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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 10:55

Poule cou-nu

 

INTRACULTURE ET CONSANGUINITE


On désigne sous le nom d'intraculture l'accouplement de sujets apparentés par le sang, sans tenir compte du degré de cette parenté, tandis qu'on appelle consanguinité l'accouplement entre parents proches, mais avant tout entre frère et soeur. Les avicul­teurs avaient autrefois une terreur tout à fait ridicule de l'intraculture ; elle portait la res­ponsabilité de toutes les difficultés imagina­bles, possibles et impossibles, de l'élevage. On admettait en effet que du fait de la con­sanguinité intervenait un affaiblissement, absolument contraire à la nature, des sujets obtenus, et avant tout, une diminution de la force vitale et de la fécondité.

Mais la science a prouvé entre temps que l'intraculture ne peut pas être aussi dange­reuse. Nous devons cependant, bien en­tendu, faire une différence entre les ani­maux vivant en liberté avec libre choix de leur reproduction, et les animaux domesti­ques. Chez les animaux vivant en liberté il est prouvé par exemple que pour les lièvres pendant toute leur existence ils s'éloignent très rarement de plus de 3 km de leur lieu de naissance. On peut donc imaginer quelle confusion d'accouplements entre pa­rents, enfants, frères et soeurs, peut être la conséquence de ce fait. Et pourtant, on n'a jamais pu constater encore nulle part de dommages importants causés par cette in­traculture poursuivie pendant des dizaines d'années.

Les cerfs sauvages de Nouvelle‑Zélande sont issus, en tout et pour tout, de 3 ani­maux qui furent importés d'Angleterre en 1864. Ils se sont multipliés et sont bien su­périeurs, en vigueur, à leurs cousins anglais dont ils sont issus. On peut certes admet­tre que, par suite de la lutte pour la vie et de la sélection naturelle, les dommages de l'intraculture ont été combattus; mais il existe aussi, chez les animaux domestiques, une grande quantité d'expériences qui devraient convaincre les incrédules de l'innocuité de l'intraculture. Les « Kladruber » ces magnifiques chevaux de la maison impériale autrichienne, se sont reproduits par intraculture en une seule souche con­sanguine pendant plus de 100 ans, sans avoir rien perdu de leur beauté et de leur grande taille.

Miss H. D. King entreprit, avec des rats blancs, des essais d'élevage au cours des­quels elle éleva deux couples de rats, de grosseur normale, pendant 25 générations; à la fin de la série d'expériences, le poids de leurs corps avait augmenté et leur fertili­té s'était considérablement accrue; en ou­tre, la durée de leur vie s'était allongée. On avait donc pratiqué là l'intraculture la plus serrée, mais les faiblards de la première génération avaient été éliminés. De sem­blables expériences ont été faites par G. M. Rommels, S. Wright, et Castle. Dans tous les cas, l'intraculture se révéla ‑ par elle­-même absolument inoffensive: au contraire, on obtint des animaux plus forts et plus lourds que les sujets standards de la race.Il résulte donc de tout cela que l'intracul­ture est peu dangereuse. Si, cependant, on a constaté de temps à autre des dommages «  causés par l'intraculture » , il s'agit là de combinaisons défavorables de facteurs, dans le sens des lois de l'héridité mendé­lienne. Admettons un instant que le fac­teur, le caractère, d'une faiblesse quelconque existe chez un animal, à l'état latent, et que cet animal soit accouplé avec un autre qui ne possède pas ce facteur; nous obtenons, dans la génération F 1 des sujets qui possèdent à l'état latent ce caractère défavorable, facteur récéssif. La généra­tion F 1 paraît donc apparemment saine. Mais si, à la génération F 2, on accouple des frères et soeurs, on arrive à une scission et un quart des sujets obtenus reçoit ce facteur défavorable, comme marque hé­réditaire pure; et s'il s'agit, par exemple, d'une faiblesse favorisant la formation de la tuberculose, un quart de la progéniture sera tuberculeuse.

Ce sont là ce que l'on appelle les incon­vénients de l'intraculture, si redoutés des profanes. On ne doit pas nier, cependant, que la consanguinité nous fournit aussi des sujets exempts de ces facteurs défavora­bles, et qui possèdent ces marques de bonne santé intégrale, à hérédité pure. Si l'on reproduit ensuite, à partir de ces ani­maux, on obtient alors une souche parfaite­ment saine sur laquelle " la consanguinité n'a pas de prise ".

Seuls les animaux à hérédité scindée, les hétérozygotes, entraînent des difficultés pour chacun de leurs caractères défavora­bles. Chez eux, dans la plupart des cas, les facteurs héréditaires favorisant la tuber­culose ou dautres maladies, ou simplement une certaine faiblesse, seront cachés, ré­céssifs. On ne peut donc les voir, on pour­suit alors la reproduction avec eux, et l'on obtient toujours un quart des animaux ma­lades.

Donc, lorsque nous voulons pratiquer l'in­traculture, la condition préalable du succès est de n'utiliser que des animaux parfaite­ment sains et vigoureux. Les animaux qui, même d'une façon temporaire, ont souffert d'un organe quelconque, n'entrent pas en ligne de compte pour l'intraculture, parce que le danger existera toujours qu'ils trans­mettent à leur progéniture ‑ sous une forme plus ou moins récéssive ‑ leur propension indésirable à une disposition pour certaines maladies. Celui qui veut alors pratiquer l'in­traculture doit tout d'abord veiller à ce que la reproduction ne soit entreprise qu'avec des sujets parfaitement sains, et éviter, dans la mesure du possible, les accouple­ments entre frères et soeurs pour éviter la scission toujours critique.

Pour éviter l'accouplement entre frères et soeurs, on devrait employer ‑ dans la me­sure du possible ‑ le système inventé par l'américain Felch, le système dit d'accou­plement en lignée. La condition de succès de ce système est, bien entendu, le con­trôle rigoureux de l'origine des sujets. Ce système de l'accouplement en ligne sup­pose des sujets sains, sans parenté entre eux, et de bonne race. Ils sont accouplés les uns avec les autres et produisent une génération croisée qui possède, à raison de la moitié chacun, les caractères ou les fac­teurs héréditaires des deux parents. Puis, le coq du type le plus pur est accouplé avec la mère, et les meilleures poulettes, avec le père. Par exemple, si l'on élève une race qui, en partant d'une souche unique, est sé­lectionnée sur la base des femelles, le sang de la poule " tête de souche" s'accumule chez la progéniture de troisième génération; les sujets possèdent alors les trois quarts du sang (et des facteurs héréditaires) de la poule tête de souche, et un quart des fac­teurs héréditaires du coq tête de souche (leur ancêtre). Ces accouplements peuvent être répétés plusieurs fois, inversés. Il est possible, de cette façon, d'élever des sujets qui suivent de très près les sujets originaux (têtes de souche). Par les accouplements inversés, avec le père, on obtient alors une deuxième lignée, qui peut être également de tout premier ordre si le coq tête de sou­che (le père) est de la meilleure origine.

