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11 décembre 2008 4 11 /12 /décembre /2008 16:39


LES CHUTES DE PONTE

 

Quelle que soit l'importance de son éle­vage, l'aviculteur a toujours avantage à ce que ses pondeuses produisent au maxi­mum de leurs possibilités. Or, en dehors des graves affections qui peuvent atteindre un troupeau de pondeuses (typhose, cory­za infectieux, etc.), il existe un grand nom­bre de petites infections non spécifiques auxquelles la ponte est particulièrement sensible.

Dans pratiquement tous les élevages, en raison du grand nombre de poules. rassem­blées dans un même poulailler, pendant une année ou même plus, il se crée un cli­mat infectieux léger, mais persistant ; c'est ce qu'on appelle le "microbisme". Cet en­semble de petites infections persistantes, sans être assez graves pour provoquer l'ap­parition de symptômes visibles, entraîne une diminution progressive de la ponte.

Jour après jour, tout au long de la saison de production, ce microbisme sape la vitali­té et la résistance des pondeuses quelle que soit la valeur de la souche utilisée, di­minue la ponte, réduit l'efficacité des ali­ments quelle que soit leur qualité ; entraîne même, parfois, une mortalité élevée sans cause apparente.

Il suffit que se manifeste alors un stress, c'est‑à‑dire une agression extérieure provo­quant un choc physiologique pour que ce microbisme latent dégénère en une maladie infectieuse plus grave et entraîne une chute de ponte.

Ce stress peut être d'origine thermique : extrême chaleur ou, au contraire, coup de froid ; il peut avoir une cause parasitaire : vers intestinaux, parasites externes.

Il peut enfin provenir de conditions d'éle­vage défectueuses mauvaise ventilation, courants d'air, excès d'humidité, transport, frayeur, etc.

 

COMMENT ÉVITER LES CHUTES DE PONTE ?

 

Il faut, d'une part, éviter aux pondeuses tout choc physiologique ; d'autre part, élimi­ner, ou tout au moins contrôler le micro­bisme.

Pour cela, il faut particulièrement veiller au confort des pondeuses pendant les trois périodes critiques que connaît bien le pro­ducteur d'oeufs.

 

PENDANT L'HIVER

 

Les pondeuses sont moins sensibles au froid persistant qu'aux coups de froid subits qui entraînent des chutes de ponte sévères. Le poulailler doit être soigneusement abrité des vents froids. L'eau de boisson ne doit pas être glacée.

 

PENDANT L'ÉTÉ

 

Les fortes chaleurs jouent également le rôle de stress. Pendant les températures caniculaires, la ponte baisse. Il faut alors aérer au maximum le poulailler, tout en évi­tant soigneusement les courants d'air. L'eau de boisson mise à la disposition des sujets doit être aussi fraîche que possible. Enfin, la luminosité doit être atténuée pour éviter l'énervement des poules et l'appari­tion de picage.

 

              LORS DE LA MISE EN POULAILLER DE PONTE

 

Les poulettes sont très sensibles au changement d'habitudes et de locaux. La

mise en poulailler, si elle n'est pas opérée avec soin et ménagement, entraîne une perturbation qui retarde l'entrée en ponte.

Toutes ces précautions font partie des méthodes d'élevage dont l'importance est certainement aussi grande, en matière de ponte, que celle de la qualité de la nourri­ture.

De plus, il existe des préparations antistress qui permettent aux pondeuses de surmonter les mauvai­ses périodes. Si, malgré toutes les précau­tions, les pondeuses subissent un stress, ces préparations qui peuvent être données dans l'eau de boisson maintiennent une ac­tivité thyroïdienne normale, même en cas de choc physiologique et, en même temps, combattent le microbisme toujours prêt à dégénérer en maladie infectieuse plus grave.

En plus des trois périodes critiques indi­quées plus haut, ces préparations sont éga­lement à utiliser toutes les fois que l'on constate : une baisse de ponte sans causes apparentes, une élévation de la mortalité, des conditions d'élevage imparfaites ou encore la présence de co­ryza. L'éleveur assure ainsi une plus grande ré­gularité de ponte tout au long de l'année.

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K
Suis Veterinaire De L'organisation La Charitee A Butembo.Nous Avons 55pondeuses Mais Nous Ateingeons Rarement 3o Oeufs.Ce normal?
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