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5 novembre 2014 3 05 /11 /novembre /2014 17:17

 

 

Pretre de Saxe

 

 

 

ELEVER DES PIGEONS POUR LE PLAISIR

 

On dit, et à juste titre, que tout le monde aurait un violon d'Ingres. L'homme moyen est un travailleur individuel assidu qui est cons­tamment préoccupé par ses affaires et qui ne réalise pas que « du travail sans divertissement rend la vie ennuyeuse ». C'est pourquoi les hommes devraient avoir un hobby quel­conque ; ceux par exemple, qui aiment la vie des oiseaux, peuvent trouver beaucoup de plaisir dans l'élevage des pigeons.


Pour commencer, on doit conseiller à tous les débutants d'agir avec sagesse dans l'acquisition de leur souche de base pouvant répondre à leurs besoins. N'essayez pas d'obtenir quelque chose pour rien, car c'est le meilleur moyen d'être déçu ou d'aboutir à un échec complet.

Décidez, en vous basant sur l'élevage que vous souhaitez créer, de faire un essai, et pro­curez vous seulement quelques couples ; n'essayez pas de remplir votre pigeonnier dès la première année. Les pigeons sont de bons reproducteurs et vous obtiendrez vite des résul­tats. Un bon élevage est comme une très bonne machine ; on ne peut en acquéri à bas prix. Souvenez‑vous que vous constituez une souche dont dépendra tout votre élevage ; plus votre souche sera solide, plus votre production à venir sera de bonne qualité.


Vous avez le droit d'obtenir ce pourquoi vous avez payé et il y va de votre intérêt de vous assurer que vous aurez des pigeons robus­tes et en bonne santé. Rappelez‑vous bien sûr que vous ne pouvez acheter que ce qu'un amateur veut bien vendre. Il ne va pas céder ses meilleurs sujets ; il serait absolument stupide de se défaire de ses meilleurs oiseaux, à moins qu'il n'ait projeté de vendre tous ses pigeons. Néanmoins, il est toujours bon d'aider le débutant à entamer une sélection avisée.

 

Les pigeons en volière réclament une atten­tion particulière quant à leur nourriture ; avec l'alimentation moderne, il est facile de les nourrir convenablement. Il est essentiel que les pigeons reçoivent une nourriture de qualité et une eau fraîche et propre. La baignoire repré­sente un autre aspect non négligeable des soins que l'on doit apporter aux pigeons. N'ayez aucune crainte si vos pigeons se baignent fré­quemment ; donnez leur une baignoire adaptée à leur taille, et ils se baigneront presque tous les jours. Souvenez‑vous toutefois que dès que les pigeons ont fini de prendre un bain, vous devez enlever la baignoire de la volière pour éviter qu'ils ne boivent l'eau du bain, ce qui constitue le meilleur moyen d'avoir des oiseaux malades. Un simple mot concernant le logement des oiseaux quels qu'ils soient : essayez toujours de le maintenir en bon état, et aussi propre que possible.

 

Il y a deux façons d'accoupler les pigeons dont l'une est basée sur un accouplement naturel où un certain nombre de mâles et nombre identique de femelles sont mis dans une volière et ont la liberté de former les couples de leur choix. Le second procédé est basé sur la sélection en prenant les points les plus forts d'un pigeon et en l'associant à un autre ; n'attachez pas cependant une trop grande importance aux prix qu'ils remportent dans les expositions, l'essentiel résidant dans leur qualité de géniteurs et de parents. Il faut noter toutes les observations concernant les pigeons et les étudier à plusieurs reprises avant de procéder aux accouplements. Unissez d'abord vos pigeons sur le papier avant de faire n'importe quoi de votre pigeonnier.

 

L'une des plus essentielles tâches d'un éleveur est de noter systématiquement ses observations. Non seulement parce qu'il peut en ressortir des enseignements généraux après l'étude de certains couples, mais aussi parce qu'il doit avoir en main de véritables infor­mations qui montreront lequel de ses oiseaux ou lequel de ses couples produit le mieux et possède les meilleures qualités. Des notes précises vous indiquent de qui peut être issu le meilleur jeune ; accoupler et ré‑accoupler ou ne plus jamais accoupler tel couple ; quelle paire a donné les plus beaux sujets d'exposi­tion. C'est l'éleveur qui voit ces détails au travers de ses notes précises et rigoureuses qui le conduiront au succès.

 

L'époque de la mue est très importante chez les pigeons ; c'est le moment que choisissent les oiseaux pour renouveler leur plumage, et qui

se situe généralement après la saison de repro­duction ou à la fin de l'été. Les plus grands soins devraient être donnés aux oiseaux pendant cette période durant laquelle ils subis­sent d'importantes transformations physiolo­giques. Pendant la mue nourrissez les avec des éléments fortement protéinés.


L'apparence de vos pigeons dépend enfin de l'emploi auquel vous les destinez. L'éleveur de pigeons moyen veut exposer ses oiseaux en compétition avec d'autres ; en d'autres termes il veut pouvoir situer le niveau de ses pigeons par rapport au standard grâce à l'oeil d'un juge compétent. Je ne connais pas de meilleur endroit pour un débutant style « Monsieur je sais tout » qu'une exposition pour lui remettre les idées en place. C'est là qu'il apprendra à obtenir ce qu'il a mérité, qu'il soit premier ou dernier. Il est aisé pour nous tous de penser que nous possédons les meilleurs sujets ; peut-­être le sont‑ils dans le pigeonnier mais amenez­ les à l'exposition et laissez le juge vous dire et vous montrer ce que valent réellement vos animaux et tirez‑en les conséquences pour la saison prochaine.


On peut se procurer une quantité de bonnes adresses dans les expositions ; c'est là, sur le lieu du concours, que l'on apprend une somme de choses concernant l'élevage, la reproduction, la sélection, et ainsi de suite. En outre, on a la possibilité de connaître et d'entendre les éleveurs importants raconter le déroulement du difficile chemin qui les a menés au sommet. Après avoir atteint le niveau le plus élevé, il est dur de s'y maintenir car tout le monde essaye d’être meilleur que vous. Voici une petite réflexion qu'il serait bon de garder en mémoire : il est plus ardu d'accéder au sommet que de chuter, mais une succession d'échecs entraîme l'abandon de nombreux amateurs.

 

Quand les standards sont adoptés par les plus grands éleveurs, ceux‑ci ont une idée précise sur la façon d'améliorer la race. Ne pas tenir compte du standard équivaut à travailler sans but. Le standard devrait être étudié maintes et maintes fois et constituer un guide. On n'a jamais vu ou entendu parler d'un spécimen parfait d'une quelconque race, alors que pourtant, des milliers d'oiseaux produits chaque année sont proches des modèles définis par les standards. Quand vous élevez des oiseaux correspondant à ces derniers, vous pouvez vous attendre à réussir. Aussi, soyez prudent dans la sélection de vos animaux ; choisissez sagement, calmement et astreignez vous à une sélection rigoureuse. Maintenez vos sujets propres et en bonne santé, et le temps vous apportera la récompense tant espérée.

 

Pour en savoir plus afin de toujours mieux conduire votre élevage

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1 septembre 2014 1 01 /09 /septembre /2014 11:54

 

Pigeon voyageur

 

 

 

PROBLEMES D’ADAPTATION

 

Comme tous les oiseaux, le pigeon est adapté au vol depuis des temps lointains. Pour certains, tout est résolu par la nature, qui fait si bien les choses !

