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24 juin 2009 3 24 /06 /juin /2009 17:28



  POUR EVITER LES ECHECS EN CUNICULTURE

  Il y a deux causes principales d'échecs dans l'élevage des lapins :

1. L'une, lorsqu'il s'agit uniquement de production de chair, c'est le point mort, le moment où un lapin mange plus qu'il ne prend de poids, coûte plus qu'il ne rapporte.

2. L'autre, c'est la mortalité due souvent à la coccidiose en première ligne, au coryza en seconde ligne.

La sélection doit nous permettre d'élimi­ner les animaux paresseux, ceux qui ne prennent pas assez de poids par jour et, surtout, les animaux porteurs de germes susceptibles d'introduire la mortalité dans notre élevage.

"Les chiens ne font pas des lièvres" as­sure un proverbe séculaire, ce qui, en pas­sant, prouve que la sélection n'est pas née d'hier. Les chiens ne font pas des lièvres, c'est‑à‑dire que les animaux mauvais assi­milateurs ne donnent pas des descendants à croissance rapide, et que les animaux malades, puis guéris ne donnent pas des descendants robustes.

Ainsi est démontrée l'importance de la sélection.

La sélection, ou choix, est l'ensemble des méthodes qui permettent de discerner les variétés ou les individus les mieux doués sous le rapport d'une qualité spécialement recherchée.

Les individus découverts par ces métho­des deviennent les auteurs ou chefs de ra­ces, de variétés ou de lignées pourvues àun haut degré de cette qualité.

Par la sélection, on a créé des races arti­ficielles ‑ ou améliorées dans un sens dé­terminé ‑ des races naturelles auxquelles on a généralement demandé un type parti­culier (Bélier français, Bélier anglais, Rex, Angora, Lièvre, Renard, Nains etc…

 

LA SÉLECTION NATURELLE

  Nous avons vu que plus les lapins avancent en âge, moins ils prennent de poids vif. Mais, en outre, deux lapins du même âge, de la même race, recevant la même nourriture pourront donner des augmentations de poids très différents à la même époque.

Il faut donc obtenir des lapins à haut ren­dement. Il suffit de suivre les individus d'une ou deux portées.


Dans ce but, on procède à des pesées mensuel­les de chacun des petits d'une portée. Ce sont les animaux qui ont pris le plus de poids qui sont retenus pour la reproduction.

Nous ne retiendrons pas ainsi des ani­maux mauvais assimilateurs dont la crois­sance a été lente qui, par conséquent, ont coûté beaucoup de nourriture par kilo de poids.

Nous ne conserverons pas des reproduc­teurs qui ont souffert, ont été malades peut­-être, qui ont surmonté la maladie mais transmettront une constitution débile à leurs descendants.


Les animaux sauvages, dans la  nature, sans être réfractaires à la maladie, sont ce­pendant beaucoup plus résistants que l'ani­mal domestique. Parce qu'ils vivent dans des conditions normales pour lesquelles une accoutumance millénaire les a adap­tés. De plus, la nature prévoyante a organi­sé la sélection naturelle. Nous faisons, nous, à l'inverse de la nature, des unions contraires à la résistance des descendants.


Sachant que les épizooties ‑ ce que l'on appelle épidémies chez les humains ‑ sont
les plus redoutables ennemis des éleveurs, nous nous ferons une stricte obligation de sélectionner, de choisir des reproducteurs robustes.


En effet, les maladies épizootiques ne sont pas de génération spontanée. Elles proviennent toutes de germes introduits. Cette introduction se fait le plus souvent par des reproducteurs qui paraissent cependant bien portants, et encore par les clapiers, auges, matériel ayant déjà servi à des la­pins malades, par les aliments souillés ou l'eau corrompue. De plus, même si les pe­tits ‑ issus de parents malades ‑ échap­paient à la contagion, ils seraient prédispo­sés à la maladie. Cela signifie qu'il y a une prédisposition certaine à la maladie par l'hérédité même indirecte.


Il faut de toute nécessité, sélectionner sur plusieurs générations pour être assuré d'un cheptel résistant, et avant tout, débuter avec des reproducteurs sains.


 

Gif réalisé par Cerisette et repris avec l'aimable autorisation de l'auteur

EXAMEN DES FUTURS REPRODUCTEURS

  Ils doivent avoir bon appétit, les oreilles saines, les narines sans jetage suspect, produire des crottes sèches, avoir le poil luisant avec absence de pelli­cules sur la peau, la muqueuse de l'oeil rouge, l'embonpoint suffisant. Un lapin mai­gre est un lapin suspect.

Ces conditions étant acquises, nous leur pemettrons alors les joies du mariage.







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commentaires

C
<br /> bon samedi<br /> bisous et clics<br /> <br /> <br />
Répondre
C
cela irai très bien , je verrais avec comment faire <br /> bisous<br /> cerisette
Répondre
C
i tu veux que j'en fasse d'autre tu peux même m'envoyer une photo<br /> bisous<br /> cerisette
Répondre
H
<br /> Merci beaucoup pour votre sympathique offre de collaboration, mais je ne voudrais pas abuser. Les photos que je peux vous soumettre sont celles qui illustrent les articles, mais je ne sais pas si<br /> elles sont susceptibles de vous convenir. Merci encore, et à bientôt. <br /> <br /> <br />

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