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24 février 2010 3 24 /02 /février /2010 18:41

Haut-volant-de-Vienne.jpg

 

                                           DES PRINCIPES RATIONNELS
                             POUR LE LOGEMENT DES PIGEONS

Quel que soit le but que l'on se propose quand on  désire élever des pigeons, soit que l'on veuille rester simple amateur avec quel­ques couples de pigeons seulement, soit que l'on a l'intention de garder un grand nombre d'oiseaux, il est des règles générales de construction et d'aménagement du loge­ment destiné aux pigeons qu'il est impor­tant d'observer dans tous les cas. Et que le colombier doive rester une simple volière plus ou moins grande, qu'il doive être si­tué dans un grenier aménagé à cette fin, ou encore qu'on le construise de toutes pièces, les conditions d'hygiène doivent rester les mêmes.

Ces conditions, quelles sont‑elles ? Les mêmes qu'il faut trouver dans tous les bâti­ments destinés à garder ou à élever des animaux . De l'air, de la lumière. Une ancienne conception en fait de construction voulait que pour donner beaucoup d'air, il est nécessaire de faire des pièces très grandes et très hautes, afin d'avoir ainsi un grand cube d'air.

Or, on est heureusement revenu de cette erreur et on juge plus logiquement actuelle­ment, qu'il faut assurer toujours un air pur dans une salle habitée par l'homme ou par les animaux, par un continuel renouvelle­ment de l'air plutôt que par l'emma­gasinement d'un grand cube d'air. Le co­lombier ou la volière, doit donc répondre à cette condition primordiale être construit de telle manière que l'air extérieur y entre conti­nuellement pour remplacer l'air intérieur rendu impur par la présence des habitants. Mais cette entrée d'air doit être comprise de telle manière que les pigeons ne soient jamais exposés à subir les mauvais effets des courants d'air. Ce point est excessi­vement important, le premier à considérer dans la construction que vous entrepren­drez pour loger vos pigeons, quelle que soit la situation de ce colombier, ou quelle que soit la destination volière d'amateur ou co­lombier industriel.

Ayant donc une volière, ou un colombier, construit de façon que l'intérieur en soit bien et continuellement aéré sans exposer les oiseaux aux courants d'air, la deuxième condition à observer, c'est d'assurer à nos oiseaux la plus grande lumière possible. Il est bien rare que ce point soit suffisam­ment observé et sans qu'il fasse précisé­ment sombre dans les colombiers, il n'y fait généralement pas assez clair. Il faut, nous le répétons, la plus grande clarté pos­sible. mais il est important cependant que les pigeons puissent se mettre à l'abri des rayons du soleil.

Une disposition des fenêtres bien com­prise, des dimensions de fenêtre bien cal­culées, sont des conditions qui permettent toujours de résoudre heureusement la question de lumière dans les bâtiments destinés aux animaux. Si dans des circons­tances tout à fait spéciales, on est amené à devoir assombrir pendant quelque temps l'intérieur d'une habitation, il est toujours facile de diminuer l'intensité de la lumière par des rideaux ou des stores, et cette con­dition d'obscurité n'est donc pas à envisa­ger quand on construit le pigeonnier.

Ces questions d'aération et d'éclairage du pigeonnier sont étroitement liées avec la question d'orientation du bâtiment des­tiné à loger et à élever des pigeons. Il faut toujours orienter toutes les ouvertures du pigeonnier soit au sud, soit à l'est. L'orien­tation au nord est toujours la plus mau­vaise que l'on puisse adopter et mieux vau­drait ne pas essayer d'élever des pigeons dans un colombier dont les seules ouver­tures seraient tournées au nord. Il ne faut pas perdre de vue que le colombier doit être toujours parfaitement sec et que l'orientation, ainsi que la ventilation doivent aider grandement au maintien de cette condition.

L’orientation doit être telle, aussi, qu'elle puisse aider à la bonne ventilation, à l'aéra­tion continue du colombier. Ceci nous amène à parler de la capacité qu'il con­vient de donner à ce logement. Dans un colombier de pigeons fermé, comme le serait, par exemple, un colombier dans lequel on doit envisager la nécessité de garder des pigeons enfermés dans certaines circonstances, et ce, pendant un temps plus ou moins long, il faut compter qu'une capacité de 20 mètres cubes est une bonne mesure pour garder 25 couples d'oiseaux. Il est évident que la volière de l'amateur qui comprènd un espace à l'air libre où les pigeons peuvent toujours avoir accès, peut avoir des dimensions plus res­treintes, l'intérieur de cette volière ne de­vant, en pratique, servir que pour des nids et pour abriter les pigeons, la volière extérieure restant leur lieu d'ébats.



Tambour de Franconie

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11 février 2010 4 11 /02 /février /2010 11:32


Culbutant de Koenigsberg

 

LA TRICHOMONOSE

Omniprésente et redoutable

 

La trichomonose est sans aucun doute la maladie la plus fréquente dans les pi­geonniers et la première responsable de la mortalité des pigeonneaux, alors que les aduftes restent en excellente santé ; mal­heureusement à la suite de nombreuses idées fausses très répandues et entretenues par des livres anciens, par des remèdes de second ordre et par tradition orale, entre colombiculteurs, elle est souvent mécon­nue et prise pour d'autres maladies, et pres­que toujours pour la diphtérie‑ variole, ce qui aboutit à des mesures radicales et re­grettables, comme le sacrifice des mala­des et des sujets qui ont été en contact avec eux. Il importe donc de bien connaître la trichomonose pour éviter ces erreurs cou­teuses car c'est une maladie qu'il est main­tenant très facile de traiter.

 

Avec la salmonellose, cette maladie fait néanmoins partie des grands soucis de l'éleveur de pigeons, aussi bien l'amateur que le professionnel. En effet, la salmo­nellose se voit surtout dans les élevages d'amateurs où elle est introduite par les nombreux mouvements d'oiseaux entre l'élevage et l'extérieur : concours, exposi­tions, achats de sujets à tout moment. Elle est beaucoup moins fréquente dans les élevages in­dustriels qui travaillent bien plus en circuit fermé et qui achètent des reproducteurs dans les élevages importants où la sur­veillance sanitaire est plus constante.

La trichomonose, au contraire, est pos­sible partout, car elle est due à un proto­zoaire flagellé (trichomonas columbae ou gallinae) qui est un hôte habituel de la ca­vité bucale et du tube digestif de nombreux oiseaux, du pigeon en particulier.

 

LE PARASITE

C'est en effet un parasite (et non un mi­crobe), un protozoaire, c'est‑à‑dire formé d'une seule cellule, flagellé, à savoir de plusieurs longs cils qui lui per­mettent de se déplacer et qui sont complé­tés par une membrane ondulante. L'en­semble constitue un système propulseur qui rend ces parasites très mobiles, et au microscope, sur un prélèvement frais, il est facile de voir leurs mouvements.