En réalité, ces deux lignées devraient être élevées, reproduites, séparées l'une de l'autre. Malheureusement, la plupart des éleveurs ne peut entretenir qu'une souche; on en est donc réduit à ne poursuivre l'éle­vage que d'une seule lignée. Ce désavan­tage est cependant contrebalancé par le fait que, si l'on observe les sujets pendant leur vie, et avec soin, on peut en reconnaître, en discerner, tous les défauts et toutes les qualités. Si l'aviculteur exploite convena­blement cette connaissance, il peut vrai­ment pratiquer une sélection, ce que ne peut faire le grand éleveur avec son exploi­tation de masse.

C'est seulement lorsque meurent des su­jets qui étaient destinés à la reproduction de la lignée que l'on peut, pour une fois exceptionnellement, recourir à l'accouplement entre frères et soeurs; chez ceux‑ci, on pourra observer alors plus d'une mani­festation héréditaire, due aux lois de Men­del ; on en arrive ordinairement à une scis­sion, dans laquelle des particularités qui sont restées récessives, cachées, pendant des générations entières, se manifestent à nouveau. Par exemple, que l'on se rapelle que, par suite d'une intraculture trop pous­sée qui se rapproche beaucoup de l'accou­plement entre frères et soeurs, chez les Naines Allemandes à camail doré, le carac­tère inhibiteur de couleur était resté caché, récessif, depuis la création de la race. Le fait qu'une grande partie des rejetons de ces Naines Allemandes à camail doré reste blanche peut être attribué à ce fait.

Au lieu de ce facteur inhibiteur de couleur des Naines Allemandes, on peut accepter, ou introduire même, tout autre marque que l'on désire. Il n'est pas nécessaire qu'il s'agisse d'un " défaut ", et il est possible d'obtenir, par intraculture des " finesses " spéciales; il s'agit alors des variantes maxi­ma, tandis que les sujets défectueux de­vraient être qualifiés de variantes minima.

Le principal, dans toute intraculture, est toujours l'accouplement systématique qui évite tout mariage entre frères et soeurs, et le contrôle minutieux de leur état de santé, de leur fertilité, de leur croissance rapide et de leur vitalité. Si l'aviculteur ne fait aucune erreur dans cet ordre d'idées, il peut prati­quer l'intraculture pendant des dizaines d'années. Non seulement il n'en tirera au­cun désavantage, mais il reconnaitra que l'intraculture est la meilleure amie de l'éle­veur qui s'entend à la pratiquer de façon correcte.



Coq Hambourg

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 11:16


Coq courtes-pattes

 

LA GALE DES PATTES

Ce n'est pas parce que la gale des pat­tes ne fait pas beaucoup souffrir les pou­les ‑ malgré parfois d'innombrables déman­geaisons ‑ qu'il ne faut pas y remédier tout de suite. La maladie, tout en étant le signe évident du peu de soin dont les sujets sont l'objet, affaiblit considérablement les pon­deuses. Une pondeuse, la meilleure soit-elle, est toujours entravée dans sa produc­tion quand elle subit une cause pouvant amener un affaiblissement quelconque de son organisme. Alors, surveillez les pattes de vos volatiles.

Aussitôt que vous apercevez que les écailles se soulèvent ou qu'elles ne sont plus bien collées aux pattes, quand vous constatez une formation de croûtes grisâ­tres et farineuses, intervenez tout de suite : c'est le début de la gale. A ce moment là, c'est si vite guéri ! Voyez vous‑même. Pro­curez‑vous un produit antigale de qualité, et avec un pinceau ou une petite brosse trempée dans ce liquide, frottez à rebrous­se écailles les pattes de vos malades tous les deux jours, par exemple, jusqu'à ce que toute croûte visible ait disparu ou que les écailles aient repris leur position normale, bien appliquée et bien serrées contre le tarse. Quand on s'y prend tout de suite, un seul traitement, deux tout au plus, suffisent pour faire disparaître toute trace de cette vilaine et, disons‑le franchement, dégôu­tante affection des pattes.

Quand la maladie est de plus ou moins vieille date et que les croûtes se sont dur­cies sous les écailles, avant toute chose, ramollissez ces croûtes par quelques bains, (tièdes ou bien en faisant une ou deux ap­plications de corps gras (huile, saindoux, etc.), puis brossez avec une brosse un peu dure. Après cela seulement, frictionnez abondamment comme indiqué ci‑dessus. Quand les croûtes sont sèches et dures, le médicament liquide ne peut pas atteindre le parasite, c'est pourquoi il faut avoir soin de ramollir les croûtes quand c'est néces­saire. On continue le traitement jusqu'à ce que toute trace de gale ait disparu, ce qui est un peu plus long quand on a laissé la maladie se développer.

Comme la gale des pattes est très con­tagieuse, faites une application préparées comme ci‑dessus, aux pattes de toutes les volailles du troupeau, même à celles qui ne vous paraissent pas encore atteintes. Et puis, avec un insecticide efficace et non toxique pour les oiseaux, badi­geonnez les perchoirs. Cette désinfection est nécessaire si vous ne voulez pas voir la maladie réapparaître au bout de peu de temps.

On sait, d'autre part, que prévenir vaut mieux que guérir. La gale des pattes ne fait pas son apparition si l'on prend la peine de badigeonner une fois l'an ‑ ce n'est pas beaucoup demander ‑ les pattes de toutes les volailles. Cela  prend peu de temps et ne coûte pas bien cher. Mais, en le faisant, du moins, on évite un problème qui peut devenir embarrassant. Et si les poules paraissent ainsi plus pro­pres, cela n’en est que mieux. En outre, elles ne pourront produire que davantage.



Poule Plymouth Rock naine

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8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 17:32


Poule naine bottée


L’INCUBATION NATURELLE

Normes de base

Une fois en possession des oeufs à cou­ver, deux possibilités s'offrent pour mener à bien l'incubation. C'est une question de con­venance personnelle et des moyens ; le choix est laissé entre la poule couveuse et l'incu­bateur.

