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12 mai 2011 4 12 /05 /mai /2011 17:36

 

Gloster-corona.jpg

 

Gloster Corona  (photo bridgebird)

 

LES VITAMINES POUR LES OISEAUX

CARENCES ET BESOINS

Les vitamines sont des substances organiques diverses, fort différentes entr'elles, agissant en quantités très faibles ; elles sont indispensables à la santé de l'organisme animal. Si elles manquent dans l'alimentation, il en résulte des troubles caractérisant la «carence» en chaque vitamine ; cet état pathologique est dit «avitaminose» mot que l'on fait suivre de la lettre désignant la vitamine qui fait défaut, par exemple : avitaminose A ; il faut donc bien comprendre que les vitamines ne sont pas des produits miracles, tout extraordinaire que puisse paraître leur action aux doses infinitésimales utilisées ; il faut savoir qu'il y a autant d'avitaminoses qu'il y a de vitamines et chaque avitaminose ne peut être guérie que par l'emploi de la vitamine correspondante, bien que certaines interactions soient possibles dans des cas particuliers. Il existe diverses causes de carences :

1 ‑ CARENCE D'APPORT : elle est due au manque de la vitamine considérée dans l'alimentation. C'est la cause de carence la plus facile à comprendre.

2 ‑ CARENCE D'UTILISATION : la vitamine est présente dans l'aliment mais pour une raison quelconque l'organisme ne peut l'utiliser ; l'intestin irrité par une affection parasitaire ou microbienne ne peut absorber le carotène qui est la pro‑vitamine A.

3 ‑ CARENCE PAR DESTRUCTION : la vitamine est présente dans l'aliment mais elle est détruite dans l'organisme par certains phénomènes chimiques ; la vitamine E est détruite par les matières grasses rances.

4 ‑ CARENCE PAR ACTION D'ANTIVITAMINES : certains produits chimi­ques qui peuvent parfois se trouver dans l'alimentation, sont des antagonistes biologiques de certaines vitamines. On connaît aussi des antivitamines K, des antifoliques.

5 ‑ CARENCE PAR ARRET DE LA SYNTHESE INTESTINALE : certaines vitamines sont produites dans l'intestin par des microbes inoffensifs ; certains traitements (antibiotiques, sulfamides) peuvent arrêter momentanément le développement de ces germes utiles et par là même, la production de vitami­ne qu'ils fabriquaient ; cela est possible pour des vitamines comme B1, B6, Biotine, acide folique, PP, K.

6 ‑ CARENCE PAR ACCROISSEMENT DES BESOINS : certains états pathologiques peuvent accroître les besoins en certaines vitamines. Par exem­ple les oiseaux n’ont pas besoin de vitamine C que leur organisme peut fabriquer en quantités suffisantes pour couvrir les besoins normaux. En cas de maladie, ces besoins augmentent et un supplément de vitamine C peut alors être utile.

 NOTION DE BESOIN

Il  y a deux façons de considérer le besoin minimum d'un animal en une vitamine donnée. Ce peut être la dose qui suffit à éviter les troubles d'avita­minose. Cependant, si on augmente les doses au‑dessus de ce besoin mini­mum, on observe en général une amélioration de la santé, du poids, de la croissance, jusqu'à une certaine dose au‑delà de laquelle il n'y a plus d'amélioration perceptible ; cette dose représente le «besoin optimum» et c'est évidemment celui que nous devons retenir.

 MARGE DE SÉCURITÉ

En général, on donne des doses qui dépassent ce besoin optimum afin de parer à une destruction de certaines vitamines (sensibles à l'oxygène, à la lumière) ou à une absorption incomplète par l'animal.

 BESOINS DES OISEAUX ‑ HYPERVITAMINOSE

Les besoins précis des oiseaux ne sont en fait connus de façon précise qu'en ce qui concerne la poule à ses différents âges et assez précise pour le dindon ; les notions sont très fragmentaires pour les palmipèdes, les oiseaux gibiers, très vagues pour le pigeon et inexistantes pour les autres espèces qui englobent les oiseaux de cage et de volière. Faut‑il en conclure que nous n'a­vons aucune base solide pour répondre à leurs besoins vitaminiques?

Certainement pas car le problème est différent de celui que posent les volailles; pour ces dernières les vitamines constituent une part non négligeable du prix de la ration alimentaire et tout excès peut être considéré comme un gaspillage. Pour les oiseaux de cage au contraire, on peut se permettre d'évaluer les besoins avec une très large marge de sécurité et, par exemple, de doubler les doses nécessaires pour les espèces les plus exigeantes à propos desquelles on les connaît avec précision et en tenant compte des rapports des poids corporels. Le prix n'intervenant que très secondairement, une telle méthode est parfaite­ment justifiée. Cette majoration des doses ne présente‑t‑elle pas un danger d'hypervitaminose ? Les hypervitaminoses, troubles toxiques causés par un excès de vitamine, existent pour certaines vitamines, mais ne se produisent qu'avec des doses énormes que l'on ne saurait atteindre en pratique.

 

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 18:32

 

Canari-fris-.jpg

 

Canari frisé.

 

TROUBLES ET ACCIDENTS

DUS AUX CARENCES MINERALES

HÉMORRAGIES MÉNINGÉES

La fragilité de la boîte cranienne la rend plus sensible aux chocs ; à la suite de frayeur ou de bataille, ces chocs peuvent entraîner des lésions graves et mortelles qui sont évitées chez les sujets ayant une bonne ossification. Cette question  des hémorragies méningées est du reste, complexe.

FRACTURES

Les fractures, chez les oiseaux, peuvent être favorisées par une ossifica­tion défectueuse; en général, cependant, elles restent accidentelles et indivi­duelles C'est seulement leur répétition qui doit attirer l'attention et faire suspecter des troubles de l'assimilation minérale ou des carences en minéraux ; il faut alors intervenir avec phosphate de calcium et vitamine D ou avec des préparations minérales solubles ; ne pas oublier que la vitamine D devra toujours être distribuée à part en raison de son instabilité relative dans les préparations diverses et en particulier dans les biscuits dont la température de cuisson est incompatible avec une bonne conservation des vitamines en général.

