Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
17 mars 2010 3 17 /03 /mars /2010 17:00

Loriquet de Swainson

 Loriquet de Swainson


LES DIARRHEES CHEZ LES OISEAUX

La diarrhée n'est pas une maladie mais simplement un symptôme qui a des causes très variées qui peuvent être parasitaires, infectieuses ou alimentaires et fortuites.

Trop souvent, les éleveurs et les amateurs veulent voir dans la diarrhée, son aspect, sa couleur, un élément important du diagnos­tic des maladies, cherchant à mettre un nom de maladie sur une couleur de diarrhée par exemple. Cela est impossible et certaines idées, qui reposent sur une base exacte pour une espèce, sont absolument fausses pour d'autres.

C'est le cas de la diarrhée hémorragique, signe de coccidiose, mais uniquement chez le poulet, de la diarrhée jaune soufre, signe d'histomonose mais uniquement chez les espèces sensibles à cette maladie (dindon, perdrix rouge, colin, paon). Les diarrhées vertes ou blanches n'ont aucune significa­tion.

La couleur verte est en général due à la présence de bile dans un intestin vide d'ali­ments, donc chez un oiseau qui ne s'alimente plus. La diarrhée blanche est due à la pré­sence d'urates et se voit chez les oiseaux fiévreux qui pour faire face aux dépenses en calories, causées par la fièvre, vivent sur leurs propres réserves jusqu'à leurs propres protéines musculaires, avec augmentation de l'élimination des déchets azotés, sous forme d'urates et, simultanément, amaigris­sement et fonte des muscles.

Nous venons ainsi d'envisager les diar­rhées qui accompagnent des maladies tou­chant par ailleurs l'état général de l'oiseau.

Bien plus souvent, on observe des diar­rhées persistantes qui, au moins à court terme, ne s'accompagnent d'aucune modi­fication de la santé de l'oiseau : il y a seule­ment persistance de fientes très liquides, sans que rien ne soit changé dans le comportement de l'oiseau : activité, comporte­ment, appétit, tout est maintenu ; l'oiseau n'est pas malade mais il a la diarrhée et sim­plement, conséquence normale, il boit beau­coup.

Dans ce type de diarrhées, il faut voir plu­sieurs choses :

‑ une cause fortuite qui la déclenche (ali­mentaire souvent ) ;

‑ un cercle vicieux qui s'installe : l'oiseau boit beaucoup pour compenser les pertes d'eau dues à la diarrhée et, en buvant beau­coup, il entretient cette diarrhée car l'oiseau élimine l'eau par l'intestin, non par les reins comme les mammifères ;

‑ cette diarrhée provoque en même temps une perte en électrolytes (divers sels, sur­tout de sodium et de potassium).

 

LES COMPLICATIONS MICROBIENNES

En règle générale, on ne peut pas consi­dérer que les diarrhées sont causées à l'ori­gine par la présence d'un microbe. On peut même dire que les microbes sont générale­ment bien supportés, même quand il s'agit de germes dont la présence dans l'intestin est anormale. Le cas des oiseaux adultes qui sont porteurs de colibacilles et qui con­taminent leurs jeunes, tout en restant eux-­mêmes en parfaite santé en est un exem­ple : en effet, le colibacille est un microbe qui est normalement absent de l'intestin des granivores adultes. Chez certaines espèces (pigeons, volailles), on voit de même un germe, pourtant vraiment pathogène, comme une salmonelle, être présent dans l'intestin des adultes, sans causer le moindre trou­ble.

Il semble que tout soit une question d'équi­libre entre la flore normale et le ou les germes anormaux. Tant qu'un certain équilibre se maintient, il ne se passe rien de fâcheux ni de visible. Que cet équilibre soit modifié par une cause quelconque, certains germes peuvent se développer de façon excessive et déclencher ou entretenir des symptômes caractérisés.

Une diarrhée bénigne d'origine alimentaire et qui devrait se résoudre seule par suppres­sion de la cause, peut ainsi être responsable du déséquilibre et d'une sorte de réaction en chaîne.

On peut donc, dans les diarrhées persis­tantes, envisager plusieurs modes d'inter­vention ayant un impact sur les diverses causes de la diarrhée :

‑ Sur les causes microbiennes qui répé­tons‑le, sont rarement à l'origine de Ia diar­rhée mais plutôt des complications qui con­tribuent à l'entretenir.