 

Est‑ce si simple en réalité ?

Référons‑nous au Professeur Lamotte et à son « Extrait de la Revue des Questions Scien­tifiques ».

 

Il pose la question : « Qu'est‑ce que l'adap­tation ? ».

Avant d'y répondre, il précise que « le problème des mécanismes de l'adaptation des espèces est, encore aujourd'hui, mal compris d'un grand nombre de biologistes.

 

« ‑ Parce que persiste une confusion qui tient au mot lui‑même.

« ‑ Parce que l'on peut lui accorder deux sens différents, l'un statique, l'autre dyna­mique.

« Dans la première acceptation du terme, dit‑il, on parle d'un animal adapté au milieu aquatique (par exemple), lorsque ses membres sont des nageoires. D'une façon générale, il existe un certain nombre de caractères orga­niques qui constituent à nos yeux des adapta­tions à la vie dans un biotope déterminé ».

 

Nous pouvons donc dire que le pigeon, comme les autres oiseaux, est adapté au milieu aérien parce qu'il a des ailes.

Lamotte précise: « On peut dire que dans le sens statique, l'adaptation est la propriété fon­damentale de la vie, qu'elle est la vie même, car tout organisme vivant est adapté à son milieu, c'est-à‑dire organisé pour pouvoir y vivre et s'y reproduire. Il n'y a donc là qu'un faux problème dont l'apparence de réalité est liée surtout à des vues anthropomorphiques » (à l'image de l'homme).

 

A côté du sens « passif », il y a le sens « actif », dynamique du phénomène.

« Des organismes peuvent être amenés à vivre dans un milieu nouveau, écrit Lamotte. Mal équipée au départ pour y subsister et s'y reproduire, l'espèce est capable de modifier progressivement les structures et les mécanismes qui sont insuffisants, en un mot de s'adapter au nouveau milieu ! Cette adaptation peut être envisagée à l'échelle d'un individu qui, au co urs de sa vie, se modifie peu à peu pour mieux supporter un milieu qui lui était inhabituel : on parlera alors d'accomo­dation. Elle peut se produire aussi à l'échelle de générations successives d'une espèce, qui peu à peu, s'adapteront à vivre dans un nouveau milieu en modifiant leurs réactions physiologiques et même leur morphologie ».

 

On retrouve là le problème du pigeon qui, individuellement, change de colombier. Il est parfois perturbé avant de s'accomoder à sa nouvelle résidence et à de nouvelles habitudes de soins et d'alimentation. Il a besoin de s'adapter.

Cela explique pourquoi certains sujets, transférés ailleurs, refusent de s'accoupler pendant toute une saison.

 

Le phénomène dynamique de l'adaptation doit nous intéresser. Précisons de suite avec Lamotte « que le problème de l'adaptation ne peut pas, le plus souvent, entrer dans le cadre d'une expérimentation classique. Aussi, les réponses données pour expliquer son mécanisme se sont‑elles longtemps appuyées sur des opinions purement intuitives, restant plus articles de foi que démonstrations scienti­fiques ».

 

L'adaptation au milieu s'appuie sur un phénomène qui s'explique.

Dans son ouvrage « L'hématologie Géo­graphique », le Professeur Jean Bernard parle des protéines enzymatiques. Il en décrit la présence de deux sortes. Les premières, indé­pendantes des conditions du milieu, assurent une forme constante et une spécificité d'action permanente. On les appelle enzymes de constitution. Les secondes, sensibles aux conditions du milieu, appelées enzymes d'adaptation, permettent un meilleur ajustement de l'organisme vivant à son milieu.

 

En colombophilie, le milieu est représenté par tout l'environnement qui se manifeste autour du pigeon, colombier bien disposé et sain, alimentation, soins divers, motivation, sélection après concours, accouplements réussis, climat, position géographique du colombier, rigueur du propriétaire, circonstances particulières, etc...

 

Tous ces éléments, réunis au maximum, permettent un comportement du pigeon des plus favorables pour une performance meilleure dans les concours. Ils peuvent également intervenir physiquement, lors de la mue du plumage et des grandes rémiges, ce qui influence les qualités apparentes, dans les limites du génotype de la souche.

 

Que les bons soins, ou autres choses, viennent à manquer, l'apparence favorable peut disparaître. Elle n'est pas héréditaire.

 

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11 juin 2014 3 11 /06 /juin /2014 16:53

 

 

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LE SENS DU GOUT

Chez les pigeons et les volailles

 

Bien que l'on admette sans difficulté, que l'univers sensoriel des animaux, ne corres­pond pas à celui des humains, la tendance est grande à considérer que les réactions sont les mêmes vis‑à‑vis de ce qui peut être sucré, salé, acide ou amer.

Il est certain qu'un aliment, quel qu'il soit, simple ou composé, est consommé d'autant plus volontiers qu'il correspond au goût des animaux auxquels il est destiné. Il en est de même pour l'eau de boisson, surtout si l'on considère qu'il s'agit là du support privilégié lorsqu'il s'agit d'adminis­trer un traitement, ou de distribuer un complément alimentaire, ceux‑ci pouvant en modifier considérablement le goût. Il est donc intéressant de savoir comment les principales saveurs sont ressenties par les volailles et les pigeons.

On sait que ce sont les papilles gustatives qui permettent de percevoir le goût. La poule en possède 24, le pigeon 37, le canard 200, le lapin 17000, alors que chez l'homme, elles sont au nombre de 9000. Chez la poule, elles se situent essentielle­ment à la base de la langue, l'extrêmité cornée de cette dernière en étant dépour­vue. Compte tenu de ces éléments, on ne s'explique guère comment la poule peut arriver à faire preuve d'un certain sens du goût, celui‑ci ayant semble‑t‑il tendance à augmenter avee l'âge. A ce sujet, il a été démontré que les poussins consomment faci­lement des aliments qui sont dédaignés par les adultes.

Contrairement à une opinion très répan­due, due sans doute à un anthropomor­phisme exagéré, les volailles sont indiffé­rentes à la saveur sucrée, de même que le pigeon, la caille et l'oie. On ne connaît guère que quelques oiseaux frugivores qui soient capables de détecter la saveur sucrée. En aviculture ou en colombiculture, le fait de mettre du sucre dans l'eau de boisson en vue, par exemple, de mieux faire accepter un médicament, est donc sans intérêt.

Alors qu'apparemment, la poule ne sait pas reconnaître la saveur sucrée, elle se mettra à consommer de préférence de l'eau contenant du sucre, si sa ration alimentaire n'est pas suffisamment énergétique. En revanche, elle ne saura pas compenser ce manque de calories par l'eau de boisson, si cette dernière contient des protéines ou des matières grasses, à la place du sucre.

Le fait que certains sujets se montrent parfois avides de sel (chlorure de sodium), s'explique généralement par une carence. Par contre, les poules refusent obstinément de consommer de l'eau si elle contient une quantité de sel telle que leur système urinaire s'avère incapable de l'éliminer correctement. Ainsi, elles préfèrent mourir de soif, plutôt que de boire une eau contenant 20 grammes de sel par litre, la tolérance gustative étant généralement estimée à 9 grammes par litre.

Entre 1 et 8 grammes par litre, la consom­mation d'eau est pratiquement identique, avec semble‑t‑il, une légère préférence pour la dose de 4 grammes par litre.

