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15 octobre 2019 2 15 /10 /octobre /2019 17:55
L'habitat des aquatiques d'ornement

 

L’HABITAT DES AQUATIQUES D’ORNEMENT

 

L'eau douce pour nager el boire est indis­pensable aux oiseaux aquatiques d'ornement ; que ce soit de l'eau de canalisation qui se mélange lentement à l'eau de pluie ou bien l'eau d'une rivière, d'un ruisseau, d'un étang ou d'un lac, amenée à leur lieu de séjour, n'a que peu d'importance.

 

Cette eau doit, évidemment, être aussi pure que possible et ne pas contenir de déchets industriels ; pour les cygnes elle doit avoir au moins 1 m de profondeur, les oies et les canards se contentent de 40 cm.

 

Le passage subit de l'eau naturelle à l'eau de canalisation et vice versa n'a pas de mauvaises conséquences pour la santé ; les oiseaux aqua­tiques d'ornement sains supportent aussi faci­lement de grands changements de tempé­rature, grâce à leur couche de graisse protec­trice.

Nombreux sont encore ceux qui s'imagi­nent que les oiseaux aquatiques d'ornement doivent disposer d'une grande étendue d'eau ; rien de plus faux. Premièrement, un oiseau aquatique vit souvent dans la nature, sur un terrain très limité où il est obligé de pourvoir lui‑même à sa subsistance ; deuxièmement, la pratique a démontré qu'on peut obtenir d'excellents résultats d'élevage sur des surfaces relativement restreintes, à condition de fournir aux oiseaux de la nourriture variée.

 

Une nappe d'eau de 16 m2, entourée de quelques mètres de pelouse et/ou d'un taillis suffit à un couple de cygnes. Les oies et les canards se contentent de moins encore mais, comme toutes les espèces d'oies broutent, la superficie de l'herbage importe plus que celle de l'eau. Un petit bassin suffit à un couple de canards d'ornement.

Les oiseaux aquatiques d'ornement n'ont pas besoin d'abris coûteux pour la nuit ; de même qu'à l'état sauvage, ils préfèrent passer la nuit sur l'eau que sur la terre où d'innombra­bles ennemis les guettent. Par gel rigoureux et prolongé, ils doivent pouvoir disposer tous les jours d'eau dépourvue de glace, afin d'entre­tenir leur plumage en bon état. En toute cir­constance, la glande sécrétant la graisse doit fonctionner.

 

Plus le plan d'eau et son entourage sont vastes, plus grand est le nombre d'espèces d'aquatiques pouvant y vivre, A l'approche de la maturité sexuelle, chaque espèce a cependant besoin de sa propre zone de nidification, que le futur couple défendra âprement. A défaut de possibilités de s'isoler, des combats seront livrés, qui peuvent avoir des consé­quences mortelles. Surtout parmi les oiseaux de la même espèce, la rivalité est souvent acharnée ; bien des fois les cygnes n'impor­tunent pas les canards, mais poursuivent les oies. Les canards sont plus accomodants entre eux que les oies ; celles‑ci, une fois adultes, peuvent se combattre violemment au printemps. Le seul moyen efficace est d'ins­taller des grillages pour séparer les couples ; pour des oiseaux convenablement éjointés, un mètre de hauteur suffit.

Les bassins artificiels en béton ou en caoutchouc synthétique ne doivent pas avoir de rebords trop abrupts ni coupants car, par temps sec, quand le niveau de l'eau baisse, les poussins et même les oiseaux adultes ne pourront pas franchir cet obstacle. Chaque oiseau aquatique, bien qu'il séjourne volontiers dans son élément naturel, veut de temps en temps quitter l'eau pour s'ébrouer, vagabonder dans l'herbe ou s'étendre au soleiL

 

C'est pourquoi les oiseaux aquatiques d'ornement doivent pouvoir disposer, à côté d'un plan d'eau, d'un lopin de terre ferme, autant que possible planté d'herbe, de roseaux, d'iris et de jeunes arbres. Cette végé­tation les protègera du soleil trop violent en été, des averses, et du vent glacial en automne et en hiver. Cette bande de terre peut aussi servir aux oiseaux de lieu de nidification.

En général, les oiseaux aquatiques d'ornement ne détruisent ni les plantes, ni les fleurs ; ils leur sont, au contraire, utiles, car il dévorent les hannetons, les larves, les limaces, les moustiques et les mouches. Bien que les oiseaux aquatiques d'ornement s'attachent énormément à leur entourage et se rappellent exactement l'endroit fixe de leur nourrissage, leur instinct naturel les pousse souvent à se déplacer vers d'autres réservoirs d'eau. Pour les en empêcher, on peut entourer leur terrain d'un grillage en accordéon. Lorsque les oiseaux ne sont pas pourchassés et ne se livrent pas querelle, ils peuvent, surtout les cygnes, bénéficier d'une complète liberté après avoir bien appris à connaître le milieu ambiant.

Pour en savoir davantage sur la conduite de votre élevage, cliquez ici

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9 juillet 2019 2 09 /07 /juillet /2019 15:39
Troubles de l'appareil digestif du lapin

 

TROUBLES DE L’APPAREIL DIGESTIF DU LAPIN

 

Le lapin est un herbivore, et son appareil digestif occupe un volume considérable par rapport à son poids corporel total.

Ce tube digestif peut être le siège de troubles très variés dus à des parasites ou à des microbes. Très souvent, ces troubles sont complexes et font intervenir diverses causes au nombres desquelles l'alimenta­tion joue en général un grand rôle.

En effet, l'industrialisation de l'élevage a conduit à rechercher une augmentation du rendement et de la rapidité de la croissance par une alimentation plus riche, plus azotée. Les résultats cherchés ont été obtenus, mais souvent au détriment de la santé qui, avec ces aliments, tient à un équilibre bien plus précaire qu'avec une nourriture moins riche.

Une maladie comme l'entérotoxémie résulte souvent de ces déséquilibres alimen­taires. L'entérite mucoïde a souvent son point de départ dans les lésions causées par le parasitisme ou une alimentation irritante. Entérotoxémie et entérite mucoïde sont souvent combinées.

On voit que le problème est complexe et que l'étude et la description de cas simples, dans lesquels une seule maladie est en cause, ne permet pas toujours de comprendre ce qui résulte de la combinaison de plusieurs causes.

 

SYMPTOMES

 

Les symptômes consécutifs aux mala­dies et troubles intestinaux et stomacaux du lapin, se manifestent de diverses façons

 

Diarrhée ‑ Météorlsation

 

Chez les jeunes : coccidiose, entérite mucoïde, typhlite aiguë.

A tous âges : vers intestinaux, diarrhée simple.