Voici la description du matériel et des ins­tallations constituant l'unité d'élevage néces­saire pour réussir une couvée naturelle de douze oeufs. On multipliera le nombre de ces uni­tés en fonction de la quantité d'oeufs dispo­nibles.

 

LE NICHOIR

Il s'agit d'une boîte en bois, sans fond, d'en­viron 75cm de côté, dont le toît en pente sera recouvert de papier goudronné. La façade, éventuellement doublée par un panneau grillagé à mailles fines pour éviter l'intrusion des rats, sera constituée de barreaux verti­caux, celui du milieu étant amovible, afin de permettre à la poule de sortir pour se nour­rir et prendre de l'exercice. Ce nichoir sera disposé à même le sol, sur un terrain nive­lé, protégé d'une humidité excessive et, bien entendu, des ruissellements éventuels, ain­si que des vents froids du nord et de l'est .

Le fond de ce nichoir, constitué par du grillage à mailles fines, sera garni de terre meuble et humide sur une épaisseur de 5 à7 cm. Cette terre sera tassée, et on façon­nera, au centre, une petite dépression en forme de soucoupe. Le tout sera recouvert d'une petite couche de foin ou de paille fine.

 

LE PARQUET D'ÉLEVAGE

Il peut être installé à même le sol. En fait, il s'agira d'un simple enclos aménagé de­vant le nichoir avec lequel il communiquera. Il aura environ 1,50 m. de long et 0,75 m. de large. Les côtés, hauts de 0,40 m. seront en planches, et le dessus, entièrement grilla­gé, comportera une trappe de visite. Pour plus de facilité, ce parquet pourra n'être mis en place qu'au moment de l'éclosion des oeufs.

A noter que nichoir et parquet devront obligatoirement être orientés face au sud, et pourront être déplacés lorsque les jeu­nes seront nés, pour que ceux‑ci disposent d'un parcours propre parce que fréquemment renouvelé.

 

L'INCUBATION

On pourra s'être assuré, au préalable, que la poule est prête à répondre aux services que nous en attendons, en disposant dans le nid, pendant deux ou trois jours, des oeufs ordinaires que l'on remplacera par les oeufs définitifs, si tout va bien. Lors du premier contact avec le nid, on laissera la poule s'ins­taller d'elle‑même, puis on s'assurera qu'el­le recouvre bien tous les oeufs. A partir de ce moment, le barreau amovible sera mis en place et ne sera enlevé qu'une fois par jour, à l'heure du repas. La couveuse profi­tera de ce moment pour prendre un peu d'exercice, et pour vider son intestin.

S’il s’agit d’oeufs de palmipèdes, on mettra cette occasion à profit pour les asperger lé­gèrement avec un peu d'eau tiède. La meilleure méthode consiste à utiliser un petit pulvérisateur ou à plonger la main dans l'eau et à secouer les gouttes au‑des­sus du nid, en prenant soin d'éviter un ex­cès d'humidité. Cette opération sera, si pos­sible, effectuée chaque jour.

Il ne faut jamais aider à l'éclosion. Pen­dant la durée de celle‑ci, on se souviendra que la poule couveuse ne doit pas être dé­placée et qu'il faut la laisser faire. Dès que les jeunes oiseaux seront secs, le parquet sera installé et le barreau central du nichoir sera enlevé. Si nécessaire, on mettra en place une petite planchette pour permettre aux nouveau‑nés d'entrer et de sortir facile­ment du nichoir.



Poule-Marans.jpg

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 18:19


Coq d'Alsace nain

 

L’ELEVAGE DES COQUELETS

 

Si dans un troupeau de reproducteurs, les coqs ne représentent que 8 à 9% du cheptel, ils sont responsables de 50% de la qualité des poulets produits. En outre, ils créeront à l'éleveur des frais importants qui auront bien entendu une incidence sur le prix de revient de chaque poussin.

Pendant la période de croissance des coquelets, il est recommandé de distribuer un aliment moyennement énergétique (1800 à 1850 calories par kilo), et conte­nant entre 15 et 16% de protéines. Si une nourriture de ce genre est donnée à discré­tion, les sujets s'alimenteront mieux que s'ils disposaient d'une quantité contrôlée d'un aliment à haute énergie. L'utilisation d'aliment en farine plutôt qu'en granulés oblige les coquelets à manger pendant plus longtemps, et diminue les risques de ba­tailles.

Au-delà de huit semaines, il est préféra­ble d'élever coquelets et poulettes séparé­ment. Les poulettes lourdes sont en effet soumises, la plupart du temps, à un pro­gramme de restriction alimentaire; lorsque les mâles font partie du troupeau, ils sont généralement sous‑alimentés.

De l'âge de huit semaines et jusqu'à ce qu'ils soient placés en poulaillers de repro­duction, chaque coquelet doit pouvoir dis­poser d'au moins 15 cm de longueur de mangeoires. Celles‑ci seront très espacées les unes des autres afin que les sujets les plus timides puissent se nourrir normalement. En agis­sant autrement, on risque de perdre un cer­tain nombre de bons coquelets.

Toujours dans le but de réduire les per­tes, il convient d'aménager çà et là des perchoirs qui permettront aux sujets dominés d'échapper à leurs poursuivants.

Si nécessaire, on peut équiper les mâles de lunettes anti‑picage et leur raccourcir les ongles. Ces précautions permettent de ré­duire les pertes par suite de batailles et évi­teront aux poules d'être blessées pendant les accouplements futurs.

On sélectionne les coquelets à l'âge de huit ou neuf semaines. Cela présente deux avantages importants :

1) C'est l'âge idéal pour sélectionner les sujets les plus vigoureux.

2) Les mâles les moins bons pourront être sacrifiés comme poulets à rôtir.

La recherche a montré que la courbe de croissance varie suivant les sujets. Si on estime que les poulets devront être vendus à huit ou neuf semaines, il faut sélectionner les futurs reproducteurs au même âge. C'est l'occasion pour l'éleveur de choisir les individus les mieux conformés et les mieux emplumés.

Il est nécessaire de prévoir le même pro­gramme de vaccination pour les mâles et les femelles qui seront accouplés. On peut citer le cas où les poulettes et les coquelets avaient été élevés dans des élevages diffé­rents. Les poulettes avaient été vaccinées mais pas les coquelets. Lorsqu'ils furent placés ensemble en poulaillers de repro­duction, les mâles subirent une attaque sé­vère de variole. Bien entendu, la fertilité des oeufs s'en ressentit lourdement, et par voie de conséquence, l'éleveur enregistra des pertes importantes.