OEUFS SANS COQUILLE

Les oeufs sans coquille ou à coquille fragile peuvent provenir d'une carence en calcium ; étant donné les besoins accrus de la femelle pendant la ponte, il est aisé de concevoir qu'un régime satisfaisant en temps normal, peut devenir insuffisant pour permettre la formation des coquilles normales. L'ap­port de calcium et de vitamine D, peut donc se trouver justifié mais il ne faut pas perdre de vue que d'autres carences, des anomalies ou affections de l'oviducte, peuvent aussi entraîner la production d'oeufs à coquille faible ou absente.

LE CHLORE ET LE SODIUM

 

Nous réunissons ces deux éléments car leur importance vient du fait que c'est leur combinaison, le chlorure de sodium qui se trouve dans l'organisme : toute l'eau qui représente les 9/10 de tout organisme animal contient 7,5 pour mille de chlorure de sodium. Un apport de sodium, sous forme de sel est donc nécessaire pour faire face aux pertes dues aux excrétions. Les végétaux contiennent du potassium, mais en général très peu de sodium, et ne constituent donc pas une source valable. Les biscuits échaudés sont plus ou moins salés. Une pierre de sel, contenant si possible des oligoéléments, peut être mise, tout comme le calcium sous forme de carbonate, à la disposition des oiseaux ; il existe chez eux un mécanisme physiologique qui leur fait recher­cher le sel, dans la mesure de leurs besoins et cette libre distribution peut donc répondre à ces besoins, tout en évitant un excès, qui pourrait être dangereux.

LE MAGNÉSIUM

Ce métal entre pour une part dans la constitution des os ; il est en géné­ral présent dans divers suppléments et aussi dans les végétaux, de telle sorte que les besoins sont habituellement couverts sans que l'on ait à s'en soucier.

LES OLIGOÉLÉMENTS

Ce sont les métaux qui sont nécessaires en très faibles quantités ; ils sont représentés par le manganèse, le fer, le zinc, le cuivre et le cobalt. On a voulu y ajouter le nickel mais cela ne semble pas justifié.

LE MANGANESE

C'est l'oligoélément qui, en proportion, est nécessaire en quantités assez importantes : 30 à 40 milligrammes par kg de ration totale ; la carence en manganèse peut entraîner certaines anomalies intéressant les pattes, mais chez certaines espèces seulement et chez les nidifuges, car ces anomalies semblent liées à la marche précoce (cailles). Chez tous les oiseaux, la carence entraîne de mauvai­ses éclosions avec malformation du bec, des paupières, des pattes qui sont courtes et grosses.

LE FER

Le fer rentre dans la composition de l'hémoglobine, pigment rouge du sang, et c'est à ce titre qu'on le considère comme antianémique. Les besoins sont faibles et en général assurés par une alimentation normale.

LE CUIVRE

Nécessaire au même titre que le fer, il joue aussi un rôle antianémique, Les besoins sont de l’ordre du dixième de ceux du manganèse.

 LE ZINC

 Il est présent dans la plupart des tissus mais pas dans le sang. Il est nécessaire à la formation de nombreux enzymes. Les besoins se situent autour de 20 mg par kilo d'aliment.

 LE COBALT

 Ce rnétal existe dans la molécule de vitamine B12. Les doses nécessaires sont extrêmement faibles. Il aurait une action sur la formation des gIobules rouges mais peut‑être indirectement, en favorisant la formation de B12 par la flore intestinale. Le cobalt est présent surtout dans les plumes.

                                    LES MINÉRAUX ET L'EAU DE BOISSON

Il existe une influence très importante de la teneur de l'eau en minéraux sur la quantité d'eau consommée par les oiseaux ‑ plus l'eau est minéralisée, plus les oiseaux boivent. Il n'est donc pas logique, bien que la formule puisse paraître séduisante, de donner systématiquement les minéraux dans l'eau de boisson en particulier le chlorure de sodium ; il risque de s'ensuivre une consommation d'eau accrue qui peut entraîner des diarrhées, purement mécaniques et nullement graves d'ailleurs. Le problème ne se pose évidemment pas pour les oligoéléments car la faiblesse des doses nécessaires ne peut avoir de répercussion sur la consoammation d’eau.

 

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24 mars 2011 4 24 /03 /mars /2011 11:50

  Agate-mosaique-jaune.jpg

 

ACCIDENTS LIES A UN EXCES DE GRAISSE :

HEPATITE ET ENTERITE

 

Par goût, l'oiseau préfère les graines oléagineuses ; cela peut s'expliquer indirectement par un besoin azoté car ces graines sont plus riches en protéines que les graines maigres ; le besoin de matières grasses peut également exister mais seulement pour l'oiseau soumis au froid ; c'est ce qui explique la recherche du lard par les oiseaux sauvages en hiver ; ils ont besoin de son pouvoir calorique. De plus, dans certains cas, l'oiseau semble rechercher les graines oléagineuses par simple gourmandise.

Satisfaire de telles propensions en lui distribuant sans limite des graines oléagineuses, risque d'entraîner des troubles à évolution lente, mais graves et finalement mortels. Cele s'explique sans peine si l'on considère que des graines comme l'oeillette, le chènevis, la navette, le lin, le niger, contiennent 30 à 35 % d'huile et que de plus, l'oiseau les décortique pour ne manger que la partie oléagineuse dont la teneur en huile peut être évaluée alors à près de 40 %.

Cette énorme consommation de graisses, dont une partie doit être brûlée, augmente le travail de tout l'appareil digestif et entraîne la formation de produits acides pouvant entraîner des décalcifications avec fragilité osseuse. De plus, les graisses non brûlées sont accumulées dans l'organisme ; divers organes sont alors infiltrés de graisse, le foie et l'intestin étant les principales victimes en raison du travail que cette alimentation leur impose.

 

SYMPTOMES

L'oiseau malade est alors triste, se tient en boule par moments puis de plus en plus souvent ; il continue cependant à manger et à se déplacer et en dehors des périodes de repos, il peut même sembler presque normal. Peu à peu, il devient de plus en plus somnolent, et après une évolution de 3 à 6 semaines, il finit par mourir ; il peut présenter de la diarrhée et si on l'examine, on constate qu'il a le ventre rouge, conséquences de l'entérite habituelle.