Une carence en sel, grave ou prolongée, peut entraîner chez les volailles, des troubles du comportement avec apparition d'un picage souvent sévère.

Pour ce qui est de la saveur acide, les oiseaux montrent en général, une grande tolérance, les acides organiques étant toutefois moins bien acceptés.

En ce qui concerne l'amertume, les choses sont plus compliquées dans la mesure où certains produits franchement amers pour l'homme, sont bien acceptés par les oiseaux, où d'autres sont bien tolérés par l'homme, mais refusés par les oiseaux, où d'autres encore ne sont ni du goût de l'homme, ni de celui des oiseaux.

Pour les volailles, la température de l'eau est importante, car la boisson est d'autant moins bien acceptée que sa température s'approche ou dépasse la température ambiante. Pour que des poules arrivent à boire de l'eau dont la température dépasse 45°, il faut qu'elles souffrent d'une soif intense. On comprend mieux ainsi, l'intérêt de toujours maintenir les abreuvoirs à l'ombre.

Inversement, les poules acceptent bien, généralement, l'eau froide ou même très froide.

Enfin, il est évident qu'en matière de goût, il existe aussi, chez les volailles et les pigeons, des différences assez nettes entre les individus.

 

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25 mars 2014 2 25 /03 /mars /2014 16:47

 

Huppe de Soultz

 

 

L’INCUBATION CHEZ LE PIGEON

 

Demandez à des éleveurs quelle est la durée normale de l'incubation chez le pigeon et vous serez surpris par la diversité et par l'impréci­sion de leurs réponses. Les uns vous diront : « Il est bien connu que l'incubation du pigeon dure 17 jours », et même ils ajouteront que toujours ils ont vérifié l'exactitude de ce fait dans leur propre élevage. D'autres vous affir­meront, avec non moins d'autorité, que cette durée est sous la dépendance absolue des saisons. D'après leurs dires, l'été, elle serait de 18 jours et l'hiver de 19 à 20 jours selon la rigueur de la température.

Si, au lieu de vous adresser directement aux éleveurs, vous consultez les ouvrages spéciaux consacrés à la colombiculture, vous ne serez, hélas, pas mieux documenté. Quelles peuvent être les causes d'un manque d'accord aussi complet sur un point apparemment si facile à vérifier ?

Il s'agit, en général, de fautes d'observa­tions faites initialement par des éleveurs, trans­mises par des écrivains et devenues, à la longue, des vérités indiscutables répétées de génération en génération sans aucune tentative de contrôle. A ce point de vue, Buffon a sa large part de responsabilité, les renseignements erronés qu'il a donnés sur l'incubation du pigeon sont, de nos jours encore, répétés à l'envi, dans tous les livres. Il se peut aussi que la différence des opinions ait pour origine un manque d'entente sur le sens à accorder au mot éclosion.

Pour quelques‑uns, éclosion signifie simple bêchage de la coquille de l'oeuf par le jeune pigeonneau prêt à se délivrer. Pour d'autres, c'est la sortie proprement dite du pigeonneau qui constitue l'éclosion. Or, il s'agit là de deux temps absolument distincts de l'évolution du jeune pigeon. Ces deux temps, séparés par un certain nombre d'heures, ne doivent pas être confondus.

Un véritable éleveur ne peut pas se contenter de renseignements aussi vagues, ses connais­sances doivent être précises ; aussi, essayons de lui donner satisfaction, en exposant ici tout ce qu'il est utile de savoir de la ponte, de l'incu­bation et de l'éclosion des pigeonneaux.

Le pigeon sauvage, la Colombia livia des savants, nommé vulgairement Biset, l'ancêtre de nos pigeons domestiques, ne fait annuel­lement que deux couvées, rarement trois, composées chacune de deux oeufs seulement. La première couvée a lieu en mars, l'autre ou les autres, s'il y en a trois, s'échelonnent jusqu'en août, au plus tard. Les ornitholo­gues se sont fort peu étendus sur le rythme de la ponte et sur la durée de l'incubation du pigeon sauvage, mais, cependant, tous s'accor­dent pour dire qu'à chaque couvée, les oeufs sont pondus à un jour et demi d'intervalle, que l'incubation dure 18 jours et ne commence qu'après la ponte du deuxième oeuf.

Pour avoir des renseignements tout à fait précis sur l'objet qui nous occupe, c'est donc au pigeonnier, et là seulement, qu'il faut aller les chercher. Une première tentative dans ce sens a été faite au début du XIXe siècle, par Corbié l'oiselier de Son Altesse Royale Mme la Duchesse de Berry. Corbié était un excellent observateur et, grâce à lui, nous savons sur l'élevage des pigeons une foule de choses aussi intéressantes que précises. Mais, en matière de colombiculture, il reste toujours à faire. Aussi, après avoir contrôlé les dires de Corbié sur l'incubation, ont été entreprises de nouvelles recherches en les étayant sur les techniques et les connaissances actuelles. En voici les résul­tats :

Nos pigeons domestiques ne diffèrent pas seulement du pigeon sauvage par de simples caractères extérieurs. Des acquisitions nou­velles ont été également obtenues, dans le do­maine de la physiologie, par suite de variations fortuites ou ataviques, fixées avec soin au cours des âges, par une sévère sélection. Une de ces acquisitions, qu'il est utile de rappeler ici, porte sur l'augmentation du nombre des couvées annuelles. Alors que le pigeon sauvage ne fait que deux ou, tout au plus, trois couvées par an, nos pigeons domestiques en font nor­malement de six à huit. Certaines races même, spécialement sélectionnées dans le sens de la production, pondent à nouveau dès les treizième ou quinzième jours après la nais­sance des petits de la précédente nichée. Si on les laisse faire, il est facile d'obtenir d'eux davantage de couvées annuelles.

 

RYTHME DE LA PONTE

Comme dans l'espèce sauvage les couvées de nos pigeons sont de deux oeufs. Le premier oeuf est pondu le soir, vers 17 heures. Norma­lement, la femelle ne couve pas aussitôt cet oeuf, elle se contente de le maintenir à une température convenable et d'établir autour de  lui une sorte de gardiennage jusqu'à la ponte du second oeuf, qui a lieu 44 heures après celle du premier, c'est‑à‑dire le surlendemain aux environs de 13 heures. Dès que le deuxième oeuf est pondu, la femelle se met à couver assidûment, en se faisant relayer chaque jour, de 10 à 16 heures, par le mâle.

Cependant, assez fréquemment, il arrive que certaines pigeonnes, dans le feu de l'ardeur maternelle, ou plus vraisemblablement, parce que tel est leur état d'être, se mettent à couver dès la ponte du premier oeuf, et font de cette pratique une habitude dont le résultat est des plus fâcheux. En effet, dans ces conditions, les pigeonneaux ne naissent pas en même temps et le premier né a souvent une avance de 36 à 40 heures sur le second. Étant donnée la crois­sance rapide du pigeonneau (augmentation moyenne de 20 grammes par jour), l'aîné, beaucoup plus fort que son cadet, est plus habile à se faire nourrir par les parents, et il prend souvent double ration au détriment du plus jeune, qui, de ce fait, reste chétif, rattrape mal le temps perdu et souvent même meurt au moment de la poussée des plumes.