Amaigrissement ‑ Paralysie du train arrière ‑ Grincements de dents

Chez les jeunes sujets, sont souvent les signes de la coccidiose intestinale.

Prostration Météorisation Arrêt de la lactation

Sont les symptômes de l'entérotoxémie chez la lapine.

‑ Un bruit de liquide semblable à celui d'une bouteille demi‑pleine quand on remue le lapin, signale un cécum à contenu liquide avec gaz qui peut accompagner coccidiose et entérotoxémie, typhlite aiguë et entérite mucoïde.

‑ Diarrhée à aspect de gelée caractérise l'entérite mucoïde.

 

LESIONS

 

A l'autopsie, on peut faire un certain nombre de constatations sur l'intestin et le cécum.

Intestin : congestion uniforme sur une longueur plus ou mains importante : possi­bilité de coccidiose.

‑ Taches blanchâtres, visibles par transpa­rence dans la paroi : coccidiose.

‑Taches hémorragiques : entérotoxémie.

‑ Contenu à aspect de gelée : entérite mucoïde (parfois avec ou sans congestion suite à la coccidiose).

‑ Nombreux petits nodules jaunâtres de 1 à 2 mm: pseudotuberculose.

‑ Petites vésicules le long de l'intestin : cysticercose.

Cécum : taches rougeâtres, contenu sec : entérotoxémie ‑ contenu liquide : typhlite.

Colon : présence de gelée uniquement dans le colon : entérotoxémie ; également dans l'intestin : entérite mucdide.

Important : ces diverses lésions et leurs causes sont données à titre d'orientation du diagnostic, qui ne peut être fait avec une certitude valable, que si plusieurs lésions et symptômes de la maladie peuvent être observés. Un seul symptôme ou lésion ne peut entraî- ner qu'une présomption.

 

EVITER LES ERREURS

 

GROS VENTRE ou METEORISATION :cela ne signifie pas "coccidiose", car il y a de nombreuses causes de gros ventres et, en général, la coccidiose ne cause pas de gros ventre". D'autre part, les affections intestinales et la coccidiose, ne sont pas dues aux aliments frais. Cependant, ceux‑ci, donnés en excès et surtout les végétaux jeunes et tendres, peuvent fermenter et causer une météorisation, par distension de l'estomac.

C'est la METEORISATION SIMPLE, par surcharge alimentaire. On pourrait tenter de la traiter par injection dans l'estomac, à travers la peau, de météorifuges employés chez les ruminants, dans des cas sem­blables ; cependant, le plus souvent, il suffit de forcer le malade à courir pour provoquer des mouvements abdominaux qui, en général, le libèrent.

Ce genre d'accident est surtout fréquent avec de jeunes légumineuses fraîches comme le trèfle ou la luzerne.

Pour en savoir plus, et pour toujours améliorer vos conditions d'élevage, cliquez ICI

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15 avril 2019 1 15 /04 /avril /2019 18:29
Préparer minuteusement la poussinière.

 

PREPARER MINUTIEUSEMENT LA POUSSINIERE

 

Il nous parait indispensable d'apporter le maximum de soins à la période de crois­sance des futurs reproducteurs, et par con­séquent de préparer minutieusement la pous­sinière qui doit les recevoir.

 

Cette poussinière doit être assez vaste pour loger les poussins, à faible densité de population. Considérez que huit animaux par mètre carré est un maxi­mum.

‑ bien aérée, soit avec air pulsé, soit avec ventilation statique, mais alors les ouvertu­res seront placées le plus haut possible et le lanterneau sera muni de fermetures régla­bles à volonté.

‑ bien éclairée, mais sans excès. Les poussinières trop lumineuses, surtout lorsque les rayons du soleil y pénètrent directe­ment, ont tendance à créer dans les bandes élevées, un nervosisme exagéré avec pour conséquence immédiate picage et canniba­lisme.

‑ munie d'une installation électrique à ré­glage horaire, afin de pouvoir appliquer éven­tuellement une «programmation lumineuse retard» sur les sujets nés hors saison.

 

En outre, il convient d’apporter le plus grand soin au chauffage des poussins. En effet, les refroidissements dus aux écarts de température durant les premiers jours de vie, se traduisent dans l'or­ganisme de l'animal par une néphrite chroni­que, souvent inapparente et sans mortalité anormale. Ainsi marqués d'une insuffisance rénale irréversible, les jeunes reproducteurs deviennent des «urémiques en puissance», et plus tard les coccidioses et autres mala­dies, ou même certains médicaments vien­nent aggraver cette lésion des reins et affec­ter plus gravement la productivité du chep­tel. Donc, la régularité du chauffage des pre­mières semaines de la vie du poussin, ayant des conséquences importantes sur son futur comportement en reproduction, vous avez intérêt à bien vérifier le fonctionnement des éléments chauffants avant la mise en place, et prendre toutes dispositions pour que leur service soit parfait.

 

Pour le nettoyage et la désinfection des poussinières, nous vous conseillons, en plus des lavages classiques et des blanchiments antiseptiques et insecticides, de procéder à une désinfection soignée après un nettoyage approfondi.

 

Pour le sol, les solutions d'ammoniums quaternaires restent valables, ainsi que le carbonyi pour toutes les parties en bois.

 

Nous pensons utile de vous mentionner ici les normes classiques de matériel d'élevage :

Mangeoires : jusqu'à 1 mois : 1 m. 25 de mangeoires pour 50 poussins, modèle premier âge ;

‑ de 1 à 2 mois : 1 m. 75 de mangeoires pour 50 poussins, modèle deuxième âge;

‑ de 2 à 3 mois : 2 m. 50 de mangeoires pour 50 jeunes sujets, modèle deuxième âge.

Abreuvoirs : jusqu'à 1 mois : 1 abreuvoir pour 50 poussins ;

‑ de 1 à 3 mois : 2 abreuvoirs. Si l'on utilise des abreuvoirs automatiques, l’inter­position d'un réservoir dans le circuit des abreuvoirs automatiques, simplifie considé­rablement les problèmes de traitement dans l'eau de boisson .

Electricité : 1 watt pour 3 ou 4 poussins. En ampoules 60 watts au minimum, placées à hauteur convenable pour faciliter le net­toyage, et munies d'un abat‑jour plat de 30 cm. de diamètre.

Pour savoir comment conduire en permanence votre élevage dans les meilleures conditions, cliquez ICI

 

 

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7 mars 2019 4 07 /03 /mars /2019 18:10
Principes fondamentaux pour obtenir de beaux pigeons

 

PRINCIPES FONDAMENTAUX

POUR OBTENIR DE BEAUX PIGEONS

 

Elever des pigeons représente un travail à multiples facettes, les unes aussi intéres­santes que les autres : la saison de repro­duction, les espérances basées sur la croissance des jeunes, la période des expositions, les prix remportés, le oiseaux à vendre ou à acheter. L'éleveur est toujours dans l'attente de franchir une nouvelle étape.