Dans certains cas, à la suite de troubles digestifs, on voit l'oiseau se rendre sans arrêt à la mangeoire, mais en mangeant très peu (signe décrit sous le terme d'avalure). Il peut arriver aussi qu'il présente une difficulté respiratoire et paraisse essouflé mais sans respiration bruyante. L'hypertrophie considérable du foie qui comprime tous les organes des cavités abdominale et thoracique, explique en général ces troubles. Ces accidents sont fréquents et sont la cause de la mort de 50 % environ des oiseaux reçus au laboratoire.

 

LESIONS

Le foie est l'organe toujours atteint ; il est très hypertrophié ou décoloré, et le plus souvent les deux à la fois. Son volume peut atteindre trois fois la taille normale. Sa couleur varie du bistre au jaune ou au blanc rosé, couleur observée dans les cas de dégénérescence graisseuse grave. L'intestin est fortement congestionné, surtout dans sa première moitié ; il est rouge vif ou sombre et peut contenir du sang mélangé donnant au contenu intestinal, une teinte rose rougeâtre.

 

TRAITEMENT

Il consiste avant tout à réduire la quantité de matières grasses dans l'alimentation : alpiste avoine, biscuit. Il faut par ailleurs, grâce à l'emploi de choline, arrêter l'infiltration graisseuse et provoquer l'élimination des graisses en excès, dans le foie en particulier. En donnant des minéraux, notamment du calcium, on remédiera aux risques de décalcification.

Appliqué à temps, ce traitement amène la guérison en 8 à 10 jours ; s'il n'intervient que tardivement, il peut encore réussir.

Faute de pouvoir modifier l'alimentation, il est conseillé d'appliquer ce traitement de façon préventive, deux jours par semaine.

 

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 17:22

 

Voliere bridgebird

photo bridgebird 

 

CE QU’IL FAUT FAIRE ET NE PAS FAIRE

EN VUE DE LA SAISON DE REPRODUCTION

A FAIRE

‑ Ceux qui ne l'ont pas encore fait, peu­vent tranquillement amorcer le cycle repro­ductif des canaris, suivant le lieu où ils ha­bitent. De même pour les perruches et pour les exotiques.

‑ Pour les canaris on choisit les nichoirs en plastique ou en fil de fer, qu'il faut appli­quer à l'extérieur de la cage, sur le vasistas spécial. On conseille que ces nichoirs soient du type muni d'une ouverture postérieure ; cela permet d'effectuer des nettoyages som­maires, sans qu'il soit nécessaire de déta­cher le nid de la cage.

Pour les perruches il existe des nids‑boî­tes faits exprès, en bois.

Pour les exotiques, on utilise ou les nids-­boîtes ou les nids en osier spéciaux en for­me de poire ou sphériques, ou même les nichoirs pour canaris convenablement mas­qués avec des rameaux, du papier ou de la toile.

‑ Il faut se rappeler que, même si les oiseaux aiment les pièces éclairées et en­soleillées, les couveuses couchées dans le nid ont besoin, d'instinct, d'un demi‑jour pro­tecteur; autrement il peut se faire qu'elles deviennent nerveuses et qu'elles ne couvent pas bien. Il faut donc que le nichoir à petits barreaux soit dûment masqué à l'aide d'un chiffon ou de rameaux. Cela vaut aus­si pour les femelles canaries, même si elles s'adaptent à couver aussi en pleine lumiè­re.

‑ On doit périodiquement asperger d'un insecticide spécifique les nids et les cages. ‑ Il faudra fournir des matériaux en abondance pour garnir le nid : fétus, copeaux fins à emballage, fragments de toile et de papier, ouate, etc., ou bien le matériau spécial qu'on trouve en vente dans les oiselleries.

‑ Si la femelle se montre incapable de cons­truire le nid, on doit intervenir pour l'aider. Cela peut arriver, non seulement avec les canaris, mais aussi avec quelques espèces d'exotiques. L'éleveur doit soigneusement arranger une forme bien creuse, nécessai­re pour tenir les oeufs réunis sur le fond et pour éviter le risque que les oiseaux ne puis­sent, par mégarde, les faire tomber hors du nid. Il faut solidement fixer ce rembourrage au nichoir, sans cela il pourrait bouger et même se renverser pour s'être empêtré aux ongles d'un reproducteur, avec les consé­quences que cela comporte pour les oeufs ou pour les petits.

‑ Il peut se faire que la femelle, incapable de construire le nid mais poussée par ins­tinct incertain à la nidification, détruise le rembourrage apprêté par l'éleveur. En ce cas, on doit refaire avec patience le travail de rembourrage, plusieurs fois s'il le faut, jusqu'à ce que commence la ponte des oeufs. Dès lors, la femelle très occupée par l'incu­bation, ne défera plus la garniture du nid.

‑ Les oeufs, au fur et à mesure qu'ils sont pondus, seront remplacés par des faux oeufs de sorte que, la ponte terminée, on pourra les remettre tous en même temps dans le nid, pour obtenir une éclosion simultanée. Ce procédé est très utile, surtout avec les canaris et avec quelques espèces d'exoti­ques très domestiques et prolifiques.

‑ On doit conserver dans l'ouate les vrais oeufs, remplacés par les faux ; il faut les retourner une ou deux fois par jour jusqu'au moment où ils seront mis de nouveau dans le nid ; cette opération de retournement est indispensable, autrement le jaune d'oeuf, tenu immobile toujours dans la même pos­ture, finit par adhérer à la coquille, ce qui rend impossible le développement de l'em­bryon. Une fois les oeufs confiés de nou­veau à la couveuse, le débutant se donnant la peine de l'observer quand elle bouge sur le nid, pourra constater qu'elle s'applique de temps en temps à retourner les oeufs avec son bec, parce qu'elle comprend d'ins­tinct la nécessité de cette opération.

‑ On doit ramasser les oeufs avec les pin­ces spéciales ou avec une cuillère en plas­tique. Si on les prend avec les mains, on doit les serrer délicatement aux deux pôles.