Coq Mouette de Frise


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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 17:53

Coq altsteirer

                            PENSONS ECLAIRAGE

 De la discussion jaillit la lumière, aussi, pour mieux l’utiliser, discutons‑en. L'éclai­rage des poulaillers de ponte est devenu monnaie courante ; plusieurs méthodes sont proposées : la première en, date, et certainement la plus utilisée, est l'augmen­tation de la durée solaire, quand celle‑ci devient inférieure à 12, 13, 14 heures.

Puis l'éclairage‑éclair, de forte densité, et la dernière‑née, l'augmentation progressive du jour, limitée de 6 à 8 heures durant l'éle­vage pour arriver au maximum de 24 heu­res en fin de ponte.

Toutes ces méthodes ont pour but d'aug­menter la ponte et de tirer le maximum de profit d'un élevage de pondeuses.

L'éclairage doit certainement être classé parmi les pratiques de forçage. Mais qui dit forçage laisse sous‑entendre pratique quel­que peu anormale qui peut s'accompagner de surmenage. L'éclairage devra donc être appliqué avec doigté, et pas automatique­ment en fonction du calendrier, ce qui, mal­heureusement, semble être trop générale­ment pratiqué.

L'éclairage produit automatiquement une augmentation du rythme de la ponte. Mais ce rythme précipité est‑il toujours souhaita­ble ? Est‑il toujours applicable sans incon­vénient, sinon sans danger ?

Tout procédé de forçage ne peut être ap­pliqué qu'après une étude exacte du lieu, de l'âge, de l'état du troupeau, au moment de l'entrée en application.

Si, il y a quelques années, la production souhaitable des oeufs se situait en hiver, actuellement cette date s'est décalée vers l'automne et même la fin de l'été. Pour avoir des oeufs à cette date, l'élevage des futures pondeuses, qui se faisait en mars-­avril, est avancé vers les premiers mois de l'année à savoir janvier et février.

Mais l'élevage précoce demande du doig­té, pour éviter une mue d'automne, de plus, les poulettes nées en janvier ou février pon­dent encore plus tôt que leurs soeurs de mars‑avril, aussi voit‑on l'éleveur marcher sur la corde raide pour retarder le plus pos­sible l'apparition des premiers oeufs.

D'un autre côté, la sélection ponte agit aussi sur cette précocité, qui passe de 6‑7 mois à 4 mois. Toutes modifications sou­haitables, par le passé, deviennent actuel­lement des inconvénients.

il faut donc se résigner, dans le cas d'éle­vage précoce, à subir une mue, qui d'ailleurs est tout à fait salutaire aux jeunes poulettes. Il suffit alors de prévoir un arrêt d'un mois et demi à 2 mois, de calculer son élevage en conséquence.

Mais il y a encore d'autres facteurs de complication, les demandes de poussins fu­tures pondeuses se situent sur des pério­des assez précises, périodes qui ne sont pas élastiques pour le producteur de pous­sins, et qui sont surchargées. Pour être servi au moment souhaité, le demandeur doit souvent faire sa commande à l'avance, les autres sont servis à la suite, et ceux‑là encore doivent se résigner à voir leurs pre­miers oeufs à une date qu'ils n'avaient pas souhaitée.

C'est surtout à ceux‑là qu'il faut conseiller une très grande prudence pour l'application de l'éclairage artificiel.

Souvent, pour pallier cette date, qu'ils considèrent comme tardive pour leur pro­duction d'oeufs, ils vont éclairer leurs pou­lettes plus tôt ou plus intensément, aug­mentant encore la grande précocité de leurs sujets déjà sélectionnés en ce sens, d'où une production de petits oeufs qui se fait au détriment de la croissance et même de la santé du troupeau.

La seule solution, celle du " Bon Père de Famille ", se trouve dans une gestion pa­tiente et réfléchie.

Quelle que soit la date d'entrée en ponte il ne faut pas éclairer avant que les poulet­tes aient atteint leur développement pres­que complet, soit à l'âge de 7‑8 mois pour des sujets normalement venus, c'est‑à‑dire sans à‑coup, sans maladie, sans période de trop grande chaleur, de trop grande sé­cheresse.

Les lignées sélectionnées pondent très tôt, lorsque l'élevage a été réussi. Si l'éclai­rage est utilisé avant leur complet équilibre, leur production est accrue, et bien rares sont les sujets qui peuvent compenser, et cette ponte intensive, et une croissance né­cessaire rendue plus difficile par tous ces efforts conjugués, par l'ingestion d'une nourriture qui n'est certainement pas parfaite. En dehors d'une restriction de crois­sance, le rythme accéléré des oeufs pro­duits se fait au détriment de la grosseur de l'oeuf, de sa conformation, de la solidité de la coquille, et c'est alors qu'arrivent les acci­dents de ponte.

Les poulettes qui déclencheront leur ponte au moment de la diminution de l'éclai­rage solaire verront leur rythme normal di­minué, mais aussi leur croissance s'effec­tuera normalement, leurs oeufs augmente­ront de poids correctement et ils auront de bonnes coquilles.

Ces augmentations de poids compensent d'ailleurs la légère baisse de rythme. A 7‑8 mois, ces sujets seront lourds, produiront des oeufs de 60 grammes et plus, suivant leur sélection.

A ce moment, vous pourrez augmenter légèrement et très progressivement la du­rée de l'éclairage, recueillant ainsi tout le bénéfice du procédé, tout en ayant ménagé santé du troupeau et portefeuille.


Poule Bantam de Pekin




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19 décembre 2009 6 19 /12 /décembre /2009 17:54



Poule Faverolles naine


 
                              LA LUMIERE AU POULAILLER

 

Pour examiner la question de l'éclairage des poulaillers, il ne faut pas perdre de vue, au départ, que la poule est originaire des pays équatoriaux où la longueur du jour et celle de la nuit sont sensiblement égales. Un long atavisme organique veut dès lors que la poule soit mieux à "son aise" dans les périodes où le temps de la lumière égale le temps de l'obscurité. Peut‑être est­-ce là une des raisons (pas la seule évidem­ment) qui font que la ponte est plus forte au printemps qu'en hiver.

De nombreuses expériences ont été réali­sées pour savoir si l'éclairage artificiel des poulaillers, durant les journées courtes de l'hiver, augmentait la production des oeufs. Et, dans leur ensemble, les expériences d'éclairage artificiel ont été probantes. On a pu constater que la durée de lumière opti­ma (naturelle et artificielle) était d'environ treize à quatorze heures.