 

Le fait d'acheter et de vendre des animaux implique un certain degré de connaissances en fonction de la position que l'on occupe. Ainsi, le vendeur désire se débarrasser de ses oiseaux en trop vers la fin de l'année, alors que l'acheteur peut patienter jusqu'en février ou mars sous prétexte d'économiser l'équivalent de deux mois de nourriture. Une entente entre les deux parties s'avère donc nécessaire dès le départ.

 

Cependant, mieux vaut ne pas trop attendre sinon on risque de manquer de bonnes affaires. Concrètement, si l'acquéreur recherche la possibilité de produire des sujets de concours, il vaudra mieux qu'il trouve un arrangement avec un éleveur remportant des prix de manière régulière dans les expositions. Cet accord aura lieu aux alentours du mois d'août ou septembre. En réalité, certains acheteurs désireux de se procurer des pigeons bagués de qualité, règlent leurs affaires un an à l'avance, faute d'avoir obtenu ce qu'ils cherchaient au moment voulu.

 

Il est également imprudent d'attendre le printemps en pensant que les oiseaux seront moins chers, d'autant plus qu'il sera nécessaire de payer leur nourriture pendant tous ces mois. Les oiseaux dépareillés sont toujours plus faciles à écouler, surtout lorsqu'il s'agit de mâles. Mais trouver un bon couple est loin d'être aisé. Certaines années sont réputées pour être des années à"femelles", lorsque celles‑ci semblent être plus nombreuses que les mâles.

 

Les prix ? Bien entendu, ils dépendent du vendeur. Il arrive que la valeur d'un pigeon s'il est sain et représentatif de sa race soit multipliée par cinq, laquelle valeur est doublée s'il présente des qualités de reproducteur incontestables, et doublée à nouveau s'il se révèle être un excellent sujet de concours. Néanmoins, les éleveurs préfèrent généralement céder leurs animaux à des prix plus raisonnables.

 

Tout ceci est fonction du tri impitoyable ou non que l'on pratique. Il peut arriver que deux éle­veurs qui produisent un nombre similaire de jeunes appartenant à la même race et variété, réalisent pourtant des ventes très diffé­rentes ; ceci s'explique par le fait que le premier procède à un tri sévère de façon permanente et que le second néglige cet aspect des choses.

Le meilleur endroit pour créer un stock son propre élevage se trouve chez les éleveurs et les exposants reconnus. Acheter par l'intermédiaire de petites annonces est risqué. La même observation s'applique aux marchés d'animaux vivants, en particulier à cause du danger représenté par des maladies comme la paramyxovirose et la paratypho­se.

 

Alors répétons-le : il est bien préférable de ne pas attendre que le vendeur vous expédie les oiseaux, d’autant plus que le coût du transport est élevé.

 

Dans la plupart des cas, il est presque meilleur marché de passer un arran­gement avec le vendeur pour aller chercher vous-même les sujets sur place.

 

Il y a des avantages considérables à pro­céder de la sorte. On peut voir ce qu'on achète ; il est également possible de se rendre compte de la qualité des oiseaux par rapport au standard et d'examiner les spécimens que l'éleveur garde pour lui, d'observer la manière dont il les conserve, dans quelles conditions ils sont logés et nourris, le type de perchoirs mis à leur disposition, etc...

Parler avec l'éleveur durant un quart d'heure vous en apprendra plus que tout ce que vous pourrez glaner après la lecture de tel livre ou de tel article au fil des semaines.

 

Peut‑être êtes‑vous déjà un éleveur établi n'ayant pas encore rencontré le succès ? Avant de faire partie des amateurs déçus, posez‑vous les questions suivantes:

Vos oiseaux sont‑ils à la hauteur ? Leur distribuez‑vous régulièrement de la nourri­ture ? Pensez‑vous à renouveler leur eau de boisson tous les jours, et même deux fois par jour lorsqu'il fait chaud ? Etes‑vous confronté à un problème de surpeuplement ? (n'installez pas plus d'oiseaux que votre pigeonnier ne peut en abriter dans des conditions acceptables, avec des perchoirs et des mangeoires appropriés). Avez‑vous fait reproduire vos animaux toute l'année ?

Il est plus difficile d'y arriver après le plein été. Permettez à vos pensionnaires de se reposer et de prendre leur temps pour muer. Séparez les sexes à cette époque de l’année si vous pensez que cela vous aidera. Certaines personnes font cela dès la fin du mois de mai quand elles estiment avoir produit suffisamment de jeunes pour leurs besoins.

 

Le pigeonnier est‑il sec et bien aéré ? Souvenez‑vous que l'air vicié remonte ; on n'est pas toujours en mesure de "percevoir" l'odeur du pigeon. Seule une ouverture sur le devant, avec les trois autres côtés fermés, peut fournir une bonne aération. Un pigeonnier conçu de la sorte peut également protéger de l'humidité durant la période hivernale. Même une simple petite ouverture dans le fond et sur les côtés est préférable à une absence totale d'ouverture, pour permettre à l'air intérieur de s'échapper, avec ne serait-­ce qu'une bouche d'aération sur le devant.

 

Les oiseaux bénéficient‑ils d'assez de soleil, que ce soit dans le pigeonnier lui-­même ou dans la volière contiguë. Une bonne volière doit avoir un toit solide afin de sauvegarder les pigeons de la pluie et de la neige et leur permettre d'accéder à l'air frais pendant les mauvais jours. Un toit débor­dant protège encore des déjections des moineaux et s'avère être une garantie contre les chats.

 

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29 novembre 2018 4 29 /11 /novembre /2018 18:20
La bonne manière de se procurer des lapins de qualité

 

LA BONNE MANIERE DE SE PROCURER

DES LAPINS DE QUALITE

 

Que vous ayez à choisir des la­pins pour une exploitation commerciale ou pour un élevage d'amateur, vous trouverez ci‑après des conseils qui devraient vous empê­cher de tomber dans quelques erreurs com­mises fréquemment.

 

- Préparez d'abord les clapiers. Etudiez toute la littérature que vous pourrez vous procurer et assurez‑vous que les clapiers sont prêts avant que les animaux n'arrivent. Cela peut paraître élémentaire, mais certains dé­butants sont tellement occupés à choisir et à acheter leurs lapins que les clapiers ne sont pas terminés en temps utile. Efforcez-vous de ne pas vous trouver dans l’obligation de laisser vos sujets dans des caisses aména­gées temporairement. Un nouveau logement, un nouveau propriétaire, un nouveau régime d'alimentation, tout cela demande une acco­modation pour les nouveaux lapins. Un bon clapier est une des choses à avoir pour faci­liter ce changement d'existence.