 A NE PAS FAIRE

‑ Il ne faut pas employer de nids en osier trop petits pour les exotiques. Même s'il s'agit d'une espèce de petite taille, il vaut mieux employer un nid bien spacieux. Il s'agit en général d'oiseaux très prolifiques ; dans un nid étroit, les petits trop nombreux seraient sacrifiés et les nouveau‑nés pourraient fa­cilement succomber, dominés par leurs frè­res plus vigoureux.

‑ On ne doit pas fournir le matériel à nid aux perruches ondulées, car il s'agit d'oiseaux qui ne garnissent pas leur nid. Sur le fond des nids‑boîtes pour ondulées, il y a un pe­tit creux suffisant à tenir les oeufs rassem­blés. Il n'y a besoin d'aucun revêtement sou­ple pour les oeufs et pour les petits de ces oiseaux.

1 ‑ On conseille de ne pas mettre à la dis­position des oiseaux occupés à la nidifica­tion, des effilochures trop longues qui, outre qu'elles embarrassent les oiseaux qui les emploient, peuvent facilement s'empêtrer dans les petites pattes des reproducteurs.

‑ Il ne faut pas avoir recours au remplace­ment des vrais oeufs par les faux pour les perruches ondulées, car ces oiseaux savent nourrir d'une façon différenciée leurs petits, selon le jour de la naissance. Une éclosion simultanée, loin d'être utile aux petites per­ruches, leur porte préjudice.

‑ Le remplacement des vrais oeufs par les faux est aussi à déconseiller pour tous les oiseaux en général qui ne sont pas tout à fait apprivoisés.

‑ Il ne faut pas manier les oeufs avec les doigts, si l'on n'est pas sùr de sa propre lé­gèreté de toucher. De toute façon, on ne doit jamais prendre les oeufs en appuyant la pulpe des doigts sur les parois latérales qui sont très fragiles.

‑ Si une femelle souffre à cause d'une ponte pénible ou si elle pond des oeufs sans co­que, on ne doit plus l'employer comme re­productrice pour le reste de la saison. Si l'on s'obstine à l'utiliser, il pourrait facilement arriver qu'on la perde définitivement ; en tout cas on obtiendrait une progéniture sans prix, et souvent souffreteuse.

‑ Il ne faut jamais faire usage d'insectici­des utilisés en aviculture industrielle ; seul, un bon produit spécifique peut pleinement correspondre au but recherché, sans présenter de dan­ger pour les oiseaux.

 

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8 février 2011 2 08 /02 /février /2011 17:55

Gloster-groupe.jpg

 

Canaris Gloster Consort à gauche, et Gloster Corona à droite. (photo Bridgebird)

 

LES VITAMINES DANS LA PRATIQUE

Notre intention est de donner ici, les renseignements essentiels concernant les vitamines, leurs sources, leurs rôles. Même exposée succincte­ment, cette question reste très complexe pour des personnes non prévenues et nous voulons les mettre en garde contre certaines idées absolument fausses très répandues, et aussi leur donner quelques indications nécessaires pour éviter des erreurs involontaires mais néfastes.

 IDÉES FAUSSES :

Les fruits assurent les besoins en vitamine des oiseaux.

C'est absolument faux ; ils contiennent surtout de la vitamine C dont les oiseaux n'ont pas besoin et certaines vitamines : B6, K, mais c'est tout.

Certains traitements détruisent les vitamines.

C'est également faux ; les antibiotiques arrêtent le développement des microbes intestinaux producteurs de certaines vitamines (K, PP, Biotine Acide Folique), mais ces traitements ne détruisent pas ces vitamines ; si l'alimentation en contient il n'y a aucun risque. Il en est de même des sulfa­mides et de divers anti‑infectieux. Toutefois la poudre de charbon peut fixer certaines vitamines et les rendre inactives.

Des vitamines trop anciennes sont nocives.

C'est faux, car si avec le temps, certaines vitamines se détruisent, elles ne deviennent pas toxiques. Le produit est moins actif, c'est tout. C'est la vitamine A qui subit le plus de pertes (en général, 10 à 15 % en un an en solution concentrée, mais jusqu'à 50 % en 2 mois, si elle est mélangée dans une farine ou dans des mélanges de minéraux). Les pertes sont ralenties quand le produit est conservé au froid.

L'huile de foie de morue est la meilleure pou un apport en vitamines.

Elle n'apporte que les vitamines A et D3, mais en même temps elle peut contenir des matières grasses nocives ayant un rôle d'antivitamine E et une action toxique. C'était autrefois la seule source de vitamines A et D, elle est restée longtemps la plus économique, mais cela n'est plus vrai maintenant.

Les vitamines naturelles sont préférables.

Cela n’est pas prouvé car les vitamines pures obtenues par synthèse sont identi­ques aux naturelles ; ces dernières sont contenues dans des aliments dont la teneur est variable ; en outre, elles ne sont pas toujours stables. De plus l'utilisation des vitamines suppose une bonne digestion ; les vitamines pures sont plus facilement assimilables, surtout par des oiseaux malades. La vitamine A naturelle (carotè­ne) est bien moins active que la vitamine A pure.

 QUELQUES PRÉCAUTIONS A PRENDRE DANS L'EMPLOI DES VITAMI­NES

 1‑ N'employez pas de biscuits vitaminés, de produits minéraux vitaminés, car beaucoup de vitamines sont détruites par la chaleur et les minéraux, ou plus exactement, si vous les employez, comptez pour nulle leur teneur en vitamines.

2‑ Donnez des vitamines régulièrement ; une à deux fois par semaine est un bon rythme. Certaines vitamines (A, D) pourraient être données une à deux fois par mois, car elles sont stockées dans le foie, mais ce n'est pas vrai pour toutes les vitamines.

3‑ Conservez les flacons de vitamines au frais (réfrigérateur si possible en été) et pas plus de 6 mois une fois entamés. A la longue, certaines vitamines peuvent se détruire partiellement ; elles ne deviennent pas nocives, mais le produit est moins actif ; vous pouvez y remédier en augmentant les doses de 10 à 20 %.

4‑ Evitez le soleil direct sur les abreuvoirs contenant l'eau additionnée de vitamines et dans tous les cas, ne gardez pas cette eau plus de 24 heures ; après ce délai, de nombreuses vitamines seront détruites. Si le traitement doit durer plusieurs jours, faites chaque jour le mélange des vitamines à l'eau.