Partant de là, on a cherché à connaître s'il était préférable d'allonger la durée du jour normal "par en haut ou par en bas", c'est­-à‑dire avant le lever du soleil ou après son coucher. On s'est alors rendu à l'évidence que le supplément de jour artificiel donnait les meilleurs résultats lorsqu'il était produit en deux fois, partie avant et partie après le jour solaire.

Le plus efficient est de créer le jour artifi­ciel à partir de 6 heures du matin jusqu'à la venue du jour naturel et de le reprendre au début du crépuscule (avant que les volailles n'aillent se percher) jusqu'à 19 ou 20 heu­res environ, le soir.

 

COMMENT PROCÉDER ?

Suivant la dimension du ou des pou­laillers, on installera un jeu de lampes électri­ques plus ou moins important permettant d'allumer le total des lampes en deux fois. Le matin, on commencera par donner un quart ou un tiers de l'éclairage d'abord pour que les poules ne soient pas surprises par une lumière forte et brutale. Un quart d'heure après, on allumera les autres lam­pes, Le soir, au contraire, on les allumera toutes et, un quart d'heure avant l'heure du coucher, on éteindra le gros des lampes et le reste lorsque toutes les volailles seront perchées.

On peut avoir recours à des installations automatiques pour que l'éclairage artificiel soit réglé par déclenchement donné par un chronorupteur.

Il est indispensable que l'éclairage artifi­ciel mette particulièrement en lumière les mangeoires et les abreuvoirs. Si l'on n’est pas très compétent en installation électri­que, il sera prudent de recourir à un profes­sionnel pour éviter tout risque de courts‑circuits et d'incendie.

L'allongement du jour réalisé par l'éclai­rage artificiel, ne donne pas seulement un temps supplémentaire aux pondeuses pour accroître leur consommation alimentaire, mais il se traduit aussi par une augmentation de la ponte. Cet allongement du jour produit également un effet stimulant sur le développement des jaunes d'oeufs qui sont plus gros lors­que le "temps de travail" des pondeuses permet une plus forte assimilation alimen­taire. De sorte que la ponte se trouve amé­liorée en quantité et qualité.

On a observé que l'effet du jour prolongé par la lumière artificielle affecte moins la production des poules grandes pondeuses que celle des moyennes ou médiocres. Ce serait donc chez les éleveurs ne détenant pas de lignées de grandes pondeuses mais des poules de qualité moyenne, qu'une ins­tallation d'éclairage artificiel serait surtout intéressante.




Coq Kraienkoppe




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4 décembre 2009 5 04 /12 /décembre /2009 16:56



 

LE TRI DES PONDEUSES

 

Pour obtenir d'un tri les meilleurs résul­tats, il est nécessaire de tenir compte d'un certain nombre de facteurs. Le programme qui suit a fait les preuves de son efficacité.

 

1) ‑ Séparer de l'ensemble du troupeau, les poulettes qui, en cours d'élevage, ne se sont pas développées de la même façon que leurs congénères ; ne mettre dans le poulailler de ponte, que les sujets qui sont en parfaites conditions.

Si les poulettes retardées sont nombreu­ses, il est possible qu'il y ait à cela une raison que l'on doit rechercher ; une fois découverte, on peut alors essayer de récu­pérer ces volailles. Pour cela, il faut bien sûr les garder à part, et les traiter en consé­quence. Si les poulettes mal développées sont peu nombreuses, il est plus simple et préférable de les éliminer.

2) ‑ Une fois que la production a com­mencé, et que la courbe de ponte a atteint son point culminant, une inspection sévère montrera que déjà, certains sujets ont ces­sé de produire et devront être éliminés. Il est possible, d'autre part, que la proportion des volailles qui ne sont pas en ponte soit élevée, ce qui ne permet pas de pratiquer un tri valable. Pour cette raison, on doit placer les sujets improductifs à part pour leur laisser, pendant un mois, la possibilité d'entrer à leur tour en production.

3) ‑ Après la première élimination, au moment où la ponte est à son maximum, le tri a pour but principal de retirer du trou­peau, les oiseaux en mauvaise santé.

4) ‑ Lorsque dans un élevage, on utilise la méthode de l'âge unique, on peut appliquer un programme de tri sévère et géné­ral, au moment où les pondeuses entrent dans leur dixième mois de production.

 

ÉLIMINATION DES PONDEUSES QUI MUENT PRÉMATURÉMENT

 

Lorsqu'une poule commence à renouve­ler très tôt son plumage, et a interrompu sa production pour cela, il faut l'éliminer. Ce tri, qui doit être pratiqué toutes les semai­nes, ou à la rigueur toutes les deux semai­nes lorsque les poules ont atteint leur dixième mois de production, permettra de maintenir une ponte intéressante en fin de période de ponte. En outre, lorsqu'on les détecte, il faut retirer les volailles trop gras­ses de même que celles qui, d'après leurs caractéristiques physiques, montrent que leur production va en diminuant.

Les aviculteurs qui se sont donné la peine d'appliquer un programme de tri effi­cace, ont la possibilité d'obtenir, de la part de sujets qui ont produit pendant plus de dix mois, des oeufs d'excellente qualité.

Il est possible qu'un programme de tri ri­goureux ait réduit de moitié, ou même da­vantage, l'importance du troupeau de pon­deuses, mais il ne fait aucun doute que les rendements seront nettement supérieurs à ceux que l'on peut obtenir dans les pou­laillers où, jusqu'à la fin de la période de ponte, on s'est contenté de retirer seule­ment les sujets malades.

 

FACTEURS A CONSIDÉRER

 

Pour pouvoir faire un tri efficace, il faut tenir compte de quatre facteurs importants :

a) Evaluation du nombre des pondeu­ses, et contrôle de la production.

b) Contrôle rigoureux des conditions d'élevage.

c) Age des pondeuses.


d) Epoque de l'année.

Il est évident que si l'aviculteur ne connaît pas exactement le nombre de sujets qu'il possède, et s'il ne contrôle pas chaque jour la production, il lui sera impossible d'appré­cier l'efficacité d'un tri à sa juste valeur. Lorsque la baisse de production est géné­rale, il faut en rechercher la cause le plus rapidement possible, et la pratique du tri est alors inopportune. Les erreurs d'élevage peuvent par exemple provoquer des chutes de ponte, mais lorsqu'elles sont corrigées à temps, il est possible d'éviter l'élimination de volailles qui sont encore capables d'as­surer une certaine rentabilité.