 

- Documentez‑vous. Il faut apprendre à con­naître les bons lapins. Cela exige une étude appronfondie avant d'effectuer vos achats. Ne croyez pas tout ce que vous dit le voisin. Apprenez à distinguer un bon lapin d'un la­pin médiocre. Ecoutez ce que disent les éleveurs qui ont la réputation d'être qualifiés pour donner de bons conseils. La propreté et la bonne hygiène de leur clapier, leur qua­lité de membres d'une organisation et leur activité dans leur club, leur participation aux expositions, leur réputation auprès de leurs camarades éleveurs, tout cela vous indique qu’ils sont en mesure de vous apporter l'aide la plus efficace. Un véritable éleveur prendra le temps de vous renseigner. Il vous montrera ses spécimens en vous indiquant leurs points faibles et leurs bons côtés. Il ne vous dira pas que son trou­peau est parfait. il n'y a pas de sujets par­faits. Méfiez‑vous de  l'éleveur qui semble prendre plus d'intérêt à vous vendre un sujet qu'à vous aider à vous instruire.

 

- Visitez les expositions. Vous avez là la plus belle occasion de voir le meilleur de la qualité dans tous les domaines. Vous pou­vez faire d'intéressantes comparaisons, car les animaux sont très bien placés pour être vus. Juger un lapin ne consiste pas seule­ment à le regarder. Les indications que donne le juge pour l'ex­posant donnent une excellente occasion d'ap­prendre plus en peu de temps que n'importe où ailleurs.

Ne vous pressez pas cependant d'acheter votre contingent à un éleveur qui a eu du succès à une exposition. Assurez‑vous qu'il fait montre de qualités constantes à des con­cours différents. Il vaut beaucoup mieux acheter votre contingent à un homme qui élève ses lau­réats qu'à celui qui les achète.

 

- Débutez avec des sujets jeunes. L'âge le plus avantageux à choisir est sans doute 4 à 5 mois. Quand le lapin a atteint quatre mois il a déjà passé l'âge dangereux auquel il était le  plus sujet aux maladies ou aux malai­ses intestinaux.. Quelques éleveurs compé­tents suggèrent de commencer avec des su­jets adultes ou des lapines accouplées. Mais cela est beaucoup plus coûteux, et en cas de perte, celle‑ci est plus sensible, En démar­rant avec des sujets partiellement dévelop­pés, vous avez le temps d'étudier leur carac­tère leurs habitudes et leurs besoins avant que le programme de la production et ses complications n'apparaissent.

 

- Etudiez la publicité. Evitez les réclames qui semblent faire des offres exagérées. Ne vous attendez pas à acheter un lapin de qua­lité à bas prix. Il y a toujours chez un lapin dont l'étiquette est bon marché, quelque chose qui ne va pas et qui peut vous échapper. Si vous écrivez à un annonceur, expliquez lui en détail ce que vous désirez sous le rapport de l'âge, de la couleur, du sexe et de la qualité. Si vous savez ce que vous voulez, décrivez le en détail.

 

- Voyez le lapin avant tout. Cela vous sera de grande utilité de voir le lapin de vos pro­pres yeux avant de vous engager. Cela vous évitera beaucoup des désagréments des commandes par la poste, et vous four­nira aussi l'occasion de visiter l'installation du vendeur. Choisissez vos sujets dans un élevage bien conçu. Les sujets que vous emporterez chez vous auront des chan­ces meilleures de rester en bonne santé et d’évoluer favorablement. Ren­seignez vous sur la santé des parents. Toute faiblesse qui apparaît chez les géniteurs peut réapparaître chez les rejetons. Demandez de combien de petits se composent les portées, et combien elles pesaient au sevrage. Cela vous donnera une indication pour la produc­tion. Une lapine qui ne peut élever que trois ou quatre petits n'est pas une bonne nour­rice. Le succès général de votre entreprise dépendra de la façon dont vos animaux pourront produire.

Vérifiez la qualité des mâles de la portée. Une bonne homogénéité dans une portée est un gros avantage. Si vous ne choi­sissez que le seul bon jeune d’une portée, beaucoup de ses rejetons pourront ressembler à leurs frères ou soeurs de qualité inférieure.

Assurez‑vous que les sujets que vous avez choisis ne montrent aucun signe de  maladie.

La loyauté, l'honnêteté et la franchise doi­vent être mutuelles et partagées par les deux parties.

 

- Evitez les chocs (stress). Avec les animaux que vous avez achetés, prenez un peu de la nourriture à laquelle ils sont habitués. Si vous devez modifier leur régime, utilisez cette pe­tite quantité pour habituer le lapin à votre nourriture aussi graduellement que possible. Au début il vaut mieux sous‑alimenter que sur‑alimenter. Cela vous aidera à vous faire une idée de son appétit. Mettez le dans un clapier de même dimension et si possible sur une litière semblable à celle à laquelle il est accoutumé. Si vous avez choisi un animal de 4 à 5 mois comme nous vous l'avons conseillé, il grandit encore rapidement. Prenez toutes précautions pour qu'il ne cesse pas de grandir à cause du changement soudain d'ambiance. Un animal actif ayant bon appétit, surmontera la transi­tion d'une manière satisfaisante.

 

- Quel prix devez‑vous payer ? On de­mande souvent: «Que dois‑je prendre pour ce lapin ?» ou «Que dois‑je payer ?». Ce sont là des questions délicates. C'est au pro­priétaire de décider la valeur de l'animal pour lui et pour les autres. Ce que vous pouvez payer dépend de l'utilité qu'il aura pour vous. Sa valeur dépend des qualités de fourrure, de couleur, de type qu'il possède et que vous recherchez.

 

- Oubliez ses succès d'exposition et payez le prix que vaut un animal qui cadre avec votre programme d'élevage. Comme vous pouvez le constater, il est difficile de fixer un prix.

- La responsabilité du vendeur est limi­tée. La garantie de satisfaction n'est pas va­lable à perpétuité. Aucun vendeur ne peut garantir la bonne santé ou la faculté de pro­duction des mois après que votre achat. Si une lapine ne produit pas, si le lapin est stérile, ce sont des éventualités que vous devez prendre sur vous. N'attendez pas des arrangements en raison de circonstan­ces qui échappent au contrôle du ven­deur.

Celui‑ci doit s'assurer que le lapin n'est pas surfait et doit vous donner les indications nécessaires à son sujet mais en de­hors de cela, le reste vous incombe.

Pour en savoir plus afin de toujours mieux conduire votre élevage, cliquez ICI

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21 septembre 2018 5 21 /09 /septembre /2018 17:03
Pour éviter les nids au sol.