5‑ En cas de maladie, de diminution d’appétit,  donnez les vitamines plus souvent ou en plus fortes doses, car les besoins sont accrus, et si l'oiseau mange moins, il absorbe moins des vitamines contenues dans ses aliments.

6 ‑N'employez pas une ou deux vitamines comme la B6 ou la B12 ou d'autres en général prises au hasard. Utilisez de préférence un produit polyvi­taminé équilibré, car un excès d'une vitamine B peut, par déséquilibre, équivaloir à une carence de certaines autres vitamines B (carence par déséquili­bre).

   

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 17:22

Canari-Lizard.jpg

Canari Lizard

 

             LES BONNES BASES POUR UN ELEVAGE REUSSI

Pour les éleveurs chevronnés, la perspective de la saison d’élevage qui s’annonce est empreinte d’une certaine sérénité.  En revanche, certains débutants quant à eux, éprouvent quelques difficultés. C'est le plus souvent le manque d'expérience qui cause cette apparente malchance. Aussi, pour ces derniers,  essayons de développer la technique de base à utiliser en élevage.  Précisons qu’il n’y a pas de solution miracle. Le procédé est des plus classiques et des plus simples, mais ce sont peut‑être ces deux dernières qualités qui lui permettent de parvenir à une certaine réussite, car les résultats parfaits en ce domaine n'exis­tent pas et n'existeront d'ailleurs jamais.

La première règle concerne les accouple­ments. Pour les débutants, la meilleure façon de pro­céder est  l'élevage par couple ou avec la mère seule.  La deuxième so­lution est souvent à préférer, la présence du mâle présentant quelques in­convénients, comme le nourrissage de la femelle au nid qui ne se lève donc que trop peu et a ten­dance à relâcher sa tâche nourricière auprès de ses oisillons ; en outre, le mâle l'incite par ailleurs à préparer trop tôt une nouvelle couvée, la fin du nourris­sage se trouvant bâclée, ce qui conduit à obtenir des petits frêles ou souffreteux. Le pire est le picage par les deux parents du duvet des petits, afin de parfaire le confort du nid. Par conséquent, en enle­vant le mâle à partir de la ponte du troisième oeuf, on évite ces  désagréments. Toutefois, une chose importante à faire est de le remettre dans la cage d’élevage au moment où la femelle le réclame, sous peine d'obtenir une seconde ponte fécondée partiellement si ce n'est pas du tout.

La deuxième règle concerne la nourriture. Elle est composée de deux éléments de base: le mélange de graines et la pâtée d'élevage. Le premier comprend les diverses graines habi­tuelles dans les mêmes proportions qu'à l'ac­coutumée, à savoir: 50% alpiste, 30% navette, 10% gruau d'avoine, 5% niger et 5% de lin. Il peut être utile de " l’enrichir" à cette époque en gruau d'avoine, en rajoutant un supplément de 5 % environ.

 La pâtée est généralement un facteur déterminant dans la réussite, aussi faut-il y attacher une grande importance. A ce sujet, il existe d'innombrables recettes qui toutes ont plus ou moins fait leur preuve. A  partir de l'instant où les oisillons poussent bien, on peut considérer la formule comme étant bonne ; il convient d’éviter cependant tout excès de matières grasses. Une règle absolue consiste à distribuer une provende fraîche, tout rancissement pouvant entraîner de graves troubles capables de provoquer la mort des jeunes. Pour ceux qui désirent préparer une certaine quanti­té sans en utiliser l'intégralité immédiatement, la solu­tion pour conserver leur préparation consiste à la mettre au réfrigérateur, mais pas plus de deux jours. Néanmoins, dans toute la mesure du possible, cette dernière solution est à éviter.

La troisième règle découle des deux premiè­res, c'est‑à‑dire que les parents (ou la mère seule) qui disposent d'une bonne nourriture élè­veront toujours convenablement leurs jeunes. Dans le cas inverse, il est évident que de nom­breux déboires ne pourront en être que l'issue logique.

Pour conclure, notons que le nourrissage au nid dure environ trois semaines, au terme desquelles les oisillons quittent leur berceau natal tout en continuant d'être nourris par leurs parents. A un mois, ils mangeront couramment leur pâtée et commenceront à attaquer timidement le mé­lange de graines. Mais ce n'est que vers un mois et demi qu'ils parviendront à décortiquer correctement les graines les plus dures tels que l'alpiste.

L'époque du sevrage sera alors atteinte et nous les réunirons de préférence dans de peti­tes volières avant de les mettre un peu plus tard dans une plus grande où ils pourront voler à leur guise et développer leurs muscles encore tendres. Le début de la mue juvénile, vers trois mois, marquera la fin de la période juvénile et le dé­but de leur existence de canari adulte.

 

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23 décembre 2010 4 23 /12 /décembre /2010 16:58

 

Diamants-quadricolore.jpg

Diamants quadricolores.

 

L’HYGIENE CHEZ LES OISEAUX

La salubrité du milieu où vivent les oi­seaux est une condition essentielle de leur santé, même si ce n'est pas toujours une condition suffisante.

Quand on parle d'hygiène, beaucoup de personnes pensent avant tout qu'il s'agit de la destruction des "microbes" que l'on rend facilement responsables de tous les maux et, par suite, que l'hygiène consiste à utili­ser des produits désinfectants. Cette utili­sation n'a en réalité d'importance que dans des cas particuliers, le cas d'une épidémie par exemple. En temps normal, on peut considérer que la désinfection est une opé­ration assez secondaire.

 

            NETTOYAGE, DESINFECTION, DESINSECTISATION

Par contre, il y a deux opérations primor­diales : le nettoyage et la désinsectisation.