Certains éleveurs, qui n'ont pas su remarquer ces faits assez fréquents, cependant, commettent l'erreur de considérer le plus fort des deux pigeonneaux comme étant du sexe mâle. De nombreuses observations ont montré qu'il pouvait être indifféremment mâle ou femelle.

Pour éviter l'inconvénient de ces naissances échelonnées, il serait facile de substituer au premier oeuf dès qu'il est pondu, un oeuf arti­ficiel et de replacer l'actif véritable dans le nid lors de la ponte du second. Bien que cette substitution momentanée d'un oeuf ne soit ni compliquée, ni difficile à exécuter, il est beaucoup plus simple, pour éviter les compli­cations inutiles, d'éliminer par sélection tous les couples (ou tout au moins les femelles) qui couvent dès la ponte du premier oeuf. On purifiera ainsi son pigeonnier de ce vice qui, en réalité, est un état d'être hérédi­taire.

 

DURÉE DE L’INCUBATION

Si l'on compte les heures qui s'écoulent entre la ponte du second oeuf et l'éclosion simultanée des deux jeunes, on constate que 424 heures ont été nécessaires pour donner la vie aux pigeonneaux. C'est donc le 18ème jour après le début de l'incubation, vers les 4 heures du matin que l'éclosion a lieu. Ceci est une règle qui ne souffre guère d'exceptions. Les renseignements erronés rapportés précédem­ment s'expliquent de la façon suivante :

Si l'on nomme éclosion le bêchage de l'oeuf, qui se manifeste déjà 30 heures environ avant que le jeune oiseau ne soit libéré définiti­vement de sa coquille, on trouve évidemment que 17 petits jours sont suffisants pour assurer l'incubation. Au contraire, si l'on prend comme base l'éclosion réelle et que l'on compte les jours, on constate sans difficulté que 19 à 20 jours sont indispensables pour mener à bien l'éclosion. Comme on le voit bien, toutes les erreurs en cours ont pour cause un mauvais point de départ.

La connaissance exacte du temps nécessaire à l'incubation des oeufs du pigeon ne satisfait pas simplement notre légitime et si vif désir de savoir. Elle rend aussi aux éleveurs de précieux services en leur permettant de faire à bon escient, des échanges d'oeufs ou de jeunes entre couples couveurs.

 

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31 décembre 2013 2 31 /12 /décembre /2013 11:10

 

 

Culbutant-hollandais.jpg

 

 

PERTE D’APPETIT

ET ASPECT DES DEJECTIONS

 

Si on lit en détail divers manuels concernant les maladies aviaires, on trouve pour la plupart des maladies un symptôme commun : « vési­cule biliaire distendue, pleine de bile épaisse ».

De telles maladies doivent donc avoir un point commun si elles produisent toutes ce même effet sur la vésicule.

En fait, il n'est pas difficile de provoquer cette dilatation de la vésicule : il suffit de laisser l'oiseau sans nourriture pendant 48 heures. Le point commun entre les maladies en question est simplement qu'elles provoquent la disparition de l'appétit.

Cette vésicule dilatée permet donc unique­ment le diagnostic de « perte d'appétit ou anorexie » et cela n'est qu'un des faits dans une série d'événements qui produisent des modifications de divers organes, caractéris­tiques de l'arrêt de l'alimentation.

Il est important de savoir que si l'on mélan­ge à l'aliment un produit témoin non toxique, sans goût ni odeur, sans action sur la digestion et qui pourra traverser le tube digestif sans modification ‑ comme le charbon ou le carmin ‑ il apparaîtra dans les excréments 48 heures après avoir été administré ; cela signifie qu'un sujet normal et vigoureux, quand il a le jabot plein, a de quoi alimenter son tube digestif pendant environ 6 heures.

 RÔLE DU SYSTÈME NERVEUX

Il existe un système de nerfs spéciaux, dans la paroi de l'intestin, qui assure le mouvement des aliments le long du tube digestif ; le stimulus est provoqué par la présence de matières alimentaires dans l'intestin ; quand ces aliments ont traversé le tube digestif, ce stimulus cesse. C'est le même système qui pro­voque l'évacuation de la bile venant de la vésicule et qui est déversée dans l'intestin.

La bile a plusieurs fonctions importantes. Elle est normalement mélangée avec l'aliment qui passe dans le tube digestif mais elle est produite en permanence par le foie ; la vési­cule est un réservoir où la bile produite s'accu­mule quand le tube digestif est vide. Quand l'oiseau s'alimente à nouveau, les nerfs de l'intestin déclenchent l'évacuation de la bile en réserve qui se déverse à travers le canal cholé­doque qui se déverse dans la partie postérieure du duodénum.

La bile fraîchement produite est fluide et n'est ni épaisse ni visqueuse ; mais la vésicule a un volume limité et il y a un phénomène qui concentre la bile en lui enlevant de l'eau ; sous un même volume, il y a donc au total plus de sels et de pigments biliaires mais cette bile concentrée est plus foncée, plus épaisse et c'est elle que l'on observe dans certaines maladies quand les oiseaux ne mangent plus.

Un autre résultat de l'anorexie est la baisse du taux de glucose dans le sang. Quand il y a des aliments dans l'intestin, leurs hydrates de carbone sont convertis en sucre par les diastases, et ces sucres sont absorbés, augmen­tant le taux de sucre sanguin. Quand cette absorption cesse, le sucre sanguin diminue.

Quand le taux du sucre dans le sang dimi­nue, un des premiers résultats est l'augmen­tation de l'activité de muscles lisses de la paroi intestinale ; c'est cette augmentation des mouvements de l'intestin (péristaltisme) qui provoque les « crampes d'estomac » quand on a faim. Le résultat de cette activité musculaire est une contraction de l'intestin qui diminue de longueur et qui est plus épais. Cependant, au fur et à mesure que le dextrose (sucre), consommé par l'énergie musculaire, décroît, les muscles se relâchent, deviennent flasques, et la paroi est alors mince et presque transpa­rente ; si l'oiseau boit, l'intestin peut se remplir de liquide. Des bulles de gaz sont visibles à travers la paroi.

Nous voyons ainsi une succession de phéno­mènes au fur et à mesure que le jeûne se pro­longe :

1 -  L'intestin est plein et fonctionne norma­ lement.

2 -  Il est vide et devient le siège d'une acti­vité musculaire intense.

3 -  Il se contracte, se raccourcit et s'épais­sit.

   4 -  Il devient fiasque, atone, la paroi est mince.

5 -  Il est presque transparent, rempli de liquide et de gaz.

Tout au long de ce processus, le foie, lui, continue à sécréter de la bile qui est stockée dans la vésicule sous forme d'un liquide de plus en plus épais. Si le jeûne continue, la bile, sous l'effet de l'accumulation, peut être évacuée dans le canal cholédoque et, de là, dans l'intestin grêle. Quand il n'y a plus de tonus musculaire de l'intestin, cette bile se répand en tous sens et une partie peut remonter vers le gésier, alors que quand il y a péristal­tisme normal, elle est uniquement entraînée dans le sens normal du transit intestinal ; un gésier coloré en vert par la bile est donc un autre signe d'un jeûne assez prolongé.

Et les maladies ? Toute maladie qui empêche l'oiseau de manger entraîne ces divers phénomènes de façon plus ou moins intense. Il y a donc évidence du manque de nourriture plus que d'une maladie déterminée.

Plus que des signes de maladies, ces symptômes sont essentiellement ceux d'une absence de nourriture.