L'âge des animaux, lorsqu'on le connaît de façon précise, est une indication très va­lable pour savoir ce que l'on peut exiger des pondeuses. D'une façon générale, et quelle que soit la souche de pondeuses uti­lisée, la production tend à décliner progressivement, au fur et à mesure que les sujets vieillissent. L'époque de l'année est un au­tre facteur important, car l'aviculteur doit corriger le mieux qu'il peut, les effets du milieu ambiant sur la production.

Pendant les périodes de l'année où la du­rée du jour va en diminuant, la production tend également à baisser, mais par contre, au printemps, lorsque les jours allongent, la ponte se trouve être stimulée. Les pro­grammes d'éclairage des poulaillers ten­dent, de même que le tri, à maintenir la production à un niveau plus élevé.

Le résultat de nombreuses expériences a prouvé que le potentiel de ponte peut être amélioré grâce à l'application méthodique d'un programme de tri bien étudié. Rappe­lons cependant qu'une production intensive est incompatible, dans le temps, avec une présentation attrayante des sujets.






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18 novembre 2009 3 18 /11 /novembre /2009 18:45





 

DES CONSEILS POUR LA SAISON HIVERNALE

 

Si vous éclairez vos locaux d’élevage, vérifiez si les ampoules fonctionnent et si la minuterie est en ordre de marche.

Nettoyez les ampoules électriques. La lumière absorbée par la poussière sur les ampoules n'aide pas à augmenter la pro­duction des oeufs.

Attention aux mues d'automne. Si la pro­duction des oeufs faiblit un peu et que la consommation de nourriture est en baisse, allumez les lampes, si ce n'est déjà fait. Les granulés et la pâtée humide aideront à em­pêcher une baisse sérieuse.

Assurez une profusion d'air frais. Trop d'éleveurs ferment les locaux trop soigneu­sement quand les températures froides ap­prochent.

Evitez les litières humides et tassées. Maintenez‑leur une épaisseur d'au moins 15 centimètres et ajoutez‑y de la chaux éteinte si nécessaire.

Le mois de novembre est à peu près le dernier pendant lequel vous pouvez effec­tuer des réparations aux poulaillers de ponte sans trop déranger le troupeau.

Dans la plupart des régions, c'est égale­ment en novembre que vous avez la der­nière occasion de rentrer les poulettes. Pour plus de sûreté, toutes les volailles de­vraient être rentrées entre le 1er et le 15 novembre.

Presque tous les troubles respiratoires ont les mêmes symptômes : respiration ha­letante et sifflante. Si quelques volailles les manifestent, séparez‑les du troupeau le plus rapidement possible.

Les poulettes rentrées de bonne heure présentent souvent des pauses dans la ponte. Les nourritures supplémentaires sti­mulent la production.

Une forte production d'oeufs demande du calcium. Donnez‑vous à vos poules beaucoup de coquilles d'huîtres broyées ou autres sources de calcium, ainsi que du gravier ou du grit ?

Votre équipement durera des années si vous en prenez soin. Avez‑vous mis à l'abri le matériel d'élevage et de séjour à l'extérieur (arches, abris, poulaillers mobi­les, etc) ?

Les abreuvoirs gelés ne contribuent pas à une bonne production. Prenez dès main­tenant vos mesures pour empêcher le gel dans les abreuvoirs.

Les oeufs exigent autant de soins en hi­ver qu'en été. Poursuivez et améliorez votre programme dans ce sens.

Vous vous éviterez bien des pas en pré­parant un plan rationnel pour vos tournées d'inspection.

 

LA PONTE AU SOL

 

Dans certains poulaillers, les oeufs pon­dus à terre peuvent causer des ennuis peu de temps après que les poulettes sont ren­trées. Cela peut durer parfois indéfiniment.

Quand les nids sont trop haut placés pour que les volailles y accèdent facilement, le nombre des oeufs pondus à terre peut aug­menter. Les nids sombres sont aussi plus attrayants pour les oiseaux. Maintenez bien éclairée la région du sol dans le poulailler pour éviter que les poules ne recherchent les coins sombres pour y pondre.

 

LES BESOINS EN ÉNERGIE

DES PONDEUSES S'ACCROISSENT EN HIVER

 

Pendant les mois d'hiver, les besoins en énergie des pondeuses sont accrus. La consommation de nourriture est plus forte quand le temps est plus froid. Dans les abris ouverts, les effets de chute de tempé­rature sont plus visibles. Quelques trou­peaux se mettent tout à coup à muer par suite d'une vague de froid et la raison sem­ble dû au fait que les volailles ne mangent pas assez pour assurer à la fois leurs besoins énergétiques et la production des oeufs.

La consommation de grains à haute teneur en énergie peut devenir né­cessaire en hiver. La teneur en énergie de la ration de base peut être accrue par l'usage du maïs au lieu d'avoine et de blé.

La consommation quotidienne de pâtée humide et l'usage d’aliment en granulés peut stimuler l'appétit.

 

LA CONDENSATION SOUS LES TOITS

 

Même dans les locaux grands ouverts, il se produit souvent une condensation sur la face interne des toits métalliques qui sont posés directement sur les chevrons. La condensation de l'humidité peut entraîner alors une litière mouillée. Sur les toits en métal, il est nécessaire d'établir, au point le plus élevé, un orifice de sortie pour l'air chargé d'humidité. Les éleveurs qui ont eu des ennuis graves à cause de l'accumula­tion de l'humidité sur les faces internes des toits de métal quand les nuits sont froides, ont réussi à supprimer cet inconvénient en posant un isolant sur la face interne des chevrons.

 

AYEZ DE LA GARNITURE DE NID EN RÉSERVE

 

Quand la garniture des nids diminue, on gagnera du temps en y ajoutant de la litière, si l'on maintient la garniture à proximité dans un sac fixé au mur. Lorsque le nid est bien garni de litière, il y a moins d'oeufs brisés et fêlés.

 

UNE FORTE PRODUCTION D'OEUFS

EST POSSIBLE EN HIVER

 

Tout d'abord, les poules doivent être bien nourries. Les poules ont besoin de manger pour maintenir leur condition, mais aussi pour produire les oeufs et pour maintenir la température de leur corps. En­suite, les poules ont besoin d'eau assez tempérée pour être buvable si l'on veut qu'elles pondent beaucoup d'oeufs. Si les abreuvoirs sont gelés ou si l'eau est trop froide, les poules ne boiront pas assez pour assurer une forte production d'oeufs. Les bâtiments où séjournent les poules de­vraient être conçus pour les protéger des vents du nord. Rappelez‑vous que c'est un cheptel de poules bien nourries et bien abreuvées qui permet d’obtenir une ponte abondante pendant les mois d'hiver.