Quand il s'agit d'une cage ou d'une vo­lière décorative, la propreté est en général assurée car elle participe à l'esthétique de l'ensemble. En élevage, elle risque plus d'être négligée au moins en partie, par manque de temps et en raison du travail que demande un nettoyage efficace et fré­quent. C'est dans ce cas que l'on voit le recours aux désinfectants, en partant du principe que, faute de pouvoir nettoyer suf­fisamment, il faut au moins tuer les micro­bes. Or cela repose sur une idée fausse, celle que l'on peut désinfecter efficacement des surfaces ou du matériel sales. En fait, il n'existe que très peu de produits qui per­mettent de le faire et leurs propriétés s'op­posent souvent à leur utilisation dans les cas qui nous intéressent ici (odeur, toxicité, action sur le matériel etc ... ). La "saleté" est faite de matières organiques qui pour des raisons diverses, détruisent rapidement le pouvoir microbicide des désinfectants.

On doit donc en rester à ce grand prin­cipe qu'un bon nettoyage vaut mieux que dix désinfections sans nettoyage.

Le second point important est la désin­sectisation. C'est une opération qui est souvent négligée ou mal faite, ou pas faite du tout. Il y a, à cela, trois raisons

1) "Je nettoie tellement qu'il ne peut y avoir de parasites".

2) "Je ne vois jamais de parasites sur mes oiseaux".

3) "J'ai employé un désinfectant".

Toutes ces raisons sont évidemment mauvaises. En effet, les Poux Rouges, les seuls vraiment redoutables, peuvent venir d'assez loin, chaque nuit, pour piquer les oiseaux, et cela dans les cages ou les vo­lières les plus propres : ils peuvent venir d'un pigeonnier ou d'un poulailler voisins, de nids d'oiseaux sauvages (hirondelles, moineaux) proches des habitations et en­suite élire domicile, le jour, dans tous les recoins, fissures, fentes où il est difficile de les déceler et de les atteindre. On ne les ­voit pas sur les oiseaux, car ils n'y viennent que pour se nourrir et la nuit.

Il ne faut absolument pas lier leur pré­sence avec un mauvais entretien et un manque de propreté.

Quant aux désinfectants, il faut bien com­prendre qu'ils ne sont pas insecticides et ne détruisent pas ces parasites externes. On ne les tue pas plus avec un désinfectant que l'on ne détruit les microbes avec un insecticide.

Les Poux rouges sont dangereux à divers titres ; par les ponctions de sang, ils ané­mient les oiseaux ; ils peuvent causer des anémies graves des adultes et mortelles chez les jeunes. De plus, on les accuse à juste titre, de transmettre certaines mala­dies spéciales dues à des protozoaires du sang et qui sont sans doute responsables des mortalités des jeunes oiseaux sevrés.

Pendant longtemps, leur destruction s'est heurtée à deux difficultés : la relative résis­tance de ces parasites qui sont des aca­riens, aux insecticides classiques, chlorés en particulier, et la toxicité pour les oiseaux de la plupart des produits.

 

LE BAIN DES OISEAUX

La plupart des oiseaux se baignent et tous les éleveurs et amateurs leur en don­nent la possibilité en mettant chaque jour à leur disposition une baignoire. Selon les espèces et selon les individus, le bain est plus ou moins complet. On voit certains oiseaux se mouiller complètement au point de ne pouvoir regagner les perchoirs supérieurs pendant quelque temps, alors que d'autres se contentent d'une légère asper­sion. Dans tous les cas les oiseaux font au moins "le bain de pieds" et cela leur permet de garder des pattes propres.

On ne laisse pas la baignoire aux oiseaux après le bain, afin qu'ils n'en fassent pas un abreuvoir dont l'eau est évidemment d'une propreté douteuse ou plutôt d'une saleté certaine !

Faut‑il ajouter des produits à l'eau du bain ?

C'est une question très discutée, mais beaucoup en sont partisans et y trouvent avantage si le produit est :

‑ un détergent léger et non toxique qui fait un peu schampooing et contribue à la pro­preté et au brillant du plumage.

‑ un antiseptique qui limite les consé­quences de la pollution de l'eau du bain, surtout si les oiseaux viennent à en boire.

 

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 11:19

Batterie cages oiseaux

 

DE L’ESPACE VITAL POUR LES OISEAUX

La dimension des cages où loger les oi­seaux d'agrément est déterminée par des facteurs divers.

En principe, plus le contenant est grand, plus les oiseaux sont à leur aise. Naturelle­ment, en évaluant les dimensions d'un con­tenant, il faut tenir compte de la taille et de la vivacité des oiseaux à y introduire : par exemple, pour les tout petits Bengalis, une grande cage longue d'un mètre équivaut à une volière, mais la même grande cage de­vient un contenant étroit si nous y logeons des tourterelles ou d'autres oiseaux d'une certaine taille,

Les exigences des oiseaux peuvent être différentes, même selon leur vivacité, varia­ble d'une espèce à l'autre. Un canari ne sera jamais aussi vif que certains exotiques ; pourtant, même à parité de taille, on peut avoir des oiseaux avec des exigences plus ou moins remarquables en fait d'espace vi­tal.

Une grande volière constitue en règle générale le contenant idéal pour tous les oi­seaux, mais il y a des exceptions. Des oi­seaux d'un certain âge ou dans un imparfait état de santé peuvent préférer à une volière de mesures modestes. Dans une grande serre‑volière on peut entretenir un nombre consi­dérable d'oiseaux qui volent librement au milieu des plantes ; cependant pour man­ger, ils doivent entrer dans une volière de dimensions moyennes, située dans la serre­-volière, ou bien dans de petites cages sus­pendues au mur. Volière et petites cages sont pourvues de mangeoires et d'augettes et les passages sont toujours ou­verts, de façon que tous les oiseaux puis­sent aller et venir librement. La plupart des oiseaux passent presque toute la journée à se déplacer au milieu de la végétation, mais il y a aussi des sujets qui préfèrent rester tout le temps dans la volière ou même dans les petites cages. Des canaris assez âgés restent toute la journée dans la volière. Un couple de canaris très âgés et de grande taille préfèrent passer la plupart de leur temps dans les petites cages‑couveuses, d'où ils ne sortent que de temps en temps pour y retourner aussitôt. Tous ces oi­seaux, pour une raison ou pour une autre, se sentent plus tranquilles et protégés dans la volière de dimensions normales, ou même dans les petites cages, que s'ils sont libres dans la grande serre‑volière très spacieuse.