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Giers agates

 

 

 

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27 novembre 2013 3 27 /11 /novembre /2013 16:46

 

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PRINCIPES FONDAMENTAUX

POUR OBTENIR DE BEAUX PIGEONS

 

Elever des pigeons représente un travail à multiples facettes, les unes aussi intéres­santes que les autres : la saison de repro­duction, les espérances basées sur la croissance des jeunes, la période des expositions, les prix remportés, le oiseaux à vendre ou à acheter. L'éleveur est toujours dans l'attente de franchir une nouvelle étape.

Le fait d'acheter et de vendre des animaux implique un certain degré de connaissances en fonction de la position que l'on occupe. Ainsi, le vendeur désire se débarrasser de ses oiseaux en trop vers la fin de l'année, alors que l'acheteur peut patienter jusqu'en février ou mars sous prétexte d'économiser l'équivalent de deux mois de nourriture. Une entente entre les deux parties s'avère donc nécessaire dès le départ.

Cependant, mieux vaut ne pas trop attendre sinon on risque de manquer de bonnes affaires. Concrètement, si l'acquéreur recherche la possibilité de produire des sujets de concours, il vaudra mieux qu'il trouve un arrangement avec un éleveur remportant des prix de manière régulière dans les expositions. Cet accord aura lieu aux alentours du mois d'août ou septembre. En réalité, certains acheteurs désireux de se procurer des pigeons bagués de qualité, règlent leurs affaires un an à l'avance, faute d'avoir obtenu ce qu'ils cherchaient au moment voulu.

Il est également imprudent d'attendre le printemps en pensant que les oiseaux seront moins chers, d'autant plus qu'il sera nécessaire de payer leur nourriture pendant tous ces mois. Les oiseaux dépareillés sont toujours plus faciles à écouler, surtout lorsqu'il s'agit de mâles. Mais trouver un bon couple est loin d'être aisé. Certaines années sont réputées pour être des années à"femelles", lorsque celles‑ci semblent être plus nombreuses que les mâles.

Les prix ? Bien entendu, ils dépendent du vendeur. Il arrive que la valeur d'un pigeon s'il est sain et représentatif de sa race soit multipliée par cinq, laquelle valeur est doublée s'il présente des qualités de reproducteur incontestables, et doublée à nouveau s'il se révèle être un excellent sujet de concours. Néanmoins, les éleveurs préfèrent généralement céder leurs animaux à des prix plus raisonnables.

Tout ceci est fonction du tri impitoyable ou non que l'on pratique. Il peut arriver que deux éle­veurs qui produisent un nombre similaire de jeunes appartenant à la même race et variété, réalisent pourtant des ventes très diffé­rentes ; ceci s'explique par le fait que le premier procède à un tri sévère de façon permanente et que le second néglige cet aspect des choses.

Le meilleur endroit pour créer un stock son propre élevage se trouve chez les éleveurs et les exposants reconnus. Acheter par l'intermédiaire de petites annonces est risqué. La même observation s'applique aux marchés d'animaux vivants, en particulier à cause du danger représenté par des maladies comme la paramyxovirose et la paratypho­se.

Alors répétons-le : il est bien préférable de ne pas attendre que le vendeur vous expédie les oiseaux, d’autant plus que le coût du transport est élevé. Dans la plupart des cas, il est presque meilleur marché de passer un arran­gement avec le vendeur pour aller chercher vous-même les sujets sur place.

Il y a des avantages considérables à pro­céder de la sorte. On peut voir ce qu'on achète ; il est également possible de se rendre compte de la qualité des oiseaux par rapport au standard et d'examiner les spécimens que l'éleveur garde pour lui, d'observer la manière dont il les conserve, dans quelles conditions ils sont logés et nourris, le type de perchoirs mis à leur disposition, etc...

Parler avec l'éleveur durant un quart d'heure vous en apprendra plus que tout ce que vous pourrez glaner après la lecture de tel livre ou de tel article au fil des semaines.

Peut‑être êtes‑vous déjà un éleveur établi n'ayant pas encore rencontré le succès ? Avant de faire partie des amateurs déçus, posez‑vous les questions suivantes:

Vos oiseaux sont‑ils à la hauteur ? Leur distribuez‑vous régulièrement de la nourri­ture ? Pensez‑vous à renouveler leur eau de boisson tous les jours, et même deux fois par jour lorsqu'il fait chaud ? Etes‑vous confronté à un problème de surpeuplement ? (n'installez pas plus d'oiseaux que votre pigeonnier ne peut en abriter dans des conditions acceptables, avec des perchoirs et des mangeoires appropriés). Avez‑vous fait reproduire vos animaux toute l'année ?

Il est plus difficile d'y arriver après le plein été. Permettez à vos pensionnaires de se reposer et de prendre leur temps pour muer. Séparez les sexes à cette époque de l’année si vous pensez que cela vous aidera. Certaines personnes font cela dès la fin du mois de mai quand elles estiment avoir produit suffisamment de jeunes pour leurs besoins.

Le pigeonnier est‑il sec et bien aéré ? Souvenez‑vous que l'air vicié remonte ; on n'est pas toujours en mesure de "percevoir" l'odeur du pigeon. Seule une ouverture sur le devant, avec les trois autres côtés fermés, peut fournir une bonne aération. Un pigeonnier conçu de la sorte peut également protéger de l'humidité durant la période hivernale. Même une simple petite ouverture dans le fond et sur les côtés est préférable à une absence totale d'ouverture, pour permettre à l'air intérieur de s'échapper, avec ne serait-­ce qu'une bouche d'aération sur le devant.

Les oiseaux bénéficient‑ils d'assez de soleil, que ce soit dans le pigeonnier lui-­même ou dans la volière contiguë. Une bonne volière doit avoir un toit solide afin de sauvegarder les pigeons de la pluie et de la neige et leur permettre d'accéder à l'air frais pendant les mauvais jours. Un toit débor­dant protège encore des déjections des moineaux et s'avère être une garantie contre les chats.

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Piacentino

 

 

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24 septembre 2013 2 24 /09 /septembre /2013 11:32

 

Bouvreuil

 

 

 

 

LES GRANDES LOIS DE L’ALIMENTATION DU PIGEON

 

LES REGLES DE L'ALIMENTATION RATIONNELLE

 

Les traités spécialisés formulent les lois qui doivent servir de base à l'établisse­ment des rations sous forme d'un certain nombre de règles, que nous pouvons résu­mer ainsi :

Pour produire au maximum de ses possibilités, et se maintenir en bon état de santé, tout animal doit recevoir dans sa ration, compte tenu des besoins propres à son espèce et sa production :

‑ une quantité suffisante de "matériaux de construction", c'est‑à‑dire de matières protéiques et de matières minérales. Ces quantités s'expriment en grammes de matiè­res protéiques digestibles d’une part, en grammes de chacune des matières minérales indispensables, d’rautre part ;

‑ une quantité suffisante de tous les « facteurs de fonctionnement » nécessaires (biocataly­seurs et vitamines) ;

‑ à ces trois règles de base, nous ajouterons que le volume de la ration doit être en rapport avec celui des organes digestifs. En particulier, les animaux monogastriques ne peuvent ingérer des aliments trop volumi­neux. Leur ration devra donc surtout com­prendre des aliments concentrés ;

‑ l'abreuvement doit être suffisant et sain (eau propre) ;

‑ il va de soi que l'alimentation ne doit pas contenir des doses dangereuses de produits toxiques. Cela élimine l'emploi de certains produits et limite à certaines doses l'emploi de beaucoup d’autres ;

‑ enfin, les aliments doivent flatter le goût des animaux ; c'est la raison qui fait employer au besoin, des produits aromatiques.