‑ Sur le symptôme «diarrhée» en lui‑même sans se préoccuper de son origine, c’est ce que l'on peut appeler un traitement sympto­matique.

‑ Il y a enfin ceux qui peuvent intervenir en cherchant à interrompre le cercle vicieux dont nous avons parlé: diarrhée ‑ soif ‑ perte d'électrolytes.

C'est cette dernière voie que nous avons explorée de façon systématique depuis déjà longtemps sur certaines espèces autres que les oiseaux de cage, comme les lapins et les pigeons. Les résultats obtenus ont dé­passé nos espérances et cela nous a inci­tés à appliquer cette même méthode aux oiseaux de cage. Là encore, les résultats ont été suffisamment probants.

Comme nous l'avons exposé, l'apport d'électrolytes (sels minéraux) est un aspect essentiel ; nous avons été amenés à le com­biner avec l'apport d'acides aminés dont l'ac­tion s'est révélée décisive chez d'autres espèces pour des raisons qui ne sont pas clairement comprises. Enfin, pour éviter la pullulation de germes indésirables, il s'est avéré utile d'occuper le terrain avec des fer­ments lactiques distribués à fortes doses.

Partager cet article
Repost0
3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 17:56

Canari jaune JM 2


Photo Jean-Marc.


EVITER AUX OISEAUX D’ETRE INCOMMODES


 
Lorsque les oiseaux ne sont pas en bonne santé, dans la plupart des cas il s'agit moins d'une maladie que d'une indisposition provoquée par une alimentation non appro­priée, un logement irrationnel ou une exposi­tion des oiseaux à des courants d'air, ou même par une exposition trop longue au rayons solaires sans possibilité d'abri. L'in­suffisance de certains principes nutritifs et de vitamines, l'influence néfaste de loge­ments trop exigus, les suites de refroidissements soudains ou de coups de chaleur ont une répercussion sur l'orga­nisme animal et le mettent en difficulté, même lorsque tout cela ne fait pas surgir de vraies maladies. L'indisposition d'un oiseau a pour effet de provoquer des symptômes qui ne peuvent pas échapper à l'oeil obser­vateur d’un amateur d'oiseaux expérimenté :

croissance retardée des jeunes;‑ perte de poids de l'adulte ; ‑ faiblesse, - indolence, somnolence; ‑ cessation du chant; ‑ troubles intestinaux; ‑ fausse mue; - sterilité; - respiration difficile; - écoulements aux yeux et aux narines; - perte de l'appétit.

Pour ce qui concerne les suites d'une ali­mentation non appropriée, il convient encore une fois de rappeler que les mélanges de graines ne comprennent pas toutes les sub­stances nutritives dont l'organisme de l'oi­seau a besoin et que, par conséquent, on doit les compléter avec d'autres nourritures qui soient à même de combler ces lacunes.

A part la pâtée, à administrer à l'époque de la reproduction, on ne doit, par exemple, jamais laisser manquer les canaris de biscuit spécial à l'oeuf, de grit, d'os de seiche et de quelques préparations vitaminées. En toutes choses, il faut avoir un peu de bon sens dans l'applica­tion des règles générales; on ne doit jamais suivre l'exemple du naïf qui, en croyant hâter la guérison, voulut vider la bouteille du remède en une seule fois.

L'espace vital à la disposition de l'oiseau doit être proportionné à son besoin d'exer­cice. Pouvoir bouger librement est impor­tant pour n'importe quel oiseau et à toutes les périodes de sa vie, mais cela prend une importance particulière pour les jeunes qui doivent pousser dans des conditions de mi­lieu correspondant le plus possible aux né­cessités de la croissance.


Diamant Mandarin

Le nettoyage du logement a une impor­tance que ne peuvent négliger que les sots, en se rappelant peut‑être de quelques oi­seaux qu'ils ont vus prospérer malgré la sa­leté.

La propreté a une influence directe sur la santé de l'oiseau pour éviter notamment les troubles de l'appareil digestif ainsi que les affections des pattes qui ont pour origine la saleté déposée sur le fond de la cage ; elle a aussi une influence indirecte sur les risques d'in­festations parasitaires. Inutile de parler de l'aspect pas du tout convenable d'une cage où le nettoyage est négligé, et de l'odeur désagréable qu'elle répand tout autour.