Pendant la période de la mue, il est habi­tuel que certains oiseaux restent longtemps dans la volière. Il est évident que les sujets moins exubé­rants préfèrent un espace vital plus limité, plus sûr, qui leur donne un sentiment de plus grande sécurité.

Pour certains oiseaux, on peut même di­minuer convenablement l'espace vital au cours de la période de l'année consacrée à la nidifi­cation. C'est le cas des canaris, qui à l'épo­que de la reproduction se trouvent mieux séparés par couples, dans de petites ca­ges, que libres en colonie dans une volière. Les reproducteurs, pris par la tâche de la perpétuation de l'espèce, ne ressentent pas l'étroitesse du contenant : au contraire, cela convient aux canaris de se ravitailler plus aisément et plus rapidement et leur épar­gne les bagarres avec leurs semblables pour la défense du lieu de nidification.

Ce n'est qu'une fois la période de reproduc­tion terminée que tous les oiseaux, jeunes et adultes, éprouvent le besoin de bénéficier d'un large espace vital qui est indispensa­ble au parfait développement physique des jeunes, et au rétablissement des adultes éprouvés par les efforts de la couvaison et de l'élevage des petits.  

 

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 11:35

 

Perruche Moineau

 Perruche Moineau

 

L’OISEAU MALADE

Recherche de la cause  -  Application du traitement

 

Le diagnostic d'une indisposition ou d'une maladie est souvent difficile sur l'oi­seau vivant car de nombreuses causes peuvent produire les mêmes effets.

 

S'AGIT‑IL‑D'UNE MALADIE CONTAGIEUSE ?

La crainte de tous les amateurs est de se trouver en présence d'une maladie infec­tieuse et contagieuse capable de s'étendre à tous leurs oiseaux. On sait que de telles maladies sont rares  et nous avons déjà cité les exceptions qui sont la variole, très contagieuse et souvent rapidement mortelle, et les maladies respi­ratoires ("I'asthme" des amateurs) dont l'évolution est lente et sans mortalité notable.

 

Mort ou symptômes subits : Hémorragie méningée

L'amateur est, en général, surtout inquiet devant les décès ou les troubles graves survenant brutalement chez un oiseau en parfaite santé. Il s'agit pratiquement toujours d'hémorragie méningée, affection individuelle et non contagieuse.

 

Éliminons maintenant la variole

Cette maladie, dans sa forme aiguë, peut entraîner la mort en 3 à 4 jours, sans apparition de boutons. L'oiseau présente, en général, des difficultés respiratoires évidentes et l'examen sommaire révèle souvent une hémorragie méningée. C'est donc surtout la répétition de ces cas qui doit faire suspecter la variole et il faut ajouter qu'il est rare de ne pas voir les boutons ou pustules de variole, au moins chez quelques oi­seaux ; on aura recours à la vaccination préventive.

 

Les maladies respiratoires : Évolution lente

Nous n'insisterons pas sur les maladies respiratoires trop connues et dont l'évolu­tion est lente avec des troubles caractéristiques ; 19 fois sur 20 au moins, il s’agit de maladies respiratoires infectieuses à traiter avec des huiles essentielles aromatiques associées à un complexe polyvitaminé ; 1 fois sur 20, c'est l'Acariase (même traitement) et, dans 1 cas sur 100 ou 200, il pourra s'agir d'Aspergillose qui est incurable.

 

Restent enfin les maladies microbiennes

Salmonellose ‑ Colibacillose ‑ Pseudotuberculose.

Leur évolution n'est jamais soudaine et elle dure 3 à 4 jours. Il y a contagion et la mortalité s'étend plus ou moins vite (sur 20 à 30 oiseaux), il est habituel de noter au début un décès chaque jour environ). Un diagnostic certain est du ressort du laboratoire.

 

Voici donc éliminées les maladies infectieuses et les causes de mortalité brutale qui restent heureusement l'exception.

Ne vous arrêtez donc pas à ces hypothèses peu probables. Quand vous avez de la fièvre, vous ne pensez pas immédiatement avoir une typhoïde ; quand vous souffrez de troubles intestinaux, vous ne pensez pas avoir le choléra. Plus sagement, vous pensez à une «grippe» ou à un incident digestif banal ... Faites de même pour vos oiseaux.

 

EXAMINONS DONC L'OISEAU MALADE

 

Il se tient en boule, évidemment, au moins par moments.

Il faut prendre l'oiseau et vérifier:

 

1) L'amaigrissement

Souvent, les amateurs envoient au laboratoire un oiseau en disant qu'ils «ne l'ont pas vu malade» et cet oiseau se révèle être très amaigri. Cet amaigrissement est donc un fait qui échappe souvent à l'amateur et il est important car il résulte de troubles évoluant depuis un certain temps.

 

2) Examiner l'abdomen de l'oiseau

Pour cela, on le tient dans la main et on souffle à «rebrousse plumes» de façon à voir la peau. Si celle‑ci apparaît rouge‑violacé avec parfois des zones bleu‑noirâtre, c'est le signe d'une entérite grave. L'abdomen présente normalement une couleur jaunâtre claire chez un oiseau gras (présence de graisse sous la peau) ou une teinte rose‑grisâtre chez un oiseau peu gras.

S'il y a entérite ‑ ce qui ne veut pas toujours dire diarrhée ‑ il y a probablement hépatite en même temps et l'emploi quotidien d’un produit drainant s'impose d'urgence.

Si la peau apparaît décolorée, rose pâle, c'est le signe d'une anémie qui peut résulter d'une maladie chronique ou de la présence de parasites (poux rouges) qui ne restent pas sur les oiseaux. La présence de ces parasites n'est pas un déshonneur et n'en écartez pas la possibilité parce que votre élevage est propre et bien tenu. On peut en voir dans les élevages les plus propres. Ces minuscules parasites sortent la nuit et c'est donc dans l'obscurité, avec une lampe électrique, qu'il faut rechercher leur présence. Le jour, ils se cachent souvent assez loin des cages. Traitez cages et alentours avec un insecticide efficace et non toxique.

Si vous ne trouvez pas de cause à l'anémie, donnez dans l’eau de boisson, des vitamines associées à des minéraux ;  prévoyez une cure d’environ deux semaines.