Ces mouvements cessent rapidement quand la température diminue et les tricho­monas prennent alors une forme atypique et immobile qui ne permet plus de les dis­tinguer. C'est pourquoi on ne les trouve jamais sur des cadavres refroidis.

 

LA CONTAGION

Les trichomonas sont présentes dans la cavité buccale des pigeons adultes et la contagion entre adultes peut se faire par l'eau de boisson. Entre les adultes et les jeunes, elle se fait évidemment lors du nourrissage et c'est pourquoi certains nids sont régulièrement atteints, alors que d'autres sont indemnes, au moins pendant un certain temps. Cela tient au fait que certains adultes sont porteurs de trichomo­nas et d'autres non. Il est évident qu'une telle situation n'est que provisoire et que, peu à peu, la maladie se répand entre adul­tes.

 

LE POUVOIR PATHOGENE

Selon les souches de trichomonas, il existe de grandes différences de pouvoir pathogène et la découverte de parasites dans la cavité buccale d'un pigeon adulte (découverte très fréquente) ne signifie pas qu'il y a obligatoirement un risque pour les  jeunes et ce risque n'existe qu'avec les souches pathogènes. Il faut cependant te­nir compte de la résistance naturelle des jeunes et une maladie surajoutée, toute erreur alimentaire peuvent faire apparaître des cas de trichomonose là où normale­ment il n'y en aurait pas eu. A côté de sou­ches peu ou non pathogènes, on peut trou­ver l'autre extrême : des chercheurs améri­cains ont pu isoler une souche tellement pathogène qu'une seule trichomonas ino­culée dans la cavité buccale d'un pigeon adulte était suffisante pour causer une trichomonose mortelle.

 

L'IMMUNITE

Cette question est mal étudiée, mais tout laisse penser qu'une immunité se déve­loppe et explique pourquoi certains sujets peuvent, sans être malades, être porteurs de parasites qui se révèlent dangereux pour des oiseaux étrangers. C'est sans doute l'introduction de nouvelles trichomonas dans un pigeonnier qui permet d'expliquer l'apparition de trichomonose chez les adul­tes. Il faudrait alors admettre que cette immunité n'est pas valable contre T. columbae en général, mais seulement con­tre certains types ou groupes de types de ce paraiste. Rien ne s'oppose à une telle hypothèse qui semble bien expliquer ce que l'on constate dans la pratique.

 

LES LESIONS

Il y a les lésions classiques, rencontrées dans 95 à 98% des cas et les lésions ex­ceptionnelles. La lésion classique chez le jeune pigeonneau est le "chancre", gros abcès dur, à contenu blanc jaunâtre, qui se développe dans la gorge et aboutit à la mort de l'oiseau qui ne peut plus s'alimenter. Cette lésion est rare chez l'adulte et celui-­ci, ou bien est porteur de parasites sans être malade ni présenter de lésions ou bien ne présente que quelques dépôts jaunâ­tres durs sur la muqueuse buccale.

Les lésions sont très diverses et nous les citons pour mémoire, en raison de leur rareté car ce n'est pas par leur recherche que I’on peut logiquement tenter de confir­mer un diagnostic supposé de trichomonose. La moins rare de ces lé­sions est un abcès dur de l'intestin, très semblable d'aspect à celui, si courant, de la gorge ; il cause en général une occlu­sion intestinale mortelle. Les lésions du foie sont très rares, mais, au cours d'une épidémie dans un pigeonnier, elles peu­vent se retrouver sur plusieurs sujets, comme si certaines souches de trichomo­nas étaient plus à même de les provoquer. Ce sont des lésions jaunâtres assez gros­ses (1/ 2 à 1 cm). Parfois, nous avons ren­contré des lésions hémorragiques de l'in­testin, en anneaux et une trichomonose pulmonaire a été signalée, dont nous n'avons vu qu'un seul cas. Certains ont décrit une trichomonose de l'ombilic et aussi du cloaque. Ils ont même fait de la première la porte d'entrée qui expliquerait les lésions des divers organes internes, comme le foie, mais cette explication ne semble pas prouvée.

 

LE DIAGNOSTIC

Il repose sur la découverte des lésions buccales chez les adultes, sur l'observa­tion de mortalités des jeunes avec abcès de la gorge. Ce diagnostic ne pose guère de difficultés sur le jeune quand il y a ab­cès, mais quand il y a de simples lésions, sous forme de dépôts dans le bec ou la gorge, il ne faut pas confondre tricho­monose et muguet. Le muguet (ou candidose) est dû à un champignon et pro­voque la formation de dépôts blancs (ayant un peu l'aspect de lait caillé) et non jaunâ­tres. Cette maladie se développe chez des sujets affaiblis par d'autres maladies et surtout chez les jeunes, moins résistants ; il n'est donc pas rare de le voir se superpo­ser à la trichomonose. Chez les adultes le muguet est exceptionnel, mais des lésions jaunâtres peuvent accompagner la variole qui, par ailleurs, donne des pustules ou «poquettes» assez caractéristiques pour que les lésions buccales dues à la forme «diph­térique» de la maladie, ne soient pas pri­ses pour des lésions de trichomonose.


La confirmation du diagnostic par exa­men microscopique immédiat d'un prélè­vement fait sur un sujet vivant, n'a qu'une valeur relative : en effet, on peut trouver des trichomonas peu ou pas pathogènes dans le bec de sujets en bonne santé et venant d'un colombier où il n'a pas de trichomonose clinique. Par contre, si l'exa­men est négatif, on peut écarter l'hypothèse de trichomonose.

 

            TRAITEMENT ET PROPHYLAXIE

Pendant longtemps, il n'a existé aucun traitement spécifique et le sulfate de cuivre d'ailleurs très mal supporté, la résorcine, l'acide salicylique souvent préconisés autre­fois, n'étaient que des traitements d'effica­cité très douteuse employés faute de mieux. L'emploi du bicarbonate de soude préco­nisé par certains semble résulter d'une erreur de diagnostic et d'une confusion entre muguet et trichomonose.  Il existe aujourd'hui d'excellents produits pour traiter préventivement et curativement la trichomonose.

L'éleveur devra toujours rester attentif aux manifestations de cette maladie. Les pre­miers symptômes sont peu apparents, mais des pigeonneaux qui présentent des signes de gêne dans le bec, avec des mouvements inhabituels de la langue seront passibles d'un traitement. Un examen attentif fera sans doute découvrir parmi eux un sujet avec quelques points jaunâtres dans le bec. Si elle n'est pas déjà pratiquée habituelle­ment, une supplémentation en vitamines s'impose en complément de traitement. Ajoutons qu'avec un programme de pré­vention, la trichomonose ne pose pas de problèmes sérieux à condition que la sur­veillance ne se relâche pas.

 

                  TRICHOMONOSE ET TROUBLES RESPIRATOIRES

Une idée très répandue chez les colom­bophiles est que la trichomoose peut in­tervenir dans les troubles respiratoires si fréquents chez les pigeons. Il n'en est rien, sauf exception ; cette exception c'est l'abcès de la gorge que l'on observe en géné­ral chez le jeune pigeonneau. Il est bien évident que selon sa position, il peut en­gendrer une gène mécanique qui peut se traduire par des difficultés respiratoires.