 

POUR EVITER LES NIDS AU SOL

 

Tous les colombiculteurs, quelle que soit l'importance de leur élevage, connaissent cet inconvénient qui se manifeste toujours plus ou moins dans les volières.

 

On a cru un moment que la solution du pro­blème suivrait l'utilisation des sols en grillage. En fait, ces derniers n'ont fait que limiter la ponte au sol, sans l'éliminer complètement. Il nous semble donc intéressant de rapporter ici un procédé qui nous a été indiqué par un pro­fessionnel, et qui constitue paraît‑il, une solu­tion radicale. Pour qui connaît les moeurs du pigeon, il s'agit en tout cas d'une méthode tout à fait logique, mais encore fallait‑il y penser.

 

Le mâle, c’est bien connu, choisit d'autorité l'emplacement du nid, ne laissant dans ce domaine, strictement aucune initiative à la pi­geonne qui se trouve contrainte de pondre à l'endroit précis que son tyrannique époux con­sidère comme sa propriété, et qu'il défend tou­jours avec une énergie extraordinaire. C'est d'ailleurs lui qui assure entièrement la cons­truction du nid, la femelle ne consentant à l'aménagement de ce dernier qu'après la ponte, et une fois l'incubation commencée.

 

Le mâle conquiert généralement de haute lutte la zone qu'il estime lui appartenir, et n'hé­site pas à tenter sa chance ailleurs, dans l'es­poir de s'attribuer le plus de place possible, sans doute en vue de nouvelles couvées. On sait en effet, que le pigeon répugne à nicher deux fois au même endroit.

Dans son désir de conquête, il peut donc arriver qu'un màle s'attribue plus de place qu'il ne lui en faut pour reproduire dans de bonnes conditions. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il est vivement recommandé de ne jamais laisser ouverts plus de cases ou de casiers doubles qu'il n'y a de couples. Malgré cette précaution, il est très fréquent, sinon systéma­tique, que les derniers couples mis en place soient pris à partie lorsqu'on décide de les intégrer à l'ensemble du lot, par les mâles du voisinage déjà installés.

 

Même s'ils ont été tenus enfermés pendant un certain temps dans le nichoir choisi par l'éleveur, les nouveaux arrivants se trouvent désorientés lorsqu'ils peuvent évoluer pour la première fois dans la volière. Cette faiblesse est évidemment exploitée par les " anciens ", et le nouveau couple a alors beaucoup de dif­ficultés à rester maître de sa case, ou a plus forte raison de ses casiers qu'il a du mal à repérer d'emblée, tant ils ressemblent aux au­tres.

 

Il s'ensuit une pagaille due au fait que les nouveaux se trompent facilement de nichoir, tandis que les anciens voient dans les casiers récemment ouverts, une nouvelle possibilité de conquête territoriale. Tout cela ne manque pas d'entraîner des disputes, avec pour con­séquences la perte de nichées (oeufs cassés, petits écrasés), et aussi le fait que, souvent, les nouveaux couples se trouvent chassés de ce qui aurait dù être leur lieu de reproduction.

 

Au fur et à mesure qu'ils prennent de l'assu­rance dans leur nouveau milieu, les mâles vont alors livrer bataille ailleurs pour tenter de s'approprier un nichoir. Ceux qui n'y parvien­nent pas, parce qu'ils sont moins agressifs, finiront par inciter leur femelle à pondre sur le sol, ce qui pour l'espèce , est un acte contre nature.

 

Pour éviter d'en arriver là, l'idée consiste à introduire dans un parquet de reproduction, tous les couples en même temps, en veillant bien que tous les sujets, et surtout les mâles, aient atteint la maturité sexuelle. Aucun d'eux n'arrive alors en pays conquis, et chacun au contraire, ne cherchera qu'à préserver sa place, au lieu d'essayer de prendre celle de son voisin. Cette méthode permet en outre d'éviter les troubles que nous avons décrits, et qui sont inhérents à la mise en place des cou­ples en plusieurs fois.

 

Bien entendu, ce procédé intéresse surtout les élevages d'une certaine importance, mais c'est là aussi que les oeufs pondus au sol constituent un vrai problème.

 

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14 août 2018 2 14 /08 /août /2018 18:20
Loger les volailles en fonction de la température

 

LOGER LES VOLAILLES EN FONCTION

DE LA TEMPERATURE

 

 

Il est généralement admis qu'avec des races légères de type Leghom, la tempéra­ture peut descendre jusqu'à + 4 ou + 7 de­grés centigrades et y demeurer sans que la production d'oeufs soit atteinte. Il est éga­leent admis que le rendement alimentaire diminue sensiblent au‑dessous de + 12 de­grés centigrades. Mais, les résultats des expériences sont inconstants.

 

Ces différences proviennent vraisembla­blement de la diversité des conditions expé­rimentales. La conception des bâtiments, l'importance de l'isolation en agissant sur la température des parois, le degré hygromé­trique, la densité des animaux au mètre car­ré, les fluctuations diurnes de température constituent autant de facteurs souvent diffi­ciles à analyser et dont l'action directe sur la production n'est plus à démontrer.

 

Il semble donc se dégager deux solutions dans le logement des pondeuses. Une pre­mière solution étant de construire des pou­laillers dits " ouverts " et la deuxième des poulaillers dits " fermés ".

 

QU'ENTENDONS‑NOUS PAR POULAILLERS OUVERTS ?

 

On peut définir le poulailler " ouvert comme un bâtiment sans système de venti­lation où l'air circule à volonté et dont la température diffère peu de la température extérieure.

 

Il peut être muni d'un toit à double pente ou d'un toit à simple pente. Dans ce der­nier cas, le poulailler peut être un simple abri muni sur trois côtés de murs en paille, dont le quatrième côté, situé au Sud, est grillagé sur sa partie haute et muni à la base d'un sous-bassement en planche d'un mètre de haut environ. Ce sous-bassement sert essen­tiellement à protéger les animaux du vent et du soleil.

 

Si le bâtiment comporte un toit à double pente, l'entrée d'air se fait sur toute la lon­gueur du bâtiment, de chaque côté, par une ouverture d'environ 30 à 40 centimètres de hauteur, ménagée entre le haut des murs et le toit.

 

Avec ce type de poulailler, il il n'existe pratiquement pas de problème de ventila­tion. Elle est maximum et le volume d'air admis dans le bâtiment peut être considéra­ble par temps de vent, ce qui explique que les litières demeurent en bon état durant l'hiver.

 

Ces bâtiments conviennent avant tout dans toutes les régions où la température descend rarement au‑dessous de ‑ 5 de­grés centigrades. Ils doivent être conçus en sorte que les animaux ne se trouvent pas directement exposés aux courants d'air et de manière à éviter une trop grande pé­nétration des rayons solaires, dans les ré­gions très ensoleillées.

