémies (colitoxémie, entéro‑ toxémie) ou des diarrhées longues à guérir dans les cas les moins graves, ou bien, au contraire, importantes, abondantes, mu­coïdes ou non, qui liquident l'animal ou la portée en quelques heures.

 

Dans ce cas, l'éleveur est parfois insuf­fisamment armé, mais il comprendra déjà l'intérêt de ne pas réduire la quantité de boisson, (dans le but supposé de diminuer la diarrhée) alors que l'organisme est habitué à la grande quantité d!eau apportée par le lait, et de lui incorporer de la 3ème à la 6ème semaine, au moins, des ferments lactiques convenables et valablement titrés, en quantité suffisante pour combattre les flores pathogènes. Si celles‑ci prenaient le dessus, les antibioti­ques pourraient être efficaces, s'il n'est pas trop tard et si les ferments lactiques de réen­semencement sont distribués immédiatement après.

 

Quant aux vaccinations, soulignons que devrait être particulièrement étudiée leur application pendant la gestation, comme chez la vache, mais d’autant plus que chez les rongeurs, la barrière foetale est beaucoup plus perméable au passage des anticorps maternels vers le foetus, ce qui ne diminue en rien l'intérêt de leur passage dans le colos­trum.

 

De toute façon, le problème de la coccidiose, dont les manifestations sont voisines de celles des entérites microbien­nes, mais dont les causes sont totalement différentes, ne doit pas être non plus né­gligé.

 

Ainsi, une meilleure connaissance des processus de la lactation chez la lapine, explique parfaitement le plus grand nombre des accidents pathologiques observés à cette période de l'élevage, et l'on comprend très facilement alors la nécessité chez la nourrice d'une production facile, importante, et de qualité.

 

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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 17:21

 

Culbutant de Koenigsberg

 

 

LES BASES D’UN LOGEMENT RATIONNEL

POUR LES PIGEONS


Quel que soit le but que l'on se pro­pose quand on veut élever des pigeons, soit que l'on désire rester simple amateur avec quelques couples de pigeons seulement ? soit que l'on veuille garder un grand nombre d'oi­seaux, il est des règles générales de construc­tion et d’aménagement du logement destiné aux pigeons qu'il est important d'observer dans tous les cas.


Et que le colombier doive rester une simple volière plus ou moins grande, qu'il doive être situé dans un grenier aménagé à cette fin, ou encore qu'on le construise de toutes pièces, les conditions d'hygiène doivent rester les mêmes. Ces conditions, quelles sont‑elles ?


Les mêmes qu'il faut trouver dans tous les bâtiments destinés à garder ou à élever des animaux : de l'air, de la lumière. Une ancienne conception en fait de construction voulait que pour donner beaucoup d'air, il était nécessaire de faire des places très grandes et très hautes afin d'avoir ainsi un grand cubage d'air. Or on est heureusement revenu de cette erreur et on juge plus logiquement actuellement qu'il faut assurer toujours un air pur dans une salle habitée par l'homme ou par les animaux, par un continuel renouvellement de l'air plutôt que par l'emmagasinement d'un grand cubage d’air.


Le colombier ou la volière, doit donc répondre à cette condition primordiale : être construit de telle manière que l'air extérieur y entre continuellement pour remplacer l'air intérieur rendu impur par la présence des habitants. Mais cette entrée d'air doit être conçue de telle manière que les pigeons ne soient jamais exposés à subir les mauvais effets des courants d'air. Ce point est excessivement important, le premier à considérer dans la construction que vous entreprendrez pour loger vos pigeons, quelle que soit la situation de ce colombier, ou quelle que soit sa destination : volière d'amateur ou colom­bier de rapport.

 

Par conséquent, dans une volière ou un colombier, construits de manière que l'intérieur en soit bien et continuellement aéré sans exposer les oiseaux aux courants d'air, la deuxième condition à observer, c'est d'assurer à nos pigeons la plus grande lumière possible. Il est bien rare que ce point soit suffisamment observé et sans qu'il fasse précisément sombre dans les colombiers, il n'y fait généralement pas assez clair. Il faut, nous le répétons, la plus grande clarté possible, mais il est important cependant que les pigeons soient toujours à l'abri des rayons du soleil.


Une disposition des fenêtres bien comprise, des dimensions de fenêtres bien calculées, sont des conditions qui permettent toujours de résoudre de façon heureuse la question de lumière dans les bâtiments destinés aux animaux. Si dans des circons­tances tout à fait spéciales, on est amené à devoir assombrir pendant quelque temps l'intérieur d’une habitation, il est toujours facile de diminuer l'intensité de la lumière par des rideaux ou des stores, et cette condi­tion d'obscurité n'est donc pas à envisager quand on construit le pigeonnier.


