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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 15:54



 

 DERNIERES PORTEES AU CLAPIER

 

 Bien souvent, des éleveurs de lapins se demandent s'il n'est pas contre‑indiqué de poursuivre la reproduction en automne. La reproduction est encore possible, et certains ne manquent jamais à cette époque de porter quelques lapines au mâle. Mais les chan­ces de réussite sont bien moins grandes qu'au cours du printemps et de l'été.


En automne, environ 60% des lapines re­fusent l'acte de reproduction. Parmi celles qui l'acceptent, beaucoup ne sont pas fé­condes. Il faut donc compter avec ce repos des fonctions reproductives que l'on cons­tate d'ailleurs chez bien d'autres mammifè­res à l'approche de l'hiver.


On utilise de préférence, pour ces dernières portées de la saison d'élevage, des jeunes femelles nées tout au début de l'année en février. Le choix porte de préférence sur celles qui ont eu le déve­loppement le plus précoce, conservant les autres pour la reproduction de l'année sui­vante.


Il est, certes, possible de faire saillir ànouveau les lapines ayant déjà produit suc­cessivement deux ou trois portées. Mais on risque parfois de les épuiser et d'en obtenir des lapereaux plutôt chétifs et à croissance très lente.

 

Gif publié avec l'aimable autorisation de Cerisette

Au cas où l'on voudrait cependant utiliser les anciennes nourrices, il faudrait s'assurer avant tout qu'elles n'ont pas été amaigries par leurs gestations et allaitements précé­dents. S'il en était ainsi, il serait préférable après un engraissement de quatre à cinq semaines à base de petites pommes de terre cuites écrasées dans du son, ou d'orge à raison de 60 g. par tête et par jour de livrer ces lapines à la consommation
.


On ne gardera aux reproductrices, jeunes et anciennes, pas plus de 6 lapereaux. Nourriture : soit aliment granulé spécial pour lapins, 80 g. par jour ; soit pâtées de son et avoine supplémentées d'un condi­ment minéral vitaminé ; boisson : lait coupé d'eau. Dans les régions tempérées, on dis­tribuera en plus les derniers regains de lu­zerne, herbe de prairie, fanes de carottes, feuilles de rutabagas, de topinambours, choux fourragers. Jamais de feuilles de bet­teraves, nuisibles à l'intestin des lapins. En régions exposées, le foin et les racines d'hi­ver peuvent déjà être utilisées.


Le sevrage des lapereaux doit à cette époque s'effectuer le plus tardivement pos­sible, à deux mois  et même un peu plus si la nourrice est bonne et ne donne pas de signes d'épuisement. L'allaitement prolongé aidera les lapereaux à surmonter le cap du démarrage, d'autant plus délicat qu'il coïncide dans beaucoup de régions avec l'apparition des premiers froids.


La veille de la mise bas et après les nais­sances, il faudra d'ailleurs veiller à protéger chaque nuit le grillage des cases au moins à l'aide de panneaux, surtout si les cases sont en plein air. Dans les clapiers placés sous hangar, il faudra lutter contre les cou­rants d'air, cause souvent de diarrhée et de coryza. Renouveler enfin régulièrement les litières et les rafraîchir entre-temps par quelques poignées de paille.


Pour protéger les lapereaux, on peut fixer un panneau translucide sur chaque porte de case à l'aide de loquets mobiles en bois, par exemple. Les lapereaux ne se trouvent pas ainsi dans l'obscurité. Ils bénéficient doublement des rayons solaires par temps de gelée. L'aération des cases s'obtient par simple coulissement des panneaux.





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