 

LA LOI DU MINIMUM ET DES EQUILIBRES ALIMENTAIRES

 

La précédente énumération des diffé­rentes règles de l'alimentation rationnelle présente les besoins en chaque élément nutritif comme si chacun d'eux était indépen­dant des autres. Il n 'en est rien. Bien au contraire, tout se tient dans le domaine de l'alimentation. Exemples :

‑ un manque de phosphore dans la ration entraîne une mauvaise utilisation du cal­cium. Il en est de même d'un excès ;

‑ une ration suffisante en calcium, mais trop pauvre en vitamine D entraînera le rachitis­me, cette vitamine étant "liée" au calcium ;

‑ dans une ration trop pauvre en vitamine A, la vitamine D sera mal utilisée.

Et nous pourrions multiplier ces exemples. Ceci veut dire que tous les élé­ments nutritifs sont solidaires les uns des autres. Il convient de respecter certains équi­libres, certaines proportions entre eux.

Exemples : calcium/phosphore, vitamine A/vitamine D, protéines etc...

Ces conditions ont été exprimées de façon particulièrement saisissante sous le nom de loi du minimum de l'élément indis­pensable : "aussi longtemps qu'un élément nutritif indispensable n'existe qu'en quantité insuffissante dans une ration, c'est de lui seul que dépend la valeur nutritive de la ration tout entière".

Ce qui veut dire que si une ration apporte assez d'énergie et une quantité suffi­sante de tous les éléments nutritifs nécessaires à la couverture des besoins de l'animal, à l'exception toutefois d'un seul, qui ne serait apporté que pour la moitié par exemple, les résultats seront aussi mauvais que si cette ration ne renfermait que la moitié de l'ensemble des autres éléments nutritifs. Ainsi, faute d'un seul élément ‑ et c'est encore le cas de trop d'élevages ‑ une importante partie des aliments distribués peut rester inutilisée par l’organisme des animaux, et se trouve en somme, gâchée en pure perte.

Il est indispensable de considérer que se préoccuper de la quantité de vitamine D ou de phosphore que contient la ration d'un pigeon n'est pas une "chinoiserie" mais vaut au contraire la peine qu'on emploie les méthodes qui s'imposent pour assurer aux oiseaux une alimentation véritablement complète et équilibrée.

 

LES DANGERS DES RATIONS DESEQUILIBREES

 

Toute ration déséquilibrée, tout man­que tant soi peu prolongé d'un élément nutritif indispensable entraîne des troubles par carence souvent graves, parfois mortels. En voici quelques exemples :

‑ le déséquilibre phosphore/calcium, ou le manque de ces éléments ou l'absence de vitamine D dans la ration empêche une calcification normale des os, qui, ne se déve­loppent pas, restent mous et se déforment ;  c'est le rachistisme des jeunes ;

‑ les carences minéro‑vitaminiques prédispo­sent les femelles à la stérilité ;

‑ une carence en fer, ou en cuivre, ou encore en cobalt entraîne l'anémie, surtout chez les jeunes.

‑ un animal carencé est plus prédisposé qu'un autre à contracter des maladies microbiennes.

 

CONCLUSION

 

Pour conserver au cheptel toute la valeur qu'il représente, pour lui permettre de produire dans les meilleures conditions, il est indispensable que chaque animal reçoive non seulement une quantité suffisante d'aliments, mais encore que sa ration soit correctement équilibrée, c'est‑à‑dire qu’elle contie­nne des quantités correctes de chacun des éléments nutritifs indispensables.

 

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20 août 2013 2 20 /08 /août /2013 17:21

 

Culbutant de Koenigsberg

 

 

LES BASES D’UN LOGEMENT RATIONNEL

POUR LES PIGEONS


Quel que soit le but que l'on se pro­pose quand on veut élever des pigeons, soit que l'on désire rester simple amateur avec quelques couples de pigeons seulement ? soit que l'on veuille garder un grand nombre d'oi­seaux, il est des règles générales de construc­tion et d’aménagement du logement destiné aux pigeons qu'il est important d'observer dans tous les cas.


Et que le colombier doive rester une simple volière plus ou moins grande, qu'il doive être situé dans un grenier aménagé à cette fin, ou encore qu'on le construise de toutes pièces, les conditions d'hygiène doivent rester les mêmes. Ces conditions, quelles sont‑elles ?


Les mêmes qu'il faut trouver dans tous les bâtiments destinés à garder ou à élever des animaux : de l'air, de la lumière. Une ancienne conception en fait de construction voulait que pour donner beaucoup d'air, il était nécessaire de faire des places très grandes et très hautes afin d'avoir ainsi un grand cubage d'air. Or on est heureusement revenu de cette erreur et on juge plus logiquement actuellement qu'il faut assurer toujours un air pur dans une salle habitée par l'homme ou par les animaux, par un continuel renouvellement de l'air plutôt que par l'emmagasinement d'un grand cubage d’air.


Le colombier ou la volière, doit donc répondre à cette condition primordiale : être construit de telle manière que l'air extérieur y entre continuellement pour remplacer l'air intérieur rendu impur par la présence des habitants. Mais cette entrée d'air doit être conçue de telle manière que les pigeons ne soient jamais exposés à subir les mauvais effets des courants d'air. Ce point est excessivement important, le premier à considérer dans la construction que vous entreprendrez pour loger vos pigeons, quelle que soit la situation de ce colombier, ou quelle que soit sa destination : volière d'amateur ou colom­bier de rapport.

 

Par conséquent, dans une volière ou un colombier, construits de manière que l'intérieur en soit bien et continuellement aéré sans exposer les oiseaux aux courants d'air, la deuxième condition à observer, c'est d'assurer à nos pigeons la plus grande lumière possible. Il est bien rare que ce point soit suffisamment observé et sans qu'il fasse précisément sombre dans les colombiers, il n'y fait généralement pas assez clair. Il faut, nous le répétons, la plus grande clarté possible, mais il est important cependant que les pigeons soient toujours à l'abri des rayons du soleil.


Une disposition des fenêtres bien comprise, des dimensions de fenêtres bien calculées, sont des conditions qui permettent toujours de résoudre de façon heureuse la question de lumière dans les bâtiments destinés aux animaux. Si dans des circons­tances tout à fait spéciales, on est amené à devoir assombrir pendant quelque temps l'intérieur d’une habitation, il est toujours facile de diminuer l'intensité de la lumière par des rideaux ou des stores, et cette condi­tion d'obscurité n'est donc pas à envisager quand on construit le pigeonnier.


Ces questions d'aération et d'éclairage du pigeonnier sont étroitement liées à la question d'orientation du bâtiment destiné à loger et à élever des pigeons. Il faut toujours orienter toutes les ouvertures du pigeonnier soit au sud, soit à l'est. L'orientation au  nord est toujours la plus mauvaise que l'on puisse adopter, et mieux vaudrait ne pas essayer d'élever des pigeons dans un colom­bier dont les seules ouvertures seraient tour­nées vers le nord. Il ne faut pas perdre de vue que le colombier doit être toujours parfaitement sec et que l'orientation, ainsi que la ventilation doivent aider grandement au maintien de cette condition. L'orientation doit être telle, aussi, qu'elle puisse aider à la bonne ventilation et à l'aération continue du colombier.