Quant aux courants d'air, ils constituent un des plus graves dangers auxquels peuvent être exposés les oiseaux. Rhumes, bronchi­tes chroniques avec perte de la voix, pneu­monies; toute la gamme des affections de l'appareil respiratoire et vocal tirent souvent origine d'une distraction de l'éleveur qui permet à ses oiseaux de rester exposés à un courant d'air. Celui‑ci est toujours nuisi­ble pour les oiseaux, mais extrêmement grave lorsqu'ils ont pris leur bain et restent sur les perchoirs dans l'attente que sèche leur plumage. Un éleveur digne de ce nom ne permettra jamais que ses canaris restent exposés, même pendant quelques instants, à un courant d'air.

La lumière du soleil a une importance vi­tale pour tout le monde ; par conséquent, même pour les oiseaux,  il faut faire en sorte que la limite avantageuse ne soit pas dépassée. Tout ce qui est ex­cessif est nuisible, d'une façon plus ou moins accentuée. Trop de soleil peut provo­quer un coup de chaleur chez les oiseaux comme chez les hommes. Nombreux sont les canaris qui, laissés au soleil ardent de l'été, sans possibilité d'abri, perdent la voix, tombent malades et meurent.

Une cage exposée aux rayons solaires doit toujours donner la possibilité aux oi­seaux qu'elle contient, de se porter dans une zone d'ombre lorsqu'ils en ont besoin.

Nous avons encore une fois passé en re­vue les règles fondamentales de conduite de l'élevage qui mettent les amateurs d'oiseaux à même de regarder le futur avec confiance, libérés des craintes de troubles et de mala­dies pour leurs petits protégés.

Respecter ces règles ne se fait pas seulement par souci d'égoïsme et d'économie; c’est aussi un devoir précis pour qui prend la res­ponsabilité de soigner la vie de certaines créatu­res, petites et modestes, mais qui n’en sont pas moins des créatures vivantes.

 

Partager cet article
Repost0
20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 15:59

Barbu d'Arnaud

Barbu d'Arnaud.

                         CONSEILS DE SAISON AUX ELEVEURS D’OISEAUX

1 ‑ Plusieurs facteurs contribuent à déter­miner le moment idéal pour commencer les couvaisons ; espèce de l'oiseau, latitude, al­titude, conditions climatiques, locaux d'éle­vage.

Le climat change beaucoup d'une région à l'autre : pour cela il faut préciser que dans les zones du Sud le début des couvaisons peut même survenir avant le milieu du mois de mars, tandis que dans les régions du Nord il vaut mieux le retarder.

2 ‑ Une règle dont le novice doit se rappe­ler : il est préférable de commencer les cou­vaisons un peu en retard plutôt qu'en avance.

3 ‑ En général, ce sont les premiers jours d'avril qui conviennent au début des opéra­tions de reproduction des Canaris, d'un grand nombre des Exotiques parfaitement acclima­tés et des Perruches ondulées. Pour les in­digènes, par contre, la phase amoureuse se vérifie généralement plus tard.

4 ‑ Depuis la fin février jusqu'au début des accouplements, il faut pourvoir à la prépara­tion des couples destinés à la reproduction.

Il faut administrer aux oiseaux un régime substantiel, en complétant la nourriture ordi­naire, un mois avant l'accouplement, par des nutriments tels que vitamines, minéraux, aci­des aminés etc ... ; le but est de fortifier les oi­seaux et de les habituer au régime alimen­taire, dont ils devront embecquer les petits.

5 ‑ On peut préparer à la maison la pâtée à l'oeuf, mais les débutants trouveront plus commode et sûr d'employer une pâtée de qualité prête à l'emploi. A cette pâtée, on pourra ajouter, pour les espèces ayant be­soin d'une alimentation très complète, les nutriments nécessaires.

6 ‑ Pour les oiseaux exclusivement insecti­vores, on devra nécessairement ajouter, chaque jour, à la pâtée ordinaire, les insectes vivants.

7 ‑ Dans le choix des reproducteurs, il est absolument nécessaire d'écarter ceux qui ne sont pas en partait état de santé.

En outre, au sujet de l'accouplement con­sanguin, seuls les experts peuvent y avoir recours.