Par contre, on voit souvent des éleveurs entreprendre des traitements contre la trichomonse chez des sujets qui ont uni­quement des râles respiratoires sans lé­sions de la gorge ou même simplement du coryza ou de l'ophtalmie avec larmoie­ment.

Tout cela n'a rien à voir avec la tricho­monose qui est une maladie essentielle­ment digestive et qui peut atteindre les pre­mières voies digestives : cavité buccale, oesophage, jabot en formant des dépots jaunâtres et parfois de véritables abcès.

Elle peut aussi atteindre l'intestin soit sous forme d'abcès durs et caséeux, blan­châtres, soit sous forme d'une entérite avec diarrhée, mais pas toujours avec une con­gestion notable de l'intestin. Cette dernière forme ne peut être diagnostiquée de façon sûre que par examen microscopique, fait sur un cadavre encore chaud.

On a, bien entendu, parlé de tricho­monose de divers organes, mais cela est rare.

Il ne faut donc pas entreprendre des trai­tements inconsidérés contre la tricho­monose devant des troubles respiratoires sans lésions visibles. Il est beaucoup plus judicieux de s'orienter vers les antibiotiques, d'autant que l'emploi des médicaments contre la trichomonose, doit être assorti de précautions car un dépassement est en général à craindre par temps chaud, quand la consommation d'eau augmente. Il est sage de ne jamais dépasser la dose pré­ventive et même, par temps chaud, de se tenir en dessous.

Une telle dose est d'ailleurs suffisante puisque l'on traite des adultes non mala­des pour éviter la transmission aux jeu­nes ; le traitement de pigeons atteints de troubles respiratoires ne doit pas être fait avec ce genre de produits et aucun résultat ne peut en être attendu dans la grande ma­jorité des cas.


Tambour bde Boukharie

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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 17:47

Pigeon voyageur

                                           L’ETAT PHYSIQUE DU PIGEON

Quelle que soit la race et quel que soit le gabarit du pigeon, c'est toujours l'état phy­sique du sujet qu'il importe de surveiller.

Un bon colombophile se doit de créer une souche de pigeons au physique aussi par­fait que possible, et dont l'état de santé ne laisse en rien à désirer.

Il choisira ses reproducteurs pour la pro­chaine saison parmi les sujets ayant passé les rigueurs de l'hiver, sans qu'il ait eu d'ob­servations à noter au sujet de leur compor­tement et de leur santé.

Le pigeon, par la prise en main et au pal­page doit, en tout temps, avoir le corps bien arrondi et un plumage doux au toucher ; dans la volière, il doit toujours avoir une prestan­ce de vivacité et de santé.

Il est nécessaire pour l'éleveur d'établir un inventaire où tous les pigeons seront ins­crits par leur sexe, le numéro de bague, la couleur du plumage ou le dessin, la forme, la tenue et le port, où tout ce qui est visible sera inscrit. Le bon amateur ne considère pas l'hiver comme une période de repos ou de vacances.

Pendant la période d'hiver, il doit prépa­rer l'avenir. Aujourd'hui l'éleveur doit, par sa patience, sa volonté, son énergie et son savoir dans le but recherché, tendre toutes ses forces pour obtenir le résultat désiré.

A l'avant printemps, il sera temps, d'éta­blir le bilan de l'inventaire et des observa­tions et il faudra être très sévère dans le choix des futurs reproducteurs, qui est lié aux projets d'accouplements. Ce sera pour l'éle­veur la période cruciale, où il doit se déter­miner dans le tri de ses futurs reproducteurs et devra agir très durement en éliminant tout ce qui pourrait provoquer des déficiences dans la génération suivante. Seules, les qualités physiques parfaites au plus haut degré, permettront à l'éleveur d'obtenir une descendance améliorée ou tout au moins, maintenue.

Ainsi, les familles créées par l'éleveur, se reproduiront selon une norme ; une moyen­ne familiale dans les limites de quoi on trou­ve, si l'on a affaire à des reproducteurs d'élite, un pourcentage très faible d'excellents jeu­nes et un pourcentage de mauvais jeunes qui ne tarderont pas à rejoindre la marmite.

Donc seront éliminés de suite tous les jeu­nes pêchant par leur état physique. Pour­quoi vouloir élever des faiblards qui toute leur vie seront plus ou moins déficients, quand il est possible d'élever des sujets sains et vigoureux qui eux, sont seuls porteurs de tous les attributs de leur race, ne l'oublions jamais.

Le succès en élevage est là.

EXAMINEZ VOS PIGEONS

Vos pigeons sont‑ils bien portants ? De nombreux signes extérieurs vous le prouve­ront. Ouvrez leur le bec, regardez la langue : celle ci‑doit être d'un beau rose vermeil. Examinez la gorge : celle‑ci sera d'un beau rose également. Toute manifestation d'in­flammation sera vite décelée, et dans ce cas votre pigeon n'est pas sain. Appuyez sur les narines : si un suintement se produit, ce serait alors un signe de coryza. Les caroncules du nez se­ront bien blanches, couvertes d'une fine pellicule, également blanche.

   Voulez‑vous savoir si vos pigeons respi­rent sans bruit, sans difficulté ? Le soir, ren­dez‑vous au colombier et, dans le calme, vous entendrez les sujets dont la respira­tion s'accompagne de râle.

Examinez les plumes. Celles‑ci doivent être recouvertes d'une légère couche onctueuse et bien blanche. Le plumage doit être brillant. Lorsque les pattes ne sont pas bien rouges et que les fientes adhèrent aux plumes du cloaque, l'appareil digestif ne fonc­tionne pas bien. Les yeux, qui sont le miroir de la santé, seront secs et brillants.

Vous pouvez prévenir et remédier à bien des situations anormales en distribuant des vitamines et en donnant à vos pigeons, dans l'eau de bois­son, les produits appropriés.



Boulant de Hesse 

 

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11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 17:35


Culbutant de Hanovre



 EVITER LES RISQUES SANITAIRES

 

Dans un élevage industriel, il y a un cheptel établi, sans introduction de sujets étran­gers ; les animaux qui quittent l'élevage (jeunes pour la consommation, adultes éli­minés) n'y reviennent pas.

En élevage de loisir, au contraire, il y a :

‑ envoi de sujets à l'extérieur (expositions, concours) qui reviennent après contact avec des sujets étrangers ;

‑ achat, chez d'autres amateurs, d'ani­maux qui sont introduits dans l'élevage.

Il ne faut pas cacher que cela comporte des risques énormes de contagion et ex­plique les problèmes sanitaires, bien plus graves en petit élevage qu'en élevage pro­fessionnel ; cela étonne toujours les ama­teurs qui ont conscience de soigner beau­coup plus attentivement leurs animaux que l'éleveur industriel qui en a plusieurs mil­liers.