 

Ceci nous amène à parler de la capa­cité qu'il convient de donner à ce logement. Dans un colombier de pigeons maintenus à l’intérieur, comme le serait, par exemple, un colombier de pigeons voyageurs installé dans un grenier, cas dans lequel on doit envisager la nécessité de garder des pigeons enfermés dans certaines circonstances et ce, pendant un temps plus ou moins long, il faut compter qu'une capacité de 20 mètres cubes est une bonne mesure pour garder 15 couples d'oiseaux. Il est évident que la volière de l'amateur qui comprend un espace à l'air libre où les pigeons peuvent toujours accéder, peut avoir des dimensions plus restreintes, l'intérieur de cette volière ne devant, en pratique, servir que pour les nids et pour abriter les pigeons, la volière extrieure restant leur lieu d'ébats.

 

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12 juin 2013 3 12 /06 /juin /2013 17:45

 

 

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LES VACCINS INACTIVES

Pourquoi et comment les utiliser

 

L'utilisation des vaccins inactivés a connu un engouement certain. Théoriquement, cela est dû au fait que les microorganismes tués ou inactivés avant d'être inoculés aux animaux, permettent d'obtenir une bonne réponse immunitaire tout en évitant les risques que comporte l'utilisation de germes vivants.

Même si les vaccins à base de germes inactivés n'ont pas que des avantages, on considère généralement qu'ils présentent suffisamment de garanties pour justifier leur emploi.

De ce fait, ces vaccins inactivés sont inclus dans divers types de programmes de vaccination. Mais où se situent vraiment leurs avantages ?

En premier lieu, le danger de voir se multiplier le microorganisme inoculé, est nul. Il n'y a donc pas de risque que se développe dans l'élevage, la maladie contre laquelle on désire lutter.

En second lieu, chaque sujet recevant individuellement la même dose de vaccin, la réponse immunitaire est beaucoup plus homogène. En revanche, avec un vaccin vivant même s'il est utilisé dans les meilleures conditions, il est très difficile de parvenir au même résultat.

La réponse immunitaire de type humoral avec production d'anticorps circulants, est généralement meilleure lorsqu'on utilise un vaccin inactivé. Ceci est particulièrement avantageux quand on vaccine des reproducteurs qui doivent assurer une immunité passive à leur progéniture. En outre, en stimulant la production d'un très grand nombre d’anticorps, les vaccins tués peuvent permettre de réduire ou même d'éliminer une nouvelle vaccination contre certaines maladies.

Enfin, les vaccins morts demandent des conditions de stockage et de conservation beaucoup moins strictes, et leur durée de validité est beaucoup plus grande que celle des vaccins vivants. Etant donné qu'ils ne contiennent pas de germes infectieux, les vaccins inactivés se combinent plus facilement. Ainsi, les interférences virales qui peuvent se produire quand on administre ensemble, certains vaccins vivants, n'existent pas avec les vaccins morts.


QUELS SONT LES INCONVENIENTS ?


Les vaccins inactivés sont plus coû­teux. Les microorganismes morts ne se multiplient évidemment pas dans l'orga­nisme de l'animal chez lequel ils ont été inoculés ; pour que la réponse immunitaire soit bonne, il faut donc que la dose de vaccin apporte un nombre de germes plus important. L'utilisation de certains adjuvants nécessaires à la préparation du vaccin tué entraîne également une augmentation du prix.

L'inoculation est beaucoup plus labo­rieuse car ils ne peuvent être administrés de façon massive dans l'eau de boisson ou par pulvérisation. Chaque animal doit être piqué individuellement.

Lorsque ce type de vaccin est appliqué de façon inadéquate, il peut occasionner des réactions tissulaires locales sévères, et/ou des lésions musculaires, nerveuses ou orga­niques. Pour cette raison, il est conseillé de confier les opérations de vaccination, à un personnel qualifié.

  Compte tenu des « pour » et des « contre »,on considère généralement que le gros avantage de ce mode de vaccination, est de provoquer la production d'un nombre plus important d'anticorps.

Quoi qu'il en soit comme pour l'emploi de n'importe quel type de vaccin, il y a lieu de tenir compte d'un certain nombre de recommandations :

‑ Le calendrier de vaccinations doit être établi à l'avance et de façon raisonnée, en vue d'obtenir la meilleure protection possible en fonction des circonstances.

‑ Les sujets qui ne sont pas ou mal vaccinés, peuvent demeurer des porteurs per­manents de maladie, ce qui constitue un risque grave pour l'élevage.

‑ Les vaccins inactivés doivent être conser­vés à l'abri de la lumière et à une température comprise entre 2 et 7° c. Cepen­dant, avant de commencer à les utiliser, il est nécessaire qu'ils soient ramenés à la température ambiante de façon à réduire leur viscosité et pour qu'ils soient moins irritants pour les animaux. De même, il est indispensable d'agiter vigoureusement le flacon avant de prélever le vaccin qu'il contient.

‑ Il est conseillé d’employer des aiguilles courtes de façon à permettre une injection intramusculaire correcte, sans qu'il y ait atteinte accidentelle d'un os ou d'une cavité corporelle dans le cas où la piqûre est prati­quée dans la poitrine.

‑ L'injection sous‑cutanée est celle qui se pratique le plus fréquemment lorsqu'on utilise des vaccins inactivés, même si la voie intramusculaire est également possible. Quelle que soit la technique choisie, il faut absolument lire de façon attentive, les recom­mandations données par le laboratoire fabricant.

‑ Il convient de changer l'aiguille toutes les 200 à 300 injections au maximum. Un des avantages du vaccin tué, c'est qu'il n'y a pas de risque de contagion d'un sujet à l'autre, ce qui fait que ce genre de produit peut être employé avec sécurité, même si certains animaux sont prédisposés à la maladie.

Enfin, on ne doit pas perdre de vue qu'une mauvaise technique de vaccination constitue une perte de temps et d'argent, et qu'elle représente un risque potentiel pour les animaux. Avec les vaccins tués, la précision et la qualité de l'application sont plus importantes que la rapidité d'action. Les vaccins inactivés peuvent donner de très bons résultats, à condition toutefois qu'ils soient utilisés au bon moment, là où il faut et suivant une technique appropriée.

En définitive, les avantages que présentent les vaccins inactivés sont évidents, réellement effectifs, et constituent une partie importante d'un programme santitaire bien étudié.

 

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25 avril 2013 4 25 /04 /avril /2013 17:53

 

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LES PRINCIPES FONDAMENTAUX

POUR ELEVER DES PIGEONS

 

Il serait assez plaisant que cet article donne envie à un amateur de volailles de s'intéresser aussi aux pigeons. Certains des lecteurs les plus anciens connaissent déjà ce genre de texte et ne rejettent pas l'idée d'élever des pigeons avec leurs poules. Mani­festement, le nombre d'éleveurs s'occupant de volailles et ayant décidé de prendre en charge des pigeons, s'accroît.

 

Déjà, beaucoup de personnes décou­vrent qu'il n'est pas si facile de faire de l'éle­vage lorsque deux oeufs seulement sont incubés à la fois, et qu'il faut attendre un mois complet pour obtenir à nouveau deux oeufs.