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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 11:55



 

IL FAUT LUTTER CONTRE LES VERS INTESTINAUX

 

Plus que tout autre animal domestique, la volaille est attaquée par les vers intestinaux qui peuvent lui causer de gros dommages, surtout s'ils s'attaquent en grand nombre aux jeunes volailles affaiblies par la ponte ou la mue, pouvant alors amener des maladies graves, et même la mort. Presque aucune vo­laille n'est exempte de vers ; cela tient à la forme de l'élevage et à l'entretien du cheptel. Des poulaillers exigus et sans hygiène, des parquets trop restreints dont le terrain est in­festé de vers, insectes, escargots, vers de terre qui sont les vecteurs de nombreux para­sites, offrent aux animaux toutes les occa­sions d’absorber les oeufs de vers, qui se multiplient d'autant plus vite dans l'organisme que l'alimentation est plus monotone et peu appropriée.


Les déchets particulièrement riches en eau (pommes de terre, pain trempé) et les ali­ments pauvres en vitamines, favorisent beau­coup l'attaque en masse de nombreux parasi­tes. Les jeunes volailles souffrent davantage de l'attaque des vers que les volailles plus âgées qui, elles, possèdent une plus grande résistance aux infestations, appelée la " résistance de l'âge ".


Lorsque se manifeste une infestation par les vers, au début les volailles sont tristes, sans énergie ; elles tremblent comme si elles avaient la fièvre, boivent beaucoup et baillent souvent. Bientôt se manifdestent diarrhées, ané­mie et amaigrissement, malgré un fort bon appétit. Les jeunes volailles sont retardées dans leur développement. Les vieilles poules, elles, pondent des oeufs sans coquille, puis elles cessent même de pondre. On observe souvent des crampes épileptiques, des fai­blesses des jointures et des manifestations de paralysie. Puis interviennent les parasites de la peau, une forte inflammation des intestins, l'hydropisie, sont des manifestations qui précèdent la mort.


Parmi les principaux parasites internes des volailles, on compte les ascaris qui sont ronds et jaunâ­tres et longs de 5 à 7 centimètres. Bien que leur multiplication soit énorme ils comptent parmi les parasites les moins dangereux. Cependant, les pou­les qui en hébergent en quantités, même si elles sont bien nourries, sont fort diminuées dans leur vitalité et leur production.


Les vers capillaires (capillaria) sont très re­doutés en aviculture ; fins comme des cheveux, en forme de fibre à peine visibles, longs de 2 à 3 centimètres, ils s'incrustent dans la mu­queuse de l'intestin et y causent de graves inflammations, surtout de l'intestin grèle. On en trouve aussi dans le jabot.

Les ténias des poules, qui peuvent causer de sérieuses pertes, sont très répandus. Leur multiplication est causée par des vecteurs que sont pour les volailles, les escargots, les vers de terre et les insectes. Le danger des ténias est surtout dû aux terrains humides et boueux. Aussi les éleveurs prévoyants entretiennent‑ils quelques canards sur les terrains de ce genre, car les canards sont résistants et très rustiques. Les oeufs des autres parasites, qui trouvent leurs meilleures conditions de vie dans les terrains humides, boueux, et marécageux, sont rapide­ment tués par le soleil.


Toute lutte contre les vers doit donc com­mencer par un entretien régulier et soigneux des parcours. Labourage des herbages boueux, épandage de chaux  ou de sul­fate de cuivre, fermeture des écoulements d'eau de pluie, couverture des ruisseaux ou canaux de drainage. L'établissement de par­quets interchangeables est à recommander, surtout s'ils sont très peuplés et lorsqu’il s’agit de l'élevage de jeunes volailles en parquets restreints.


De nombreux éleveurs préfèrent plutôt em­ployer des produits souvent fort chers, sans se donner la peine de pratiquer un net­toyage complet des poulaillers et des par­quets. Mais que l'on n'oublie pas qu'une cure réussie des vers n'est possible qu'avec des remèdes puissants, qui peuvent stresser le su­jet lui‑même. Mais ces remèdes n'ont qu'un effet passager lorsque le terrain est infesté.


Comme il est souvent difficile à l'aviculteur de déce­ler une attaque de vers chez ses volailles, il devra solliciter les conseils d'un spécia­liste ou faire analyser au laboratoire vétéri­naire, une volaille morte ou des excréments.



 

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15 octobre 2009 4 15 /10 /octobre /2009 17:17


 
                          LA CONSOMMATION D’EAU DE BOISSON

DEPEND DE NOMBREUX FACTEURS

Il existe des être vivants qui peuvent se passer de lumière ou d'oxygène. Il n'y en a cependant pas un qui puisse, avec le temps, se passer d'eau. Les volailles, dont 70% du poids corporel sont constitués par l'eau, n'échappent évidemment pas à cette règle et doivent ingérer en moyenne des quantités d'eau deux fois supérieures à celles de la nourriture.

L'utilisation de l'eau de boisson, de celle contenue dans les aliments et la formation d'eau au cours des réactions chimiques sont les trois voies par lesquelles l'organisme des volailles peut être alimenté en eau.

La consommation d'eau de boisson dépend de nombreux facteurs

La consommation d'eau de boisson est influencée par de nombreux facteurs : la race, le sexe, l'âge, la consommation d'aliments et le poids corporel, la composition des aliments, les systèmes d'abreuvement et le goût de l'eau, la température ambiante et la température de l'eau de boisson, l'état sanitaire des animaux, leur stade physiologique (puberté, moment de l'ovulation de la ponte), les performances de ponte.

... Elle varie avec le sexe...

La consommation d'eau des poules pondeuses est supérieure à celle des poulets à âge égal. Or, d'après certains chercheurs, ce n'est pas seulement la quantité totale d'eau ingérée, mais également le fractionnement de son ingestion au cours de la journée qui est influencée par le sexe, en relation avec la production d'oeufs : la courbe de consommation d'eau par les mâles se caractériserait en effet par un pic en début de matinée, alors qu'un troupeau de pondeuses s'abreuve selon un rythme marqué par deux maxima, l'un au moment de la distribution de l'aliment, l'autre en fin d'après-midi ou quelques heures avant l'extinction de l'éclairage. Cependant, ces observations sont infirmées par de nombreux auteurs qui signalent également chez les poulets deux pics de consommation d'eau.