8 ‑ Un autre problème qui peut se présen­ter, c'est que les reproducteurs choisis se familiarisent entre eux. Si le couple a passé tout seul l'hiver dans la même cage, il n'existe pas de problème de « familiarisation »; au moment de commencer la couvaison il suffi­ra de suspendre le nid à sa place. Si, au contraire, les deux sujets ne sont unis qu'au moment de la reproduction, il peut arriver que l'un des deux (en général la femelle) ne désire pas son compagnon. Si les disputes ne cessent pas dans les deux jours, il faut séparer les deux oiseaux, et les réunir quelques jours après, pour une nouvelle tenta­tive. Si les batailles se répètent, il faut re­noncer à cet accouplement et en préparer un autre.

Pour réduire au minimum les possibilités de bataille entre les reproducteurs qui n'ont pas passé l'hiver ensemble, on peut recourir au système qui consiste à les mettre pour quelques temps, avant l'accouplement, dans la même cage, mais avec une séparation amovible, que l'on enlèvera dès que la fe­melle, le nid préparé, désire le mâle. Si l'on n'a pas de cage avec séparation, on peut mettre les deux sujets dans deux cages con­tiguës.

9 ‑ L'éleveur doit se rappeler que les que­relles entre femelle et mâle ont souvent pour origine le fait que la femelle n'est pas encore en bonne forme amoureuse et ne se sent pas prête à la reproduction ; s'il s'agit alors de patienter.

10 ‑ Un avertissement particulier aux éle­veurs de Perruches ondulées. Les débutants sont souvent déçus en n'obtenant pas la re­production d'un couple, parce qu'ils ne sa­vent pas que les Ondulées en captivité ne nidifient presque jamais, s'ils ne voient pas près d'eux d'autres cages contenant leurs congénères. En vue de la reproduction, il faut pourtant avoir à sa disposition plusieurs couples logés dans une seule volière ou dans des cages séparées, mais placées de façon que les oiseaux puissent se voir réciproque­ment.



Zosterops des Indes

Zosterops des Indes

Partager cet article
Repost0
5 février 2010 5 05 /02 /février /2010 17:55

Gloster corona-copie-1

Gloster Corona.  (photo Canaris couleur et posture - Belgique)

                                    
                                         
NOTES ET CONSEILS D’ELEVAGE


Un oiseau d'élevage, mâle ou femelle, doit être bien en chair quand on le prend en main, et en le portant à proximité de l'oreille, on peut constater si, dans sa res­piration, on entend un léger bruit. Dans ces cas, le sujet ne convient pas à l'élevage car il souffre d’une affection respiratoire qui ne peut que le handicaper et présenter un danger pour ses congénères.

Des oiseaux maigres couvent généralement tard en sai­son.

Des vieux mâles accouplés avec de jeunes fe­melles produisent, de l'avis général, davantage de femelles. Des femelles âgées et de jeunes mâles donnent au contraire de nombreux sujets de sexe masculin.

Un mâle peut être entouré de deux fe­melles, parfois même de trois. Beaucoup d'éleveurs rejettent la polygamie et ne don­nent au mâle qu'une femelle. Ils trouvent contraire à la nature de mettre plusieurs femelles avec un mâle dans une cage d'éle­vage parce que, disent‑ils, chez un oiseau à l'état sauvage on ne trouve pas de sem­blables arrangements.Il y a d'ailleurs, en liberté, plus de mâles que de femelles, ce qui exclut la constitution des «harems».

Le désir de s’accoupler est assez prononcé chez la femelle même si on la tient sépa­rée du mâle.

On peut facilement se passer du mâle quand il s'agit de nourrir les jeu­nes.

Amateurs, ne donnez pas à vos oiseaux des perchoirs trop minces et ronds. Ils doi­vent de préférence être carrés (1,5 cm de largeur avec angles arrondis). L'oiseau est ainsi à même de bien se tenir et de se diri­ger plus aisément.

Des femelles pondent depuis deux jus­qu'à six ou sept oeufs, mais la moyenne varie de trois à cinq. Le dernier oeuf pondu est généralement de couleur soutenue.

Les jeunes femelles pondent plus d'oeufs que les vieilles. Après cinq jours, on peut déjà remarquer si un oeuf est incubé ou non. Les oeufs couvés deviennent plus fon­cés.

Quand la femelle nourrit bien les jeunes pendant les premiers jours d'élevage, cela est de bon augure pour l’avenir de la couvée. Par contre, si après un ou deux jours vous constatez que les jeu­nes ne poussent pas (ou très peu) et que l'intérieur du bec devient jaunâtre, vous risquez fort de les perdre. Si vous avez plusieurs nichées de la même date, vous pouvez partager les jeunes parmi les femelles qui nourrissent bien.