        
Immunité

Quand un animal est en contact avec un virus ou un microbe, il peut être malade ou guérir ou ne faire aucune maladie appa­rente : il devient cependant résistant à cette maladie, car son sang contient des subs­tances de défense, capables de neutrali­ser ce virus ou ce microbe : ce sont les anticorps. On peut faire apparaître aussi ces anticorps en inoculant au sujet ce vi­rus ou ce microbe atténués et non dange­reux, constituant un " vaccin ". Il ne faut donc pas parler de vaccin ou de vaccination pour tout médicament que l'on applique en pi­qûre, et il faut alors employer simplement le terme de "traitement injectable ".

On constate que les animaux vivant dans un milieu donné ont tous acquis une cer­taine résistance aux microbes existant dans ce milieu ; l'introduction d'un sujet étran­ger comporte donc toujours un double ris­que :

1) pour le cheptel de l'élevage, car il ap­porte des microbes nouveaux ;

2) pour lui‑même, car il arrive dans un milieu où se trouvent des microbes aux­quels il n'est pas habitué.

Ce risque n'est pas toujours un risque grave ; tout dépend du pouvoir pathogène de ces microbes.

Transmission de l'immunité : l'oeuf con­tient les anticorps de la femelle et, pendant 2 à 3 semaines, le jeune est protégé de façon passive contre les microbes habi­tuels. Cela lui donne le temps de produire lui‑même ses propres anticorps (immunité active). Chez le pigeon, les anticorps exis­tent aussi dans le "lait" du jabot des pa­rents.

Parasites et immunité: bien souvent, les parasites produisent aussi une immunité, mais cette immunité n'est pas due à des anticorps du sang ; elle est locale et ne se transmet pas par l'oeuf. C'est le cas pour la trichomonose, la coccidiose.

 
Transmission des maladies

Les microbes, les virus, les parasites peu­vent pénétrer dans l'organisme par diver­ses voies :

1) respiratoire : par les poussières, pour l'ornithose notamment, par les particules liquides rejetées par les malades dans l'air (éternuements, respiration) pour les ma­ladies respiratoires ;

2) digestive : en picorant le sol mouillé par les excréments ‑ salmonellose, tuber­culose, vers, coccidiose, trichomonose - par l'eau de boisson souillée par les ma­lades qui boivent : maladies respiratoires, trichomonose ;

3) inoculation : par blessures, écorchu­res même minimes, piqûres d'insectes (variole).

Il est évident que, dans les expositions où les animaux sont séparés, c'est surtout le premier mode de contagion qui intervient (voie respiratoire).

 
Comment éviter les risques

On ne peut les éviter complètement et même la quarantaine d'un nouveau sujet n'est pas une garantie si elle n'est pas appliquée de façon très stricte, car il peut être porteur de microbes ou de parasites sans être malade. Cette quarantaine est très utile pour un animal revenant d'expo­sition ; elle doit être d'une dizaine de jours au moins. Les autres mesures sont celles qui sont applicables à propos de chaque maladie :

‑ traitement de sécurité systématique de tout nouveau sujet contre les parasistes (vers, coccidies, trichomonas) ;

‑ vaccination régulière (paramyxovirose,variole) des sujet de l'élevage et de tout nouveau sujet s'il n'était pas déjà sûrement vacciné contre ces maladies ;

‑ maintien des animaux en bonne forme : les sujets carencés (en vitamines, en mi­néraux) sont toujours des proies faciles pour toutes les maladies auxquelles résiste­raient des oiseaux en bonne santé : les apports réguliers de vitamines, de miné­raux, les traitements antiparasitaires régu­liers sont les mesures qui permettent de maintenir cette forme parfaite, facteur de résistance aux maladies, mais aussi de beauté et de performances sportives.


Haut-volants de Budapest

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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 17:29


Hirondelle de Boheme

 

                                      QU’EST-CE QU’UNE SOUCHE ?

 

Pour beaucoup trop d'éleveurs, le simple fait de mettre en reproduction chez eux, des sujets de provenances diverses, les autori­sent à considérer qu'ils ont créé une sou­che. En d'autres termes, et pour suivre ce raisonnement un peu simpliste, il suffirait si votre nom est X, que vous fassiez repro­duire des mâles provenant de chez Y et des femelles de chez Z, pour considérer que les produits sont de la souche X.

Cela n'est évidemment pas le cas, pas plus que sous prétexte par exemple qu'elle jouit d'une certaine renommée, on  ne doit se permettre de proposer des animaux de la souche Z si cette dernière a été utilisée avec des sujets de la souche Y. On peut même aller plus loin et estimer que, les éleveurs ayant des capacités et des méthodes différentes, il ne doit pas être possible de proposer une sou­che renommée après l'avoir utilisée en re­production chez soi. On sait en effet, combien une souche mal conduite peut péricliter en l'espace d'une seule génération.

Pour le dictionnaire, la souche est une famille issue d'un très petit nombre de su­jets, isolée au sein de la race, et qui se reproduit avec des caractères particuliers bien fixés mais pas suffisamment distinctifs pour constituer une race à part.

En aviculture, colombiculture ou cunicul­ture, on peut considérer qu'il ne faut pas moins de six à huit générations pour consti­tuer une authentique souche, à condition d'élever en consanguinité étroite et de prati­quer une sélection rigoureuse.

On sait qu'à l'intérieur d'une race il peut y avoir plusieurs voire même de nombreuses variétés qui elles‑mêmes sont susceptibles de comprendre un certain nombre de sou­ches développées par des éleveurs diffé­rents.

Une souche véritable correspond en quel­que sorte à un "modèle déposé" avec ses points forts mais aussi  ses faibles­ses, le tout pouvant se transmettre réguliè­rement de génération en génération, aussi longtemps que l'on ne sort pas de la lignée. Et quand bien même cela se produirait, une souche solidement fixée ne devrait guère en souffrir, pour peu que l'on procède intel­ligemment bien entendu. C'est d'ailleurs pour cette raison que les souches de grande valeur fournissent des sujets réelle­ment améliorateurs.


LA VIGUEUR EST PRIMORDIALE

La loi fondamentale régissant tous les processus de reproduction est la loi de l'hé­rédité qui signifie la tendance qu'ont les en­fants à ressembler aux parents dans leurs traits caractéristiques essentiels. Ainsi les jeunes d'une certaine race ou variété res­sembleront à leurs parents en ce sens qu'ils présenteront, à ne pouvoir s'y tromper, les qualités de la race, mais en même temps ils différeront de leurs parents sur de nom­breux points de détail.

Le pouvoir des parents d'engendrer des enfants légèrement différents d'eux‑mêmes ouvre les immenses possibilités de l'éle­vage et de la reproduction. Il en résulte que les caractéristiques d’un animal quelconque subissent l’influence non seulement de ses parents, mais de plusieurs générations an­térieures, c'est pourquoi le degré de sélection des ascendants est important. L'oiseau participe non seulement des qualités de ses ancêtres, mais encore de leurs défauts.