Ces questions d'aération et d'éclairage du pigeonnier sont étroitement liées à la question d'orientation du bâtiment destiné à loger et à élever des pigeons. Il faut toujours orienter toutes les ouvertures du pigeonnier soit au sud, soit à l'est. L'orientation au  nord est toujours la plus mauvaise que l'on puisse adopter, et mieux vaudrait ne pas essayer d'élever des pigeons dans un colom­bier dont les seules ouvertures seraient tour­nées vers le nord. Il ne faut pas perdre de vue que le colombier doit être toujours parfaitement sec et que l'orientation, ainsi que la ventilation doivent aider grandement au maintien de cette condition. L'orientation doit être telle, aussi, qu'elle puisse aider à la bonne ventilation et à l'aération continue du colombier.

 

Ceci nous amène à parler de la capa­cité qu'il convient de donner à ce logement. Dans un colombier de pigeons maintenus à l’intérieur, comme le serait, par exemple, un colombier de pigeons voyageurs installé dans un grenier, cas dans lequel on doit envisager la nécessité de garder des pigeons enfermés dans certaines circonstances et ce, pendant un temps plus ou moins long, il faut compter qu'une capacité de 20 mètres cubes est une bonne mesure pour garder 15 couples d'oiseaux. Il est évident que la volière de l'amateur qui comprend un espace à l'air libre où les pigeons peuvent toujours accéder, peut avoir des dimensions plus restreintes, l'intérieur de cette volière ne devant, en pratique, servir que pour les nids et pour abriter les pigeons, la volière extrieure restant leur lieu d'ébats.

 

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5 août 2013 1 05 /08 /août /2013 11:24

 

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LE « SYMPTOME DIARRHEE »

ET SA VALEUR DIAGNOSTIQUE

 

 Un diagnostic clinique demande, pour être établi, l'observation de tous les symptô­mes notables. Parmi ceux‑ci, la diarrhée est un de ceux qui frappe le plus l'éleveur, car, contrairement à d'autres, il a un caractère de permanence qui se prête à l'observation. Sur les planches à déjections des diarrhées anormales attirent le regard. Elles peuvent aussi souiller les plumes des volailles. D'autres symptômes, au contraire, sont bien plus fugitifs. Une poule semble prostrée au milieu des autres, mais que l'on effraie le groupe, elle reprend une allure normale et disparaît au milieu des troupes.

Il est donc normal que l'aviculteur fasse attention au symptôme diarrhée. Il y est d'autant plus incité s'il possède un ouvrage de pathologie aviaire, qu'il y aura trouvé pour toutes les maladies dans la description des symptômes : les malades sont prostrés et présentent de la diarrhée... Reste l'aspect de la diarrhée, sa couleur. L'abus de la simplification trouvé dans certains ouvrages de vulgarisation a conduit l'éleveur à retenir le "topo" suivant:

Chez le tout jeune poussin :           

diarrhée blanche = pullorose.

Chez les sujets plus âgés et adultes :

diarrhée blanche = typhose ;

diarrhée verte = choléra ;

diarrhée jaune mousseuse = parasitisme ;

diarrhée rouge = coccidiose.

Or, une seule chose est vraie, la dernière ; toutes les autres sont sujettes à caution car elles n'ont aucun sens précis.

Reprenons donc la question dans l’ordre.

 

 DIARRHEE BLANCHE DU POUSSIN (de 1 à 20 jours)

Ne signifie absolument pas "pullorose" uniquement. C'est aussi un symptôme qui accompagne toute maladie infectieuse, tout désordre alimentaire. Pendant les dix premiers jours, la coccidiose caecale elle-­même peut la provoquer ; donc diarrhée chez le poussin signifie "maladie", mais c’est tout.

 

DIARRHEE DES JEUNES ET DES ADULTES

Diarrhée blanche : c'est évidemment un signe de typhose mais plus généralement d'entérite quelle qu'en soit la cause. C'est pourquoi la diarrhée blanche ou blanchâtre s'observe dans la plupart des maladies suraiguës.

Diarrhée verte : la diarrhée verte, elle, accompagne en pratique toutes les maladies aiguës : à ce titre, on l'observe aussi bien dans la peste que dans la typhose et le choléra aigus.