.... Avec l'âge et le poids...

Le besoin total en eau augmente avec l'âge, mais rapporté au poids corporel, il diminue.C'est ainsi que, selon certains auteurs, la consommation d'eau du jeune poussin est de 0,45 g par g de poids corporel à l'âge de 1 semaine et de 0,13 g de poids corporel à l'âge de 16 semaines.

... Avec l'alimentation...

Les consommations d'eau et d'aliment sont étroitement liées ; c'est pourquoi tous les effets sur la consommation d'aliment (âge et poids corporel par exemple) sont également liés indirectement à celle de l'eau.

Une expérience a montré que la consommation d'eau diminue considérablement lorsque l'aliment est retiré aux animaux et qu'inversement, une restriction de l'abreuvement s'accompagne d'une diminution de la consommation alimentaire (moins forte cependant). Chez les poussins d'un jour, il semble que le mécanisme de la soif ne s'établisse que lorsqu'ils se sont alimentés pour la première fois.

Les animaux âgés de 8 semaines ont une très grande résistance à la famine et leur capacité de survie est mise en évidence par le fait qu'à la suite d'une privation d'aliment complète et durable, la consommation d'eau diminue d'abord rapidement, puis, après 11 jours augmente lentement pour atteindre au bout de 18 jours son niveau normal. Sous des températures normales, le rapport quantité d'eau consommée/quantité d'aliment sec consommée s'établirait autout de 1,6/1 pour les poulets de chair et entre 2,0/1 et 2,5/1 pour les pondeuses.

... Avec la composition de l'aliment...

Le besoin en eau varie dans le même sens que la teneur en matière sèche de l'aliment, sa richesse en protéines brutes, sa teneur en énergie, la part prise par des composants tels que la mélasse ou le sel.

... Avec les systèmes d'abreuvement et le goût de l'eau...

Aussi bien que les systèmes d'abreuvement eux-mêmes, le "goût" de l'eau a une influence sur la consommation.

D'après Tüller, la consommation d'eau journalière de pondeuses abreuvées par des pipettes serait de 20% inférieure à celle constatée avec des abreuvoirs à niveau constant. Les reflets lumineux et le mouvement de l'eau entraîneraient les animaux au gaspillage alors que par ailleurs les excitations lumineuses stimulent la consommation d'eau et d'aliment des volailles.

Cette observation peut être rapprochée de celle signalée par Andrews selon laquelle les abreuvoirs "goutte à goutte" avec lesquels sont obtenues des indices de consommation égaux à ceux réalisés avec des abreuvoirs de type linéaire ou circulaire, amènent à des poids corporels légèrement inférieurs.

D'autre part, il semble qu'une eau chargée en matières minérales soit bue plus abondamment qu'une eau normale et puisse conduire à des troubles.

... Avec la température...

Les différences de température ambiante ont une influence particulièrement importante. C'est ainsi qu'à 32° C, les pondeuses boivent deux fois plus qu'à 16°C. La consommation alimentaire décroît lorsque la température s'élève alors que celle d'eau de boisson augmente. Les jours de fortes chaleurs, les pondeuses pourraient boire jusqu'à 665 ml par jour alors qu'à une température optimale cette consommation se situe entre 250 et 300 ml.

La température de l'eau de boisson dépend également de la température ambiante. Dans des conditions de températures élevées, on peut chercher à augmenter la consommation alimentaire en refroidissant l'eau de boisson ce qui a pour effet d'augmenter le besoin en énergie (pour maintenir constante la température corporelle) des animaux. Leeson et Summers ont montré que par rapport à une température d'eau de boisson de 35°C, un refroidissement à 2°C augmentait la consommation d'aliment de jeunes pondeuses de 15% et leurs performances de ponte de 12%.

Ce refroidissement nous semble cependant excessif et une température de 10 à 12% C semble par contre pouvoir être exploitée favorablement.

A l'inverse, lorsque la température ambiante est faible, il est possible d'économiser sur l'aliment en réchauffant l'eau vers 30°C.

... Avec la ponte

Chez les pondeuses, la consommation d'eau pendant la période de production est en grande partie dépendante des performances de ponte et varie au cours de la journée en fonction du moment de l'ovulation et de la ponte. Des essais réalisés par Mongin et Sauveur (INRA) ont montré que les besoins en eau augmentait considérablement juste après la ponte. Ce phénomène serait à mettre sur le compte de mécanismes hormonaux.

D'après certains auteurs, la chute de consommation constatée au moment de l'ovulation serait elle-même à rapprocher de l'activité nidatoire.

Autres sources d'eau

L'oiseau a également la possibilité de se procurer de l'eau à partir de l'aliment. Les rations ont généralement une teneur en eau voisine de 10% et cette possibilité est donc accessoire.

L'eau résultant de réactions chimiques internes (oxydations) représenterait, d'après Robinson, environ 15% de la consommation totale d'eau des volailles. AInsi, lors de l'oxydation des graisses, des hydrates de carbone et des protéines corporelles, seraient libérées respectivement 1,07 g. 0,55 g. et 0,41 g d'eau par gramme de ces nutriments.

 Un matériel d'abreuvement adapté aux besoins

Le poulet doit pouvoir s'abreuver en mangeant. Même s'il acquiert avec l'âge des facultés exceptionnelles de survie en cas de privation d'eau, même si certains sujets sont génétiquement moins sensibles, une restriction de 20 à 50% par rapport à la normale, trois fois par jour pendant une demi-heure entraîne par exemple une hausse de l'indice de consommation et une baisse de la vitesse de croissance des poulets de chair.

Chez les pondeuses, une telle restriction de la durée d'abreuvement peut, quant à elle, provoquer une baisse des performances de ponte (poids des oeufs et épaisseur de la coquille notamment) et à long terme de la mortalité.

Aussi le matériel d'abreuvement doit-il constamment pouvoir faire face aux besoins des animaux. Son utilisation doit être raisonnée en fonction du rationnement alimentaire des volailles.

D'une façon générale, il faut cependant veiller à :

- ne pas avoir trop d'animaux par abreuvoir ou une mauvaise répartition de l'abreuvement ;

- une bonne accessibilité des abreuvoirs (disposition, réglage en hauteur) ;

- maintenir une bonne alimentation en évitant la formation de bulles d'air, de bouchons...

Pour peu de frais, vous ne pourrez alors avoir qu'à vous féliciter d'une amélioration des performances de production.


 

 

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