Parmi les oiseaux et les animaux vivant en liberté, la reproduction est sous l’influence de la sélection naturelle. Les sujets les plus parfaits sont habituellement les plus vigou­reux, et c'est aussi par ceux‑ci que l’espèce se perpétue. L'ensemble n'étant guère affecté par les sujets ché­tifs ou difformes, ceux‑ci étant éliminés ou relégués au second plan.

De cela, il con­vient de tirer un enseignement : la première condition qui s'impose, disons la plus im­portante, en matière de reproduction, c'est la vigueur.

L'éleveur, en sélectionnant et en accou­plant certains spécimens prend la place de la nature, ce qui lui permet de travailler en harmonie avec elle. L'amateur ne doit ja­mais perdre de vue que toute lignée  est soumise à cette loi natu­relle ; ceci devrait le mettre en garde, lorsqu'il est ten­té de faire usage d'un sujet chétif, délicat, uniquement parce qu'il excelle par la forme et la couleur ou sur un autre point de per­fection.



Smerle anversois




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7 décembre 2009 1 07 /12 /décembre /2009 11:39




 

EVITER LES DEVIATIONS DU BRECHET

 

Voilà un sujet dont il a été souvent ques­tion, mais qui reste d'ac­tualité car des problèmes demeurent chez bon nombre de colombiculteurs où il n'est pas rare de trouver la moitié des jeunes atteints de déformation osseuse.

 

Rappelons avant tout que c'est presque toujours l'alimentation qui est en cause, et que ni les graines ni le bloc‑sel ne sont ca­pables d'apporter les éléments nutritifs né­cessaires à une ossification convenable, notamment chez les sujets lourds et à plus forte raison très lourds, surtout s'ils ont une poitrine très développée.

 

Pour ces raisons, il est vivement recom­mandé de donner pendant toute la saison de reproduction, à titre préventif, et quel que soit la régime alimentaire utilisé, un complément phosphocalcique ainsi qu'un composé vitaminé apportant notamment la vitamine D. La distribution dans l'eau de boisson est la plus rationnelle car elle est d'une grande souplesse, et oblige tous les oiseaux à absorber quotidiennement les éléments qui leur sont nécessaires.

 

Les déviations du bréchet peuvent avoir d'autres causes que le manque de certains éléments nutritifs, mais elles sont beaucoup plus rares. Il faut néanmoins citer l'état sa­nitaire s'il est très déficient, une prédisposi­tion héréditaire marquée, et aussi les effets d'ordre mécanique. Nous entendons par là le fait que les pigeonneaux dont le bréchet  est encore souple, doivent impérativement reposer dans un nid de forme convenable et garni d'une litière douce ; il semble d'ailleurs que la forme prime sur la nature de la garniture. A partir du moment où les pigeonneaux se tiennent convenablement sur leurs pat­tes, et qu'ils se couchent normalement sans vraiment s'affaler, les risques d'ordre méca­nique sont nettement moins grands.

 

Si des précautions sont prises en matière de correctifs alimentaires, ainsi que dans la conception et la garniture des nids, les cas de déformation du bréchet doivent rester rares, voire même exceptionnels, à condi­tion que le sevrage se soit passé dans des conditions convenables.

 

Cette période est en effet délicate pour les pigeons comme pour les autres ani­maux, et on nous a signalé à diverses repri­ses, des cas de déviation du bréchet inter­venant après que les jeunes pigeons soient devenus autonomes. C'est une constata­tion que nous n'avons pour notre part, ja­mais faite. Il faut certainement en recher­cher les causes dans un état sanitaire pré­caire (attention notamment au parasitisme), ainsi que dans les conditions d'élevage qui ne permettraient pas aux pigeonnaux de s'épanouir normalement (vérifier en particu­lier qu'ils peuvent accéder sans difficulté aux mangeoires et abreuvoirs).



EXAMINEZ VOS PIGEONS

 

Vos pigeons sont‑ils bien portants ? De nombreux signes extérieurs vous le prouve­ront. Ouvrez le bec, regardez la langue : celle ci‑doit être d'un beau rose vermeil. Examinez la gorge : celle‑ci sera d'un beau rose également. Toute manifestation d'in­flammation sera vite décelée, et dans ce cas votre pigeon n'est pas sain et ne pourra se classer. Appuyez sur les narines : si un suintement se produisait, ce serait alors un signe de coryza. Les caroncules du nez doivent être bien blanches, couvertes d'une fine pellicule, également blanche.

 

   Voulez‑vous savoir si vos pigeons respi­rent sans bruit, sans difficulté ? Le soir, ren­dez‑vous au colombier et, dans le calme, vous entendrez les sujets dont la respira­tion s'accompagne de râle.

 

Examinez les plumes. Celles‑ci sont normalement recouvertes d'une légère couche onctueuse et bien blanche. Le plumage doit être brillant. Lorsque  les fientes ont un aspect anormal et ont tendance à adhérer aux plumes du cloaque, c’est que l'appareil digestif ne fonc­tionne pas bien. Les yeux, qui sont le miroir de la santé, doivent être secs et brillants.

 

Vous pouvez prévenir et remédier à cette situation en distribuant des vitamines et en donnant à vos pigeons, dans l'eau de bois­son, les produits appropriés.







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23 novembre 2009 1 23 /11 /novembre /2009 11:26



 

CONDUITE DE L’ELEVAGE AU PIGEONNIER

 

L'INCUBATION

Vos couples étant appareillés, vous de­vez surveiller la ponte. Pour constater si la femelle a pondu, vous opérez le soir, lors­que c'est la femelle qui est sur le nid. Vous approchez lentement, très lentement, sans mouvement, votre main vers le nid, comme si vous vouliez prendre les oeufs. Ce que voyant, la pigeonne se dresse sur ses pattes pour vous défendre d'y toucher. Dès qu'elle est dressée vous voyez s'il y a quelque chose sous elle. S'il y a un oeuf, vous en prenez note. Vous recommencerez le lendemain, au cas où l'oeuf serait de la veille. S'il est bien du jour, le deuxième doit être pondu le surlendemain vers trois heu­res de l'après‑midi.

 

PRENEZ LA DATE DE PONTE DU 2ème OEUF

Vous prenez date alors pour la ponte du deuxième oeuf et vous n'intervenez plus. L'incubation dure 18 jours à compter de la ponte du deuxième oeuf. Il peut y avoir une très légère avance pendant les fortes cha­leurs et jusqu'à un jour de retard durant les périodes froides.

 

CONTRÔLEZ LE 18ème JOUR

Au 18ème jour, vous allez vous rendre compte du résultat. Toujours sans effarou­cher la mère, vous avancez lentement votre main jusqu'à ce qu'elle se dresse, et vous voyez alors ce qu'elle a entre les pattes. Si ce sont toujours deux oeufs, patientez 24 heures pour un nouveau constat. S'il y a un petit, retirez votre main lentement et attendez le lendemain. S'il y en a deux, re­marquez si la mère a sorti les coquilles vi­des du nid, ce qui est le cas le plus fré­quent. Si elle les a laissées, il est bon que vous les enleviez afin que les petits, très fragiles les premiers jours, ne soient pas blessés.