Aussi, il n'est peut être pas tout à fait superflu de récapituler brièvement quelques principes de base de l'élevage des colombidés, même si ces derniers ont été traités dans des articles précédents.

 

Pour les loger, il est possible d'amé­nager un local existant en colombier, mais la plus grande pru­dence est recommandée. Une bonne ventilation, une absence de courants d'air, un sol sec, un éclairage adé­quat et un toit solide sont essentiels. L'humi­dité est l'ennemi du pigeon. Ne vous inquié­tez pas trop pour les maintenir au chaud. Les pigeons sont, en effët extrêmement robustes, et peuvent résister à des températures très basses comme très élevées, si la ventilation est correcte.

Il est préférable de prévoir un plancher en bois, mais le ciment apporte aussi une bonne solution à condition de le recouvrir d'une litière appropriée. Un sol en terre est sans intérêt.

 

Seuls conviennent les locaux en rap­port avec le nombre de pigeons ; le surpeu­plement est le problème principal existant dans la plupart des pigeonniers.

Une volière contiguë au pigeonnier s'avère plus qu'indispensable. Les oiseaux s'en serviront pour profiter du soleil, pour se baigner et s'accoupler à leur aise.

Installez un grillage métallique à mailles serrées ou une grille bien soudée pour tenir à distance les souris et les moi­neaux. Pour la même raison, pensez à recou­vrir le toit de la volière de plastique ondulé. La volière peut descendre jusqu'au sol, ce dernier étant lui‑même surmonté d’un grillage afin de permettre aux déjections de passer au travers.

 

Chaque couple de pigeons a besoin de deux nids, ou un nid double dont les dimen­sions vont de 35 X 35 cm pour les grandes races à 25 X 25 cm pour les petites. Il est possible d'utiliser des coupelles en carton moulé mais vous pouvez tout aussi bien fabriquer les vôtres à partir de boîtes en carton en prenant soin de les brûler après utilisation.

 

Une fois que les nids sont installés, il n'y a plus besoin de perchoirs, excepté une planche d'envol de 10 à 15 cm de large que l'on fixe sur le devant du nid. Sinon, vous avez le choix entre le perchoir rectangulaire de type case, le perchoir en forme de plateau  soutenu par une équerre, très pratique pour les races agrémentées de pattes fortement emplumées, ou le classique perchoir en forme dé V renversé. Ces trois perchoirs sont conçus de telle sorte que les fientes ne tombent jamais sur les oiseaux se trouvant en dessous.

 

Le choix de la race est une affaire de goût, la beauté est dans l'oeil de chacun, excepté pour dire que tout pigeon est beau. Débutez avec une seule variété ou bien vous finirez par obtenir,  une multitude de races et de variétés. Rendez vous aux expositions, lisez des ouvrages, parlez à des éleveurs réputés, écoutez attentivement les propos qui se tiennent, mais gardez‑vous de tout croire. De nos jours, très peu d'amateurs se contentent de se spécialiser dans une seule race, ce qui est pourtant toujours préférable.

 

On peut accoupler des oiseaux âgés à des jeunes si la sélection est judicieuse. La femelle doit ou devrait pondre 7 à 10 jours après l'accouplement ; seuls deux oeufs sont produits à 48 heures d'intervalle. Les oeufs fertiles écloront 19 jours après la ponte du premier oeuf. Pensez à noter les dates que ce soit sur un registre ou sur une carte accrochée au nid.

 

Laissez les pigeons tranquilles lors­qu'ils couvent. Si les oeufs n'éclosent pas en temps voulu et que les sujets continuent à couver, accordez leur un ou deux jours supplémentaires car il se peut que vous ayez comis une erreur en notant les dates de ponte. De toute façon, un couple ne couve pas plus de temps qu'il ne faut.

Il est conseillé de casser les oeufs qui n'ont pas éclos ; s'ils sont remplis de jaune, ils sont infertiles ; si vous constatez des traces de sang, vous aurez la peuve que l'oeuf était fécondé mais que le développe­ment embryonnaire s'est arrêté à un certain stade de la croissance à l'intérieur de l'oeuf. Toutefois, la majorité des pigeons étant généralement de bons reproducteurs, la plupart des oeufs devraient éclore sans diffi­culté.

 

Les pigeonneaux s'avèrent être très différents des poussins. Ils naissent aveu­gles, dénudés et totalement dépendants de leurs parents, à la fois pour la nourriture et pour la chaleur. Ils s'alimentent d'une sécrétion fournie par leurs géniteurs appelée "lait de jabot". Progressivement, les adultes régurgitent du grain ramolli dans le jabot des petits qui grandissent remarquablement vite.

 

Il est important de baguer vos pigeon­neaux quand ils ont environ 7 jours ; n'oubliez pas de vérifier le lendemain s'ils n'ont pas perdu leur bague. Le mâle continue de nourrir les jeunes tandis que la femelle s'apprête à entamer une seconde couvée.

A un mois, les petits quitteront le nid, soit de leur propre gré, soit parce qu'ils seront chassés par leurs parents. On les installera alors dans une volière réservée aux jeunes juste avant que n'éclose la seconde paire d'oeufs.

 

L’alimentation des pigeons est un vaste sujet. Certains mélanges de graines destinés aux pigeons sont disponibles dans le commerce pour toutes sortes d'objectifs et à tous les prix ! Avec quelques pigeons seu­lement il est possible de s'offrir ces luxueu­ses préparations mais avec un grand nombre de sujets, la plupart des éleveurs préfèrent fabriquer leur propre mélange. Les princi­paux grains à employer sont le blé, le mais et les pois. Beaucoup de personnes se servent maintenant de granulés, soit seuls, soit en plus du mais. Il s'agit de gra­nulés industriels spécialement conçus pour les colombidés. D'autres préfèrent employer des granulés pour volailles.

 

Quoi que vous utilisiez, il faut vous assurer qu'il s'agit d'un produit propre, sec, sans vermine ni déjections de rat ou de souris. Ne suralimentez pas vos sujets :  toute nourriture doit être absorbée vingt minutes après que le repas ait été servi.

 

Le grit, vendu généralement pour les pigeons, constitue un autre besoin essentiel, en particulier quand on fournit du grain. Une eau fraîche, propre et en grande quantité s'avère être également vitale. Il faut renou­veler l'eau quotidiennement ‑ car ce n'est pas superflu ‑ et au moins deux fois par jour durant la saison chaude.

 

L’eau et l'aliment doivent être distri­bués dans des récipients protégés à la fois des déjections, de la poussière et des plumes.

 

Vous devez penser à vermifuger vos pigeons à l'aide d!un produit efficace deux fois par an, ainsi qu'à les traiter contre la trichomonose ; on peut aussi, si nécessaire les soigner contre la coccidiose ou le vacciner contre la pararnyxovirose.

 

Certains éleveurs n’onti recours aucune de ces méthodes. Néanmoins, il est recommander au moins de pulvériser l'intérieur du pigeonnier ave un insecticide efficace et non toxique deux fois par an et  de toujours disposer d’une cage de sécurité pour tout nouvel arrivant qui doit être mis en quarantaine pendant quelque temps

Ce qui précède ne constitue qu'une ébauche des principaux besoins des pigeon tenus enfermés.

 

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Culbutant anglais face courte

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