 

3) Examiner les pattes

Si elles sont sales, c’est que l'oiseau ne se baigne plus, ce qui est un signe d'indisposi­tion, signe évidemment non caractéristique.


Si elles sont rouges ou enflées, donner de la vitamine E. Rechercher :

‑ les boutons (Variole)

‑ les croûtes et dépôts blanchâtres (Gale).

 

4) État du plumage

Des plumes ternes, hérissées, sont le signe d'un mauvais état général mais ne sont pas typiques d'une maladie particulière. Comme dans l'amaigrissement, l'emploi de vitamines, minéraux et acides aminés est indiqué.

 

LE COMPORTEMENT DE L'OISEAU

 

L'oiseau malade peut présenter certaines anomalies :

 

1) De la diarrhée

Elle n'est pas forcément le signe d'une maladie précise et peut résulter d'erreurs alimentaires. Ne pas accuser systématiquement la verdure, les fruits ... . Un excès de ces aliments peut entraîner des fientes plus liquides mais non une diarrhée inquiétan­te. Celle‑ci résulte souvent de troubles digestifs et de déséquilibres : utilisez un produit drainant. Des agents pathogènes (microbes, protozoaires) peuvent intervenir. Les huiles essentielles aromatiques associées aux vitamines, donnent de bons résultats.

Un oiseau atteint de diarrhée a soif ; cela est normal ; ne le privez jamais d'eau.

 

2) L'oiseau est toujours à la mangeoire mais mange peu

C'est souvent le signe de troubles graves liés à une hépatite. Un produit drainant s'impose pendant 8 à 10 jours.

 

3) L'oiseau respire difficilement

Cette question a déjà été traitée à propos des maladies infectieuses. Il est impossi­ble de différencier les diverses causes de troubles respiratoires à évolution lente et c'est pourquoi il faut, pour le traitement, se fonder sur la fréquence relative des diver­ses causes ; cela conduit à traiter en premier lieu avec des huiles essentielles aromatiques. La plupart des éle­veurs pensent en premier lieu à l'Acariase que l'on rencontre à peine une fois sur vingt ; ne commettez pas cette erreur ! Dans tous les cas, utilisez un produit à base d’huiles essentielles aromatiques + vitamines, en trai­tement prolongé.

 

5) Les oiseaux s'arrachent les plumes

Le Picage est une manie de certains oiseaux qui piquent les plumes des autres. C'est souvent un signe de nervosité ou d'aggressivité. C'est aussi la conséquence de carences vitaminiques ou protéiques ou d'un manque d'aliment dit de «lest» (aliments non digestibles faisant du volume) qui peut apparaître avec une alimentation très riche. Donner des vitamines, des acides aminés, de la verdure et des fruits qui apportent du «lest».

 

 

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18 octobre 2010 1 18 /10 /octobre /2010 18:37

Perruches ondulées 2

Perruches ondulées.

 

                                        COMMENT LOGER LES OISEAUX

PENDANT LES MOIS LES PLUS FROIDS

Au cours de la mauvaise saison, alors que les opéra­tions d'achat et vente sont terminées; les éleveurs peu­vent finalement se reposer pendant quelques mois en attendant le retour du printemps, et la nouvelle saison de reproduction qui les occupera pleinement. Repos relatif, bien entendu, car si les oiseaux n'exigent plus une surveillance continuelle, ils ont pourtant besoin de soins quotidiens.

Nous avons plusieurs fois répété que le meilleur système pour garder les oiseaux en parfaite san­té,  c'est de les loger en volière.

L'éleveur expérimenté ressent vraiment la nécessité de posséder une volière, même in­térieure et de dimensions modestes. Elle ne servira pas seulement aux oiseaux, mais elle permettra de réduire considérablement les opérations d'entretien tout à l'avantage de l'éle­veur. Si l'on ne peut vraiment pas disposer de la volière, on doit au moins se rabattre sur une cage spacieuse.

Cependant, on ne doit sous aucun prétexte, laisser les oiseaux en hiver, surtout les jeu­nes, dans les cages employées pour la repro­duction. Il vaut mieux renoncer à l'élevage que de tenir enfermés toute l'année les oiseaux dans des cages de petites dimensions qui en­travent leur développement.

Si l'on peut disposer d'un jardin ou d'une ter­rasse, la volière à l'air libre est la meilleure solution à tous les points de vue; les oiseaux y pousseront plus vigoureux et sains, et l'éleveur verra réduits au minimum les soucis de l'en­tretien. On devra peut‑être déplorer la perte de quelques sujets plus faibles, mais cela sera compensé par le fait que l'ensemble du cheptel s'en trouvera fortifié.

Il est évident que les volières à l'air libre doivent être bâties de façon à assurer aux oiseaux la protection nécessaire. La paroi donnant sur le nord doit être fermée, de même le toit, de sorte que les oiseaux soient proté­gés des intempéries. Dans les régions à cli­mat rigoureux, il faut mettre une protection sur les deux autres côtés de la volière, en ne lais­sant ajourée que la paroi frontale.

 

LES CANARIS

S'ils y sont habitués progressivement, les canaris peuvent vivre en volière à l'air libre même pendant les mois d'hiver. Les tempéra­tures basses ne sont pas nuisibles ; ce qui im­porte c'est que les oiseaux ne soient pas ex­posés aux courants d'air ou à l'humidité. Il est donc nécessaire que la volière leur offre les abris dont nous venons de parler.

 

LES EXOTIQUES

Quelques espèces peuvent passer l'hiver dans des volières à l'air libre, à condition qu'elles fournissent aux oiseaux la protection néces­saire. Ceci n'est de toute façon pas valable dans les régions du nord de notre pays où la tempéra­ture est trop basse pour que l'on puisse con­seiller l'adoption de ce système.

Pendant les mois froids, les espèces les plus délicates doivent être logées dans des locaux fermés et, s'il le faut, chauffés.

Dans tous les cas, les espèces d'importation  récente pas encore acclimatées, doivent être gardées bien à l'abri.

 

LES ONDULEES

Oiseaux très robustes, les Ondulées aussi peuvent vivre à l'air libre; ils en tirent un profit substantiel, pourvu qu'ils y soient accoutumés progressivement. Ce que l'on a dit au sujet des ca­naris vaut aussi pour eux.

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