Alors avancez toujours la main lentement. Vous recevrez certainement un ou deux coups d'aile, peut‑être un coup de bec sur le dos de la main. Il faut vous y attendre pour n'avoir pas de réflexe brusque. Il ne faut pas le redouter, ça ne fait pas mal. Vous enlevez délicatement la coquille sans déranger la mère, vous retirez lentement la main et tout rentre dans l'ordre.

On remarque que pendant la durée de l'incuba­tion, l'éleveur de pigeons ne se fatigue pas.

 

L'ÉLEVAGE DES JEUNES

 Pendant les dix à douze premiers jours, rien à faire. Il suffit de bien nourrir les pa­rents, et nous nous rangeons à l'avis des éleveurs qui mettent une petite mangeoire de grains dans la case même, à côté du nid de plâtre, afin que la mère, qui reste 18 heures d'affilée sur la progéniture, puisse s'alimenter sans bouger et en conséquence alimenter mieux ses petits.

Vers le dix ou douzième jour des jeunes, deux opérations : nettoyage de la case avec la raclette et changement de nid. Puis "baguage" des jeunes.

 

NETTOYAGE

 Il est bon d'avoir des nids en surnombre. Ainsi vous n'avez qu'à placer un peu de foin très fin, légèrement torsadé, dans un plat  propre où vous installez les jeunes et vous retirez le plat sale que vous nettoyez en­suite quand bon vous semble. Pour cela, mettez les plats sales à tremper une heure dans un baquet, il suffit ensuite d'un coup de brosse de chiendent, un filet d'eau pro­pre par‑dessus et une demi‑journée au plein soleil pour qu'ils soient remis à neuf.

 

BAGUEZ VOS PIGEONS

 Le baguage des jeunes n'est pas néces­saire pour ceux que vous destinez à la con­sommation ; mais il est indispensable pour ceux que vous devez conserver ou vendre comme reproducteurs. La bague les au­thentifie et vous permet d'autre part de con­naître toujours leur âge et leur filiation. Vous savez par exemple, que le n° 382 a deux ans et qu'il est le fils des n° 124 et 136, comme vous l'indique votre carnet (ou vos fiches) d'élevage où vous consignez les naissan­ces avec le numéro des bagues.

Donc, pour baguer, il faut des bagues fer­mées (les seules qui comptent car les ba­gues ouvertes étant interchangeables, ne signifient rien et sont sans valeur) et qu'il est préférable d'avoir des bagues "officiel­les". Tous les ans, en novembre, vous commandez le nombre de bagues qui vous seront nécessaires (prévoyez large) en indiquant la race (car il y a plusieurs tailles de bagues, suivant la grosseur de la race). Vous recevrez des bagues fermées en matière synthétique, portant no­tamment le millésime de l'année et un nu­méro différent pour chacune.

Entre le dixième et le douzième jour, il faut baguer. Plus tôt, le jeune peut perdre sa bague, plus tard vous aurez de grosses diff icultés pour la placer.

Vous placez le pigeonneau sur le dos. Vous enfilez les trois doigts dans la bague, ce qui va tout seul, et vous arrivez à la paume de la patte. Vous appliquez alors le pouce du jeune oiseau vers le haut tout contre la patte et vous continuez à faire avancer la bague vers le coude. Lorsqu'elle a dépassé le pouce (décrochez l'ongle du pouce s'il accroche au bord de la bague), vous n'avez qu'à laisser revenir le pouce, et la bague redescend le long de la patte, mais ne peut plus en sortir, les quatre doigts s'y opposant. Ainsi, vous avez un pigeon nu­méroté pour le restant de ses jours, et facile à identifier.








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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 18:36




 LA TROISIEME GENERATION

 

S'il est un " fait " qui doit attirer tout spécialement l'attention de nous tous, c'est bien celui de " la troisième génération.

Cette "troisième génération" qui est celle des "sous‑produits " constitue une réalité, un fait donc, qui, de par lui‑même, provoque de pro­fonds changements au sein de toute famille.

Il y a alors en celle‑ci des bouleversements naturels qui vont s'inscrire, se matérialiser, dans son comportement général pour un proche et un lointain avenir, et ce, parfois en bien ou en mal. En fait, deux pôles opposés régissent le tout.

Quand un système bénéfique a été déjà réalisé et semble se trouver bien établi dans le comportement et la réussite d'une famille, l'ap­parition de cette "mystérieuse, (?) troisième génération" peut provoquer, bien souvent, des changements considérables et parfois catas­trophiques dans son mode de vie et même sa survie.

Il est de notoriété publique que bien souvent ainsi dans le genre humain des entreprises flo­rissantes établies par le ou les ancêtres (grands-­parents) et consolidées par les fils en deuxiè­me génération, se trouvent être en profondes difficultés, en décadence irrémédiable le plus souvent, lors de la venue dans le cercle vital de cette " troisième génération ".

C'est que, généralement, les circonstances de vie ont profondément changé au cours des ans et qu'aussi la mentalité des " héritiers" n'est plus la même que chez l'ancêtre initial.

Peut‑être aussi pour des raisons similaires ou autres, le même " phénomène" peut appa­raître dans les élevages, donc chez nos pigeons.

Mais cette "troisième génération", celle des "sous‑produits" n'amène pas toujours que des éléments maléfiques, bien au contraire.

Il s'est avéré que celle‑ci constitue généra­lement un excellent départ sur la voie bénéfique d'une famille nouvelle qui vient de se « créér ».

En colombophilie il est bien admis qu'il faut le plus souvent (sinon toujours) attendre la dite " troisième génération " pour voir apparaître l'amélioration désirée et des "caractères " re­cherchés.

Généralement à cause de « l’acclimation » (qui est un autre fait réel et que nous examinerons d'ailleurs également), les " sous‑produits ", d'une nouvelle famille établie, soit naturellement de par les pigeons eux‑mêmes ou artificiellement par nos soins, apportent enfin les bons résul­tats souhaités.

Ce sont ces "sous‑produits" qui vont déter­miner le départ d'une ère nouvelle et bénéfi­que pour toute colonie.

Il ne faut jamais détruire une lignée consti­tuée dont les produits directs ne donnent aucu­ne satisfaction sans attendre les résultats ob­tenus par la troisième génération, par les sous­-produits. C'est seulement à partir d'eux que cette lignée s’exprimera le mieux, pour notre satisfac­tion.

Cependant, et encore selon les lois naturelles établies, nous serons très prudents là et dans les familles dont nous connaissions de bons rendements auparavant. En ces derniers cas, il faut surtout veiller et voir si cette "troisième génération" ne va pas apporter la décadence par la dégénérescence.

En résumé, il faut être attentif pour éviter la décrépitude quand une "famille" douée atteint la "troisième génération", mais il faut repren­dre confiance quand une autre souche ordinaire celle-là, arrive à ce nouveau stade généalo­gique.