 

Leur emploi est à recommander chaque fois qu'une production maximum n'est pas recherchée durant les mois de janvier et février. Leur principal avantage est de de­mander moins d'investissements et de sup­primer tout problème de ventilation et de condensation.

 

POULAILLERS DITS « FERMES »

 

Dans les poulaillers que nous avons défi­nis comme étant des poulaillers fermés, le

premier but à rechercher doit être l'obten­tion à l'intérieur du bâtiment d'un état hygro­métrique satisfaisant et d'une température moyenne supérieure à celle de l'extérieur avec un écrêtage sérieux des températures minimales. De tels bâtiments ne peuvent se concevoir sans isolation.

 

Dans un poulailler de ce type et durant l'hiver, la chaleur sensible dégagée par la poule doit servir :

- à compenser les pertes caloriques du bâtiment par les murs, le toit et les surfaces vitrées ;

‑ à réchauffer l'air introduit par la ventila­tion pour l'amener à la température inté­rieure ;

‑ à fournir la chaleur nécessaire à l'éva­poration d'une partie de l'eau excrétée dans

les fèces, l'autre partie demeurant dans la litière ou la fosse à déjection.

Or. une poule exporte la chaleur qu'elle produit de deux façons différentes :

‑ elle peut l'exporter directement par échauffement de l'air qui l'entoure. Cette forme est appelée chaleur sensible et est utilisable pour le chauffage du bâtiment ;

‑ elle peut aussi l'exporter inclirectement, sous forme de chaleur de vaporisation de l'eau au niveau des poumons. C'est la cha­leur latente qui, elle, n'est pas récupérable.

On conçoit aisément que le renouvelle­ment d'air et la différence entre les tempé­ratures intérieures et extérieures du pou­lailler, pourront être d'autant plus impor­tants, qu'il y aura plus de chaleur sensible dégagée et que cette chaleur sera peu utili­sée pour compenser les déperditions calori­ques du bâtiments. Autrement dit, un pou­lailler de ce type se comportera d'autant mieux :

‑ que l'isolation sera plus importante

‑ et que le nombre de poules au mètre carré sera plus grand.

 

Il devra posséder, en outre, un système de ventilation bien étudié.

 

Un tel bâtiment devra être adopté pour tous les types de poules dans les régions froides.

 

QUE POUVONS‑NOUS CONCLURE ?

 

En ce qui concerne l'action de la tempé­rature, retenons :

‑ que la poule est relativement plus sensi­ble à la chaleur qu'au froid ;

‑ que, durant les périodes froides, la qua­lité de l'oeuf est toujours excellente, contrai­rement à ce qui se passe durant les pério­des chaudes, mais que le rendement ali­mentaire baisse au fur et à mesure que la température descend au‑dessous de + 12 degrés centigrades ;

‑ que ce chiffre est valable pour les races légères et est inférieur pour les races plus lourdes ;

‑ enfin, que la ponte baisse aux basses températures aussi bien qu'aux fortes tem­pératures.

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2 juillet 2018 1 02 /07 /juillet /2018 16:06
Les qualités d'un bon clapier

LES QUALITES D’UN BON CLAPIER

 

LE CLAPIER DOIT ETRE SEC

 

L'humidité est une des plus ferventes adversaires de la gent cunicole, incommo­dant non seulement le lapin qui aime s'éten­dre entre ses repas, mais aussi et surtout favorisant l'éclosion et la contagion des maladies.

Pour réduire l’humidité à l’intérieur du cla­pier, il est indispensable en premier lieu d'assurer le mieux possible l'écoulement des urines. Le minimum que l'on puisse faire à cette intention est, si la case consiste en une simple caisse, de percer son fond de trous. Mais c'est en réalité insuffisant, et l'on ne saurait trop recommander de cons­truire le fond des cases en matériaux imper­méables, (bois recouvert de zinc, plaque de fibro‑ciment, etc ... ) en lui donnant une légère pente d'avant en arrière (3 à 4 centimètres). Sur ce fond sera posé un cadre en bois amovible, sur lequel seront cloués des liteaux de coupe trapézoïdale distants de 1,5 cm à leur base et de 0,5 cm à la surface supérieure, avec un grillage à mailles fines. C'est sur cette sorte de calle­botis ou sur ce grillage que vivront les animaux. Leurs urines tomberont sur le fond imperméable et s'écouleront au dehors dans une goulotte prévue à cet effet. De plus, le cadre étant amovible, le nettoyage de la case sera facilité.

Lorsque les cases ne sont pas super­posées, on peut à la rigueur supprimer le double fond imperméable ; les urines tom­bent alors directement sur le soi. En suréle­vant suffisamment les cases, il est commode, en plaçant en‑dessous un matériau absorbant, de maintenir le sol propre par des nettoyages fréquents.

Une autre cause de l'humidité provient des précipitations atmosphériques, lorsque le clapier est placé à l'extérieur. Dans ce cas, il faut non seulement rendre les parois des cases parfaitement étanches (couvre‑joints, planches bouvetées) mais aussi prolonger le toit par un auvent suffi­samment grand pour empêcher la pluie ou la neige de pénétrer dans les cases.

Favorisent enfin l'humidité, une expo­sition au nord et certains matériaux, telles les pierres poreuses, si le clapier est en maçonnerie et souvent aussi le ciment, surtout si les parois sont épaisses. La vapeur d'eau provenant de la respiration des lapins se condense sur les parois et ruis­selle à l'intérieur lorsque la température est basse. Pour la construction d'un clapier, les matériaux à préférer sont ceux qui sont les plus isothermes.

 

LE CLAPIER DOIT ETRE AERE ET SUFFISAMMENT ECLAIRE

 

Ces deux conditions complètent heu­reusement la première. Il est bien évident en effet que si elles sont réalisées, l'état de sécheresse du clapier sera plus facile à maintenir ; d'autre part, l'état sanitaire des animaux y gagnera. Mais qui dit aération ne dit pas courants d'air. Ceux‑ci sont à éviter très soigneusement.

En pratique, cela nous amènera à munir les cases de portes largement grillagées, facilitant la circulation de l'air et la pénétra­tion de la lumière. Quant à la quantité de cette dernière, s'il s'agit d'un clapier intérieur, un hangar clair sera parfait. Si le clapier doit rester dehors, nous l'orienterons de préférence à l'Est.