Une fois les jeunes sortis de l'oeuf, l'éle­vage exige des soins spéciaux. Il faut régu­lièrement vérifier les nids, de préférence après la distribution de pâtée. Ne laissez jamais la pâtée trop longtemps dans les godets car elle devient aigre et fermente. Changez‑là chaque jour et même plus souvent par fortes chaleurs.

Dès que les jeunes quittent le nid, net­toyez celui‑ci à fond après avoir brûlé son contenu, ceci afin de détruire éventuelle­ment la vermine et notamment les poux.

Ne séparez pas trop tôt les jeunes de leurs parents, si possible pas avant qu'ils aient atteint l'âge de cinq semaines. Lais­sez les oisillons vivre en paix et soignez-­les régulièrement.

 

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 17:17



Rouge intensif et ivoire rose schimmel

Rouge intensif et ivoire rose schimmel   (photo Les Oiseaux du Faucigny)


POUR REUSSIR UNE BONNE SAISON DE REPRODUCTION

 

Il n'est pas question ici de passer en re­vue toutes les pratiques utilisées pour le logement et l'alimentation des reproduc­teurs mais d'insister sur tous les apports extérieurs de compléments alimentaires et éventuellement de médicaments qui vont leur être nécessaires pour la réussite de la reproduction : cette réussite passe par des accouplements féconds, une ponte sans problèmes, des oeufs qui éclosent bien et qui donnent des jeunes qui s'élè­vent bien et parviennent sans ennuis et sans pertes à l'âge adulte.

Pour l'oiseau sauvage, la saison de re­production est déclenchée par l'allonge­ment de la durée du jour ; cependant elle correspond aussi à un accroissement des ressources alimentaires végétales et aussi, même pour les granivores, animales. L'oiseau qui sort d'une période de froid, d'obscurité et de jeûne relatif reçoit donc du printemps une double sollicitation : hor­monale par la lumière qui agit sur l'hypo­physe et alimentaire qui lui permet de re­constituer ses réserves.

Ces réserves sont faites de graisse mais aussi de protéines dont l'apport permet une reconstitution de ses masses musculai­res souvent réduites par le jeûne.

L’oiseau de cage, lui, n'a pas connu ce jeûne. Il est donc prêt à répondre au pro­cessus hormonal souvent plus tôt dans la saison que l'oiseau sauvage. Il ne faut pas pour autant négliger l'importance des com­pléments alimentaires qu'il faut lui donner , notamment les vitamines, minéraux et protéines.

 

LES VITAMINES

 
Toutes les vitamines sont nécessaires au développement de l'embryon et toute carence en une seule des onze vitamines nécessaires aux oiseaux peut compromettre les éclosions. On pourrait donc en con­clure que toutes sont des " vitamines de reproduction ". On a pourtant réservé plus spécialement cette dénomination à la vita­mine E (ou alpha‑tocophérol) qui agit plus spécialement sur la fécondité des repro­ducteurs. Toutes ces vitamines n'existent pas dans les rations habituelles des oiseaux et il est donc nécessaire de les apporter sous forme de produits polyvitaminés liqui­des ou en poudre soluble. Cet apport doit être régulier mais tout excès est inutile et il suffit de donner ces compléments une ou deux fois par semaine. Ces formules sont étudiées pour une supplémentation alimentaire normale et, en période de reproduction, il est souhaitable de renforcer la dose de vitamine E, donnée en même temps.

De nombreuses idées fausses existent à propos des vitamines. L’huile de foie de morue n'est pas la " meilleure vitamine ". Si elle apporte les vitamines A et D, elle contient en plus des matières grasses très nocives, pouvant jouer le rôle d'antivitamine E, évidemment déplorable chez les repro­ducteurs. On dispose de vitamines A et D pures, bien préférables, qui sont présen­tes dans les produits polyvitaminés.

Les fruits, la verdure ne contiennent pas toutes les vitamines comme on le croit trop souvent et ne mettent pas à l'abri des ca­rences.

Il faut noter aussi qu'un produit vitaminé un peu ancien a seulement perdu une par­tie de son activité, mais sans devenir nocif (exception : l'huile de foie de morue qui ran­cit).

Enfin, il est très difficile ou impossible d'assurer une bonne conservation des vitamines au contact des minéraux et il faut donc se méfier des produits dits " miné­raux et vitaminés " ; ils sont toujours " mi­néraux " quand on les utilise, mais sans doute peu " vitaminés " !