Pour la première ceci peut être maléfique, alors que pour la seconde cela peut devenir bénéfique.

La "troisième génération" c'est le grand mys­tère des familles, des lignées, des souches.

Faisons grand cas des "sous‑produits".







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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 18:56



 


                 POUR EVITER SALMONELLOSE ET COLIBACILLOSE,

PEUT-ON « BLANCHIR » LES PIGEONS ?

La salmonellose est généralement consi­dérée comme une des maladies les plus redoutables pour le pigeon. Elle est en ef­fet difficile à guérir, mais aussi à prévenir. Il existe largement plus d'une centaine de souches différentes de salmonelles qui peu­vent provoquer cette maladie, avec d'une part des symptômes qui ne sont pas tou­jours identiques, et d'autre part des répon­ses variables aux médicaments utilisés. Même la vaccination est souvent inopé­rante, du fait de cette grande diversité des souches de salmonelles. Quant à l'auto­vaccin, sa préparation reste délicate, et il n'est possible de l'employer que lorsque la maladie est déclarée puisqu'il ne peut être élaboré au mieux en quelques jours, qu'à partir d'un sujet atteint. Cette perte de temps n'est évidemment pas négligeable, compte tenu de la gravité de l'affection.

LE MÉCANISME DE LA TRANSMISSION

On sait que la salmonellose ou paraty­phose est due à un microbe présent dans l'intestin des pigeons où il ne cause aucun trouble. Contaminant les oeufs ou les jeu­nes dès le début du nourrissage, il cause des mortalités au nid, entre 10 et 15 jours, Passant occasionnellement dans l'orga­nisme des adultes, il se localise à une arti­culation de l'aile ou de la patte, et cause de l'arthrite qui rend l'oiseau inapte au vol ou à la marche, et bien entendu aux concours et aux expositions.

On pourrait penser que les pigeons por­teurs de cette salmonelle dans l'intestin sont immunisés contre elle, et que les jeu­nes sont protégés par les anticorps mater­nels transmis par l'oeuf. Or, ces anticorps n'existent pas, car la présence d'un microbe localisé à l'intestin, ne met pas en route les divers mécanismes de défense aboutissant à la production de ces substances de pro­tection qui sont les anticorps. Dans ces conditions, aussi bien le jeune pigeonneau que l'adulte lui‑même, sont sans défense devant la passage de la salmonelle patho­gène dans leur organisme.

On estime à environ 80% la proportion de pigeons qui sont porteurs de germes capa­bles de causer la salmonellose, sans toute­fois présenter de symptômes caractéristi­ques. Les sujets atteints en priorité par la maladie sont ceux que l'on a nouvellement introduits à l'élevage, ou encore les jeunes dont l'organisme n'a pas encore pu déve­lopper une résistance suffisante contre cette affection.

Mais c'est surtout au niveau de la repro­duction que la salmonellose pose des pro­blèmes souvent sérieux, avec la production d'oeufs inféconds, de la mortalité en co­quilles ou peu après l'éclosion. Une forte proportion des pigeonneaux perdus au nid est due de toute manière à cette maladie, même si celle‑ci ne se manifeste pas de façon évidente chez les adultes.

LA VACCINATION

La vaccination, ou mieux l'autovaccina­tion, permettent de provoquer la formation d'anticorps chez les reproducteurs. Ces anticorps les protègent et sont transmis aux jeunes par la femelle et par ses oeufs. Pourtant, ils n'empêchent pas ces reproduc­teurs de rester porteurs de salmonelles dans l'intestin, et donc de rester contagieux pour des pigeons indemnes qui, à leur con­tact, deviendront eux aussi porteurs de ces salmonelles dans l'intestin, avec tous les inconvénients qui en découlent. C'est la raison de l'opposition des milieux vétérinai­res français à cette méthode de prévention. En effet, de tels oiseaux peuvent contami­ner, non seulement leurs semblables, ce qui pourrait n'avoir que des conséquences limitées, mais aussi d'autres espèces pou­les, dindons, canards et à terme, arriver à poser un problème pour la santé humaine.

L'UTILISATION DES ANTIBIOTIQUES

Utiliser des antibiotiques à titre curatif contre la salmonellose, n'est pas nouveau. On a le plus souvent recours à des traite­ments brefs, et avec des antibiotiques pé­nétrant dans tout l'organisme : cette pénétration limitant la durée du traitement pour des raisons de toxicité. Or, si le traitement est court, des recontaminations sont possi­bles sinon probables, car les salmonelles survivent de 3 à 8 semaines (parfois plus) dans l'environnement : litière, matériel etc .

Il faut donc pouvoir faire un traitement prolongé, et par conséquent, inoffensif. Il existe des antibiotiques qui, donnés par voie digestive (dans l'aliment ou dans l'eau) ne sortent pas de l'intestin ; ils se concen­trent dans le tube digestif, mais ne passent pas dans l'organisme ; de ce fait, utilisés ainsi, ils étaient censés ne pas être toxi­ques. Or, et pour diverses raisons, cette méthode reste délicate d'emploi, et de toute manière, les résultats se sont avérés très variables et souvent décevants à bien des points de vue.

LE RECOURS AUX FERMENTS LACTIQUES

Des essais de prévention ont été effec­tués, notamment au Canada, qui ont permis de doubler, et même davantage, la nombre de jeunes sevrés dans l'année. Cette mé­thode originale porte sur une large utilisa­tion de ferments lactiques dont on attend en particulier qu'ils se substituent au moins partiellement aux salmonelles ainsi qu'aux colibacilles dans le tube digestif, ou en tout cas qu'ils freinent leur prolifération. Il s'agit là d'une théorie bien connue, mais en réali­té, l'action de ces agents microbiens utiles est beaucoup plus complexe.

De nombreux facteurs sont susceptibles d'influencer les interactions qui existent d'une part entre les divers microorganismes de l'intestin, et d'autre part entre ces der­niers et l'animal qui les héberge. Ce sont les effets cumulés de ces interactions qui déterminent la composition et par consé­quent l'activité de la flore microbienne. A un équilibre optimal de celle‑ci correspond un état sanitaire satisfaisant. Il semble évi­dent que, sous certaines conditions, des mi­croorganismes et notamment les ferments lactiques, puissent contribuer à obtenir cet équilibre, et jouer ainsi un rôle prophylacti­que intéressant, de même qu'ils constituent une source d'enzymes indispensables au métabolisme de certains éléments nutritifs.

Dans le tube digestif, il existe deux sortes de flore microbienne, l'une qui peut être considérée comme inoffensive, l'autre qui est potentiellement pathogène. Le rôle prin­cipal de ces microorganismes est de partici­per à la digestion des aliments, qui ne peut se faire dans les meilleures conditions que si l'équilibre de la flore microbienne est maintenue en permanence. Or, il s'agit là d'une difficulté sérieuse, car les animaux sont constamment sujets à des agressions les plus diverses comme la surpopulation, le changement de nourriture, les modifica­tions climatiques, les traitements, etc...