Ce faisant, les lapins profiteront des rayons du soleil levant, tout en évitant les rayons brûlants de l'été. Ils craignent en effet la trop grande chaleur. Quant au froid, notons‑le ne passant, les lapins le suppor­tent bien ; cependant il est préférable de protéger les cases des vents glacés et d'éviter que la température y descende au­-dessous de zéro, ce qui provoquerait tout au moins le gel de l'eau de boisson, et d’autres inconvénients.

 

LE CLAPIER DOIT ETRE TRES FACILE A NETTOYER

 

La propreté des cases est nécessaire ; il faut changer fréquemment les litières, désinfecter régulièrement et immédiatement si les maladies se déclarent. Pour plus de commodités, nous munirons les cases de portes amovibles, (nous savons déjà qu'elles doivent être larges) : nous éviterons d'y laisser subsister des recoins inaccessi­bles. Les clapiers entièrement démontables sont particulièrement à recommander.

 

LE CLAPIER DOIT ETRE D'ACCES ET DE SERVICE FACILES

 

En cuniculture, l’oeil du maître, comme partout, est indispensable. C'est en surveillant ses élèves régulière­ment qu'on décèlera à temps la maladie, qu'on séparera des batailleurs, qu'on remé­diera à telle ou telle imperfection. La distri­bution de la nourriture est une opération importante qui doit être faite, si possible, à heuresfixes et soigneusement.

Or , si pour parvenir au clapier il faut parcourir un trop long chemin sous la pluie, patauger dans la boue, se faufiler dans des portes étroites, il y a de grandes chances pour que la négligence fasse place à l'atten­tion et aux soins nécessaires. Placez donc votre clapier dans un endroit facilement accessible en tout temps. S'il est à l'exté­rieur, ne craignez pas d'allonger l'auvent dont nous avons parlé pour que vous ayez toujours les pieds au sec.

Si votre clapier a quelque importance, vous‑avez avantage à cimenter le sol sur lequel il repose et à prévoir sur le devant, une allée couverte par l'auvent et également cimentée. Ayez d'autre part à proximité, votre réserve de nourriture (paille etr foin notamment) ainsi qu’un local  où vous pourrez préparer les aliments.

 

LE CLAPIER DOIT ETRE VASTE

 

Prisonnier et passant souvent toute son existence en cellule, le lapin apprécie l'espace et en profite. Vous avez certaine­ment remarqué combien, lorsqu'il est en bonne santé, il aime bondir dans sa case ; il en fait habilement le tour en quelques sauts. Ainsi a‑t‑on intérêt à ne pas le tenir trop à l'étroit.

Les jeunes en voie de croissance gagneront beaucoup à pouvoir développer leurs muscles par un peu d'exercice. C'est pourquoi il faut prévoir pour une case les dimensions intérieures suivantes : longueur = 70 cm ; profondeur = 60 cm ; hauteur = 50 cm. Ce sont là des dimensions moyennes. Elles devront être augmentées si l'on élève des lapins de grande taille, tels que les Géants des Flandres. Elles pourront être réduites pour les petites races : Noir et Feu, Petit Russe, par exemple. C'est surtout la longueur qu'il y aura lieu d'augmenter ou de diminuer.

Nous vous conseillons de toute façon de ne pas donner à la profondeur plus de 60 cm. La raison est facile à comprendre. Vous aurez souvent à saisir un lapin pour le sortir de sa case. Les cases d'engraissement devront être plus étroites. L'animal alors complète­ment développé, prendra d'autant plus vite la graisse qu'il aura moins l'occasion ou la possiblité de gambader.

En revanche, pour mettre bas et élever leur portée, les lapines ont besoin de cases plus vastes. Nous ne saurions trop recom­mander dans ce cas l'usage des cases doubles, qui d'ailleurs rendent de multiples services. Une case double possède tout simplement une longueur double d'une case ordinaire. Une cloison mobile placée au milieu la sépare en deux. En retirant cette cloison, on dispose en temps opportun de la surface nécessaire à plusieurs animaux. Le clapier sera heureusement complété par des parcs pour jeunes.

 

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5 juin 2018 2 05 /06 /juin /2018 17:54
CE QUI PEUT INFLUENCER LA PONTE

 

CE QUI PEUT INFLUENCER LA PONTE

 

Influence de l'alimentation

 

Pour autant qu'elle en soit génétique­ment capable, une poule ne peut fournir un nombre important d'oeufs que si elle reçoit en permanence une ration alimentaire équi­librée, avec notamment un taux de protéines de qualité de l'ordre de 16%, et un apport suffisant en vitamines et minéraux.

 

Une perturbation

 

La perturbation qui provient d'un trau­matisme, c'est‑à‑dire une lésion interne ou externe provoquée par la violence, l'effroi ou le déplacement des volailles, le changement d'habitat, cause un arrêt de ponte.

Le fonctionnement de l'ovaire est entra­vé par ces incidents. Il suffit qu'un chien inconnu passe à travers un troupeau de pon­deuses qui s'affolent, pour que la ponte tombe de 50 % dans la semaine ; les poules les premières affectées sont celles qui ont pondu ce même jour.

L'accès des poulaillers doit être défen­du à toute personne étrangère au service. Toute personne qui approche les poules doit être éduquée, formée au travail particulier de l'entretien des bâtiments et du matériel d'élevage, et avoir un caractère doux.

 

L'envie de couver

 

La pondeuse se repose après avoir donné une série d'oeufs ; son instinct peut la pousser à couver. Nous avons remarqué que les meilleures pondeuses d'hiver sont les couveuses, celles qui persistent à rester sur le nid, leur dernier oeuf pondu, la série étant épuisée.

Il s'agit pour l'aviculteur de s'en rendre compte et d'employer les moyens ordinaires pour découver la poule, moyens qui, encore une fois, ne sont pas ceux que la tradition nous a légués, c'est‑à‑dire d'enfermer la poule dans un endroit obscur et sale, privée de nourriture. Il faut, au contraire, l'enfermer dans une cage (il serait préférable de pouvoir la lâcher dans un bon parquet bien ensoleillé où elle ne trouverait pas de nid pour se cloîtrer) munie d'un plancher à claire‑voie et exciter son appétit par des friandises, des verdures succulentes. Beaucoup de ces cou­veuses recommenceront leur ponte avant la quinzaine, et ne subiront pas une mue partielle qui marque, d'ordinaire, un arrêt de ponte.

Veillez à la propreté de la cage, car les déjections appellent la vermine, et les poules couveuses sont souvent particulièrement infestées en peu de temps à cause de leur immobilité.

 

Les parasites et les maladies

 

Nous avons déjà étudié les facteurs nombreux qui concourent à créer une consti­tution vigoureuse, une puissance fonction­nelle normale. Il ne faut faire aucun effort d'imagination pour comprendre les ravages qui seront occasionnés par les parasites internes et externes, les maladies telles que : le coryza, la coccidiose, la typhose... qui, toutes, s'attaquent à la vitalité de l'oiseau. Il est donc impérieux d'écarter ces fléaux de l'élevage par tous les moyens que l'art thérapeutique inspirera.