Il faut signaler à son propos l'observa­tion faite dans divers élevages sur des poules adultes : de temps à autre, un sujet isolé devient triste, cesse de pondre et se met à présenter une diarrhée vert épinard abondante qui aboutit à la mort en quelques jours. Aucune cause et aucun traitement satisfaisants n'ont pu être trouvés. Dans quelques cas, on a sauvé des malades avec de fortes doses de sels d'argent. Les cas restent rares et il n'y a jamais épidémie.

Diarrhée jaune mousseuse : tous les éleveurs qui l'observent concluent : vers ou coccidiose chronique. Or, bien souvent, nous ne trouvons aucun parasite.

Cette forme de diarrhée peut donc avoir plusieurs causes : le parasitisme en est réel­lement une, mais dans bien des cas le seul régime alimentaire en est reponsable.

Devant cette diarrhée, il faut donc se garder de conclure trop vite et de se jeter sur le traitement que l'on croit approprié. En général, c'est là pur jeu de hasard, car on ne traite pas de la même façon vers et cocci­dies, et il est impossible sans autopsie de savoir s'il y a des vers, et sans examen microscopique s'il y a des coccidies.

Il faudra ne pas s'arrêter à la présence de cette diarrhée et considérer les deux autres éléments du problème :

‑ l'aspect général des oiseaux : vivacité crête rouge. La ponte est‑elle constante ou en augmentation ?

‑ l'importance de cette diarrhée par rapport aux excréments totaux.

Si les sujets sont en bon état et les diarrhées rares, il n'y a pratiquement pass à s'inquiéter, tout au plus à surveiller d'un peu plus près afin qu'une augmentation de la diarrhée ou un fléchissement de l'état géné­ral ne passent pas inaperçus.

Si les diarrhées sont nombreuses et si l'état de santé laisse à désirer (sujets maigres, baisse de ponte, crête pâle), on devra suspecter d'abord le parasitisme et tâcher de déterminer sa nature pour appliquer le traitement voulu.

Diarrhée rouge ou sanglante : cest la seule diarrhée vraiment caractéristique. Elle signe 99 fois sur 100 la coccidiose caecale aiguë, surtout entre quinze jours et quatre mois. Passé cet âge, elle peut être excep­tionnellement la conséquence d'une très grave entérite ou de maladies aiguës comme le choléra, la peste, etc... Moins exception­nellement, elle peut accompagner des cas graves de coccidiose intestinale.

De la diarrhée hémorragique, il faut rapprocher ce que les éleveurs décrivent souvent sous les termes de « filets de sang », « morceaux de chair », «morceaux d'intestin », que l'on peut voir dans les excréments des adultes. Ce sont. en général, de petites masses homogènes de teinte corail sale. Il s'agit là encore de colorations banales et bien que quelquefois on y ait trouvé des coccidies, nous pensons qu'il est impossible de faire un rapport entre ces colorations et la coccidiose.

 

AUTRES DIARRHEES

Nous arrivons donc à la conclusion qu'il ne faut pas, en général, attribuer une signification précise à la couleur d'une diarrhée. Une poule qui consomme beau­coup d'herbe a des excréments verts et cela est normal. Dans des crottes normales, cette coloration, est atténuée par la présence des urates blancs mais, qu'il y ait un peu d'eau en plus, les excréments deviennent liquides et leur teinte se déve­loppe : une telle poule pourra ainsi faire une diarrhée verdâtre (sinon verte) sans avoir le choléra. La diarrhée simple étant la liquéfac­tion des excréments par présence d'un excès d'eau, on peut ainsi avoir des diarrhées diversement colorées, sous des influences alimentaires, sans qu'il y ait lieu de porter un diagnostic autre que celui de "diarrhée". Certaines baies peuvent noircir les excréments et même provoquer à elles seules des diarrhées si elles sont laxatives, ce qui est fréquent.

D'autres aliments (comme le sorgho) peuvent donner des colorations rouges sans signification inquiétante.

 

CONCLUSION

 

A part la diarrhée hémorragique, il n'est pas de diarrhée caractéristique permettant à elle seule de poser un diagnostic. Les diarrhées et leurs couleurs constituent tout au plus un des éléments de ce diagnostic et nullement le plus important. C'est donc folie pour l'éleveur de vouloir en tirer des conclu­sions immédiates et en décluire le traitement à appliquer. Il faudra surtout tenir compte de l'état général et, s'il reste bon, rechercher la cause de la diarrhée dans l'alimentation et ne s'inquiéter que si les diarrhées sont abon­dantes et persistantes.

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