Il a été démontré que le bacille lactique qui est présent à l'état naturel dans l'intes­tin, est particulièrement sensible aux stress que peut subir son hôte. Il en résulte des diminutions importantes de la population de lactobacilles dans l'intestin, et par suite, un déséquilibre de la flore microbienne. Dans ces conditions, les bactéries pathogènes peuvent prendre le dessus, et créer des troubles plus ou moins sévères, qui vont de la mauvaise utilisation de la ration alimentaire, aux affections intestinales graves en passant par des diarrhées banales suscep­tibles d'ouvrir la voie à des maladies redou­tables.

Un apport régulier de ferments lactiques destiné à augmenter dans le tube digestif: la population de microorganismes utiles, permet de maintenir ou éventuellement de rétablir l'équilibre au sein de la microflore.

L'UTILISATION DES ACIDES ORGANIQUES

Certains d'entre eux sont connus depuis longtemps pour contribuer à créer, à l'inté­rieur du tube digestif, un milieu inhospitalier pour certaines bactéries et même pour des parasites, susceptibles de provoquer des problèmes sanitaires graves.

Rejetés dans l'oubli par l'avènement des sulfamides et surtout des antibiotiques qui ont fini par être utilisés de façon abusive, ces acides organiques suscitent  un regain d'intérêt certain, dicté à la fois par la raison mais aussi par la nécessi­té. D'une innocuité totale, ils peuvent être soit intégrés à la nourriture, soit administrés dans l'eau de boisson. Leur utilisation régulière, de préférence en alternance avec fer­ments et levures adéquats que l'on dési­gne de plus en plus souvent par le terme de probiotiques, permet de "blanchir" très cor­rectement des oiseaux porteurs de germes pathogènes. Ceux‑ci sont en effet suscepti­bles de provoquer des affections graves comme la colibacillose et surtout comme la salmonellose, particulièrement redoutée des éleveurs de pigeons.

   Pour être vraiment efficace, cette mé­thode de "blanchiment" doit cependant être appliquée de façon régulière pendant plu­sieurs semaines au moins, et de préfé­rence pendant plusieurs mois. Les éle­veurs ont tout intérêt à commencer à l'appli­quer avant la période de reproduction, et à la poursuivre pendant toute la durée de celle‑ci. Le gros avantage de ce procédé, rappelons‑le, c'est qu'il ne prévoit que l'utili­sation de produits naturels ou identiques, qui ne peuvent qu'être salutaires aux ani­maux, à l'exclusion de susbtances médica­menteuses dont on doit plus que jamais ré­server l'usage ponctuel pour des cas bien particuliers, notamment pour le traitement curatif des maladies infectieuses graves.

 

 
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 15:45




 

POUR EVITER L’USURE DU PIGEON

 

L'usure d'un pigeon, tant de concours que reproducteur, est généralement liée aux mêmes origines.

Un pigeon, aussi résistant et bon soit‑il, demande des périodes de repos. Ces mi­ses au vert peuvent être la conséquence de plusieurs facteurs. Il s'agit, par exemple, d'une convalescence après une maladie, d'une récupération après un long ou pénible concours, d'une remise en train après plu­sieurs élevages successifs.

Il ne faut pas oublier qu'un pigeon subit de nombreuses influences internes ou ex­ternes qui mettent son métabolisme à rude épreuve. Ainsi, des enlogements trop fré­quents, des chasses à nid prolongées, des élevages dans de mauvaises conditions, un manque flagrant de produits de première nécessité, le stress, sont autant d'éléments qui usent nos favoris.

L'usure a bien entendu de graves consé­quences. Elle peut amener le dépérisse­ment du sujet, sa mauvaise prestation au concours, la stérilité. Dans chacun des cas, nous avons un pigeon qui est au bout du rouleau et, par voie de conséquence, est condamné.

En général, l'usure d'un pigeon se maté­rialise par plusieurs signes plus ou moins apparents. Ces phénomènes peuvent se traduire par des récupérations de plus en plus pénibles, une décoloration du plumage et des yeux, un état de santé qui se dé­grade. A cela, il faut ajouter le manque de vigueur.

Bien entendu, d'autres facteurs peuvent amener les mêmes symptômes. C'est là que l'amateur doit relever les paramètres des sujets concernés et faire le point sur la si­tuation.

C'est malheureusement à ce moment que l'éleveur va faire son bilan. Pour le pigeon qui va être condamné, il est trop tard. En fait, dans l'évolution des choses, l'amateur va s'apercevoir qu’il a "poussé le bouchon trop loin". Il va découvrir qu'il aurait dû arrê­ter son favori pour lui permettre de souffler un peu.

Le problème de bon nombre d'entre‑nous est de voir à court terme. Toutefois, dans la prati­que il en va tout autrement. Le pigeon, loin d'être une machine (et c'est très bien ainsi), se comporte comme nous. A certains mo­ments nous avons besoin de décrocher, de prendre des vacances. Le pigeon ne peut exprimer son désir qui est en fait un besoin réel. Nous devons, par une observation et une logique de tout instant, déceler les moindres indices de fatigue. En pratiquant de la sorte, nous mettons toutes les chan­ces de notre côté pour garder nos favoris dans les meilleures conditions.

La verdure est un élément nécessaire à une alimentation complète et équilibrée. Bien que tous les pigeons en aient besoin, l'effet se fait spécialement sentir au chez les reproducteurs et encore plus chez ceux qui sont tenus enfermés en permanence.

Nous prendrons la sage précaution de la­ver toute la verdure que nous leur donnons. En prati­quant de la sorte, nous éviterons bien des déboires. Une intoxication alimentaire, bien que toujours préjudiciable à tout le monde, l'est tout autant pour nos pigeons.

Qu'ils soient en concours ou reproducteurs, les conséquences sont aussi fâcheuses dans un cas que dans l'autre.

Le pigeon dérangé éprouvera bien des difficultés à donner ce que l'on attend de lui. La seule chose à laquelle il aspire est le repos et la tranquillité.

Les effets risquent d'être encore plus durs chez les reproducteurs en cours d’élevage. Leurs jeu­nes progénitures dont l'organisme est en­core loin d'être immunisé contre tout, vont subir cette agression de façon brutale. Il en est de même lorsque les parents s'intoxi­quent au champ.

Des pigeons meurent chaque année, vic­times d'empoisonnement. Nous aurons à coeur d'autoriser la sortie en tenant compte de certains facteurs. Nous maintiendrons nos favoris à l'intérieur, au moment des épandages d’engrais. Nous savons que les pigeons nourriciers sont enclins à aller au champ. De plus, nous serons conscients de tout ce que nous introduisons au colombier. Cette certitude ne viendra qu'à partir du moment où nous avons pris les précautions d'usage : tri de l'alimentation, lavage des légumes, distribution dans des endroits propres et non à même le sol, renouvellement journalier, et retrait de la nourriture non consommée.



 



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