Des poulettes qui auront souffert d'une attaque de coccidiose, n'atteignent pas la moyenne de ponte d'hiver : les poulaillers où le coryza sévit en permanence à cause de leur mauvaise ventilation, absence de lu­mière, infection du parquet par une litière malodorante et humide.... ces maisons de ponte n'hébergeront jamais avec succès des pondeuses de qualité.

 

Le jour

 

La lumière solaire est indispensable à de nombreux êtres vivants et davantage à ceux auxquels on impose un travail physiologique intense.

Il faudrait que les pondeuses puissent bénéficier d'exercices en plein air par tous les temps, à fortiori quand le soleil brille en hiver.

Si l'organisation de l'élevage ne per­met pas de lâcher les poules dans un parquet extérieur, il serait souhaitable que l'éleveur installe au moins un solarium ; dans un hangar à front ouvert profond de cinq mètres au minimum, les pondeuses trou­veront un bain de sable, de la paille fraîche en abondance dans laquelle elles pourront gratter tout le jour, leur ration de verdure, beaucoup d'air frais ; elles se sentiront alors comme en serni‑liberté. A notre avis, le solarium est le complément indispensable au poulailler de claustration.

 

L'humidité

 

La litière humide affecte beaucoup la ponte, cause des ophtalmies et propage nombre de maladies. Remarquez l'allégresse dans le troupeau le jour d'une nouvelle distribution de litière bien fraîche.

Le temps humide influence moins les sujets habitués à vagabonder dans un pré bien tondu où il n'y a pas de mares d'eau ni d’endroits boueux. L'oiseau en exercice au grand air ne souffre pas de ces conditions humides, il se défend bien, et il n'a pas froid aux pattes s'il n'est pas malade.

Le logement

Le confort est nécessaire à la pondeuse mais il ne faut pas tomber dans l'excès contraire, ne serait-ce que pour éviter des dépenses inutiles.

 

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2 mars 2018 5 02 /03 /mars /2018 18:12
Problèmes d'adaptation en colombiculture

 

PROBLEMES D’ADAPTATION

EN COLOMBICULTURE

 

Comme tous les oiseaux, le pigeon est adapté au vol depuis des temps lointains. Pour certains, tout est résolu par la nature, qui fait si bien les choses !

 

Est‑ce si simple en réalité ?

Référons‑nous au Professeur Lamotte et àson « Extrait de la Revue des Questions Scien­tifiques ».

 

Il pose la question : « Qu'est‑ce que l'Adap­tation ? ».

Avant d'y répondre, il précise que « le problème des mécanismes de l'adaptation des espèces est, encore aujourd'hui, mal compris d'un grand nombre de biologistes.

 

« ‑ Parce que persiste une confusion qui tient au mot lui‑même.

« ‑ Parce que l'on peut lui accorder deux sens différents, l'un statique, l'autre dyna­mique.

« Dans la première acceptation du terme, dit‑il, on parle d'un animal adapté au milieu aquatique (par exemple), lorsque ses membres sont des nageoires. D'une façon générale, il existe un certain nombre de caractères orga­niques qui constituent à nos yeux des adapta­tions à la vie dans un biotope déterminé ».

 

Nous pouvons donc dire que le pigeon, comme les autres oiseaux, est adapté au milieu aérien parce qu'il a des ailes.

Lamotte précise: « On peut dire que dans le sens statique, l'adaptation est la propriété fon­damentale de la vie, qu'elle est la vie même, car tout organisme vivant est adapté à son milieu, c'est-à‑dire organisé pour pouvoir y vivre et s'y reproduire. // n'y a donc /à qu'un faux problème dont l'apparence de réalité est liée surtout à des vues anthropomorphiques »(à l'image de l'homme).

 

A côté du sens « passif », il y a le sens « actif », dynamique du phénomène.

« Des organismes peuvent être amenés àvivre dans un milieu nouveau, écrit Lamotte. Mai équipée au départ pour y subsister et s'y reproduire, l'espèce est capable de modifier progressivement les structures et les mécanismes qui sont insuffisants, en un mot de s'adapter au nouveau milieu ! Cette adaptation peut être envisagée à l'échelle d'un in dividu qui, a u co urs de sa vie, se mo difie pe u à peu pour mieux supporter un milieu qui lui était inhabituel : on parlera alors d'accomo­dation. Elle peut se produire aussi à l'échelle de générations successives d'une espèce, qui peu à peu, s'adapteront à vivre dans un nouveau milieu en modifiant leurs réactions physiologiques et même leur morphologie ».

On retrouve là le problème du pigeon qui, individuellement, change de colombier. Il est parfois perturbé avant de s'accomoder à sa nouvelle résidence et à de nouvelles habitudes de soins et d'alimentation. Il a besoin de s'adapter.

Cela explique pourquoi certains sujets, transférés ailleurs, refusent de s'accoupler pendant toute une saison.

 

Le phénomène dynamique de l'adaptation doit nous intéresser. Précisons de suite avec Lamotte « que le problème de l'adaptation ne peut pas, le plus souvent, entrer dans le cadre d'une expérimentation classique. Aussi, les réponses données pour expliquer son mécanisme se sont‑elles longtemps appuyées sur des opinions purement intuitives, restant plus articles de foi que démonstrations scienti­fiques ».

 

L'adaptation au milieu s'appuie sur un phénomène qui s'explique.

Dans son ouvrage « L'hématologie Géo­graphique », le Professeur Jean Bernard parle des protéines enzymatiques. Il en décrit la présence de deux sortes. Les premières, indé­pendantes des conditions du milieu, assurent une forme constante et une spécificité d'action permanente. On les appelle enzymes de constitution. Les secondes, sensibles aux conditions du milieu, appelées enzymes d'adaptation, permettent un meilleur ajustement de l'organisme vivant à son milieu.

 

En colombophilie, le milieu est représenté par tout l'environnement qui se manifeste autour du pigeon, colombier bien disposé et sain, alimentation, soins divers, motivation, sélection après concours, accouplements réussis, climat, position géographique du colombier, rigueur du propriétaire, circonstances particulières, etc...

 

Tous ces éléments, réunis au maximum, permettent un comportement du pigeon des plus favorables pour une performance meilleure dans les concours. Ils peuvent également intervenir physiquement, lors de la mue du plumage et des grandes rémiges, ce qui influence les qualités apparentes, dans les

 

limites du génotype de la souche.

Que les bons soins, ou autres choses, viennent à manquer, l'apparence favorable peut disparaître. Elle n'est pas héréditaire.

 

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