 

LES MINÉRAUX

 

Ils ont une grande importance au mo­ment de la ponte (coquille) et de la crois­sance des jeunes (formation des os). La formation de la coquille ne requiert que du calcium, celle des os, nécessite en plus du phos­phore. Le meilleur supplément est le phos­phate bicalcique qui doit figurer dans tous les aliments pour les jeunes. L'os de seiche et les coquilles d'huîtres ne contiennent que du calcium.

 

LES PROTÉINES

 

Ce sont les matières azotées qui consti­tuent les tissus vivants, les muscles. Il y a des protéines végétales (plus abondantes dans les graines grasses) et des protéi­nes animales apportées par l'oeuf, la viande, le poisson, les insectes ; il faut bien distinguer un besoin quantitatif qui est sou­vent satisfait mais qui ne résoud pas tous les problèmes. En effet, les protéines sont formées d'un complexe enchaînement de molécules d'acides aminés divers. L'ani­mal est capable d'en reconstituer un grand nombre à partir d'autres mais certains doi­vent être présents en l'état dans la ration, car l'animal ne sait pas les fabriquer. En général, les problèmes liés aux carences protéiques s'expliquent bien plus par un manque de certains de ces acides aminés spéciaux, dits essentiels, que par un man­que global de protéines. Cela tient au fait que les sources de protéines ne sont pas assez diversifiées et que ces acides ami­nés essentiels ne sont pas contenus dans tours molécules, ou en quantité insuffisante.

En général, en début de ponte, la femelle puise dans ses réserves et compense cette carence. Cependant, ces réserves s'épui­sent et, en deuxième moitié de saison, on voit les éclosions baisser et souvent deve­nir nulles. La méthionine est l'acide aminé essentiel qui joue le plus souvent ce rôle limitant. Il suffit de l'apporter en faibles quan­tités pour voir les éclosions remonter en flèche. C'est ce que de nombreux éleveurs ont observé avec l'emploi d'un complexe que beaucoup utilisent maintenant pour éviter les déboires si fréquents de fin de saison.

 

LES MALADIES ET LA MORTALITÉ DES JEUNES

 

Nous avons longuement parlé de cette question. On doit seulement retenir que les élevages qui ont subi des mortalités au nid par colibacillose ont tout intérêt à procéder au " blanchiment " des reproduc­teurs, sans attendre les premières morta­lités au nid.

 

LA COLORATION

 

Les éleveurs de canaris lipochromes ont l'habitude de distribuer des pigments dès le début afin d'avoir des rémiges et rectri­ces bien colorées sans attendre la grande mue. De grands progrès ont été faits dans les pigments et l'obtention d'une canthaxanthine soluble a permis de réali­ser un produit que l'on peut aussi bien ajou­ter à l'eau qu'à l'aliment. Sa teneur élevée en principes actifs et la meilleure assimi­lation due à sa solubilité permettent des résultats remarquables tant sur les jeunes que sur les adultes.


Partager cet article
Repost0
5 janvier 2010 2 05 /01 /janvier /2010 16:53



Perruches ondulées

Couple de perruches ondulées.

L’UTILISATION DES MEDICAMENTS

 
Pour utiliser correctement les médicaments et traitements divers, il faut employer des doses correctes ; une dose trop faible est inefficace, une dose trop forte peut être dangereuse.

Pour être certain de faire des dosages corrects, certaines notions sont nécessaires.

MESURE DU VOLUME D'EAU : dans les modes d'emploi des produits, il est dit par exemple : x gouttes pour 1/4 de litre d'eau ou pour 60 cc d'eau. Comment mesurer ces volumes. Le centimètre cube (cm3 ou en simplifiant cc) est le millième d'un litre ‑, il correspond à 1 g d'eau. Ne pas le confondre avec le centilitre qui est 1/100e de litre. Le centimètre cube est le millilitre.

Voici quelques mesures courantes

‑ 1 cuiller à café = 5 cm3

‑ 1 cuiller à soupe = 15 cm3

Ce sont des mesures très imprécises et mieux vaut les éviter. Pour de petites quantités, une seringue à injections dite «de Pravaz», graduée, est très précise et d'emploi commode. Pour mesurer les volumes d’eau, il est plus simple d'acheter un biberon gradué en plastique, donc incassable, qui comporte toujours une graduation suffisamment précise, en centimètres cubes, jusqu'à 250 cm3, soit 1/4 de litre.

MESURE DU MÉDICAMENT : le médicament employé peut être en com­primés solubles, en poudre ou en liquide. En comprimés, le dosage ne pose pas de problèmes ; il faut dissoudre le comprimé dans le volume d'eau indi­qué dans le mode d'emploi et mesuré comme indiqué ci‑dessus.

Produits en poudre : avec un médicament en poudre, la mesure en volume doit toujours être rase sauf indication contraire. Une cuiller à café par exemple, si elle est mesurée bien pleine, peut avoir une contenance double de la cuiller rase. Le volume ou le poids d'eau contenu dans une cuiller à soupe ou à café indiqués au paragraphe précédent, n'a rien à voir avec le poids d'une poudre contenue dans la même cuiller rase. La densité appa­rente des poudres est très variable et on ne peut jamais, sans balance précise, savoir ce que va peser une cuiller à café d'une poudre donnée. On peut simplement retenir que la cuiller à soupe rase vaut trois cuillers à café rases. Pour la mesure des poudres, il faut donc suivre exactement le mode d'emploi et si le produit est accompagné d'une mesure en métal ou en plastique, il faut l'employer de préférence à toute autre.

Produits liquides : la dose est indiquée en gouttes, ou en centimètres cubes, ou en cuillers. Souvent, il est indiqué : gouttes et centimètres cubes. Il convient de s'y conformer exactement et de respecter également le volume d'eau dans lequel il est indiqué de mettre le produit. On sait qu'un gramme ou, ce qui revient au même, un centimètre cube d'eau pure correspond à 20 gouttes mesurées avec un compte‑gouttes standard. Ce nombre de gouttes peut varier avec la forme et les dimensions de l'extrémité du compte‑gouttes, du simple au double.

Il varie encore plus avec la nature du produit et, en pratique, toujours en augmentant. Pour beaucoup de produits vétérinaires, il se situe entre 30 et 40 gouttes. Avec un produit contenant de l'alcool à 70°, il peut monter à 65 ou 70 gouttes pour un gramme.

Il ne faut donc jamais transformer un nombre de gouttes en volume ou en poids en se basant sur les 20 gouttes au gramme comme pour l'eau. Beaucoup d'amateurs font ainsi des erreurs grossières et donnent des doses insuffisantes.

Si le nombre de gouttes par centimètre cube n'est pas indiqué dans le mode d'emploi, il est impossible de le prévoir exactement sans procéder à une pesée avec une balance précise, ou sans  mesurer par centimètre cube avec une seringue graduée. En la tenant fermée avec le doigt et piston enlevé, on peut la remplir jusqu'à 1 cc en comptant les gouttes nécessaires pour obtenir ce volume.

 

TRAITEMENTS DANS L’EAU

Le dosage par oiseau : en général, les doses sont indiquées pour un certain volume d'eau et une telle dose est valable pour des oiseaux de toutes tailles car l'oiseau boit sensiblement en proportion de son poids. Un oiseau trois fois plus gros boit trois fois plus et prend donc trois fois plus de médica­ment et tout est bien ainsi.

On compte, en général, qu'un oiseau consomme 1/4 de litre d'eau pour 2 kg de poids vif. Cependant, un sujet de 20 grammes consomme environ 5 cc d'eau par jour. Cela varie évidemment avec la température et la con­sommation diminue par temps froid. Cette consommation varie surtout avec l'alimentation. Si l'oiseau a des aliments frais, verdure, fruits, toute l'eau qu'il y trouve (et ces aliments en contiennent plus de 90 %) réduit sa consommation dans les abreuvoirs.

Quand on traite dans l'eau, il faut supprimer les aliments frais et, si l'on donne une pâtée humide, il faut l'humecter avec l'eau de boisson contenant le médicament.

Toutefois, quand il s'agit de vitamines et de produits de régime sans toxicité , on peut se contenter de majorer la dose de 50 % (30 gouttes au lieu de 20 par exemple) et ne rien changer à l'alimentation.

Certains oiseaux boivent moins en proportion de leur poids ; c'est le cas des perroquets et perruches. Pour ces oiseaux, les doses indiquées dans l'eau pour les canaris peuvent être doublées.

Précautions à prendre lors des traitements dans l'eau : tout produit ajouté à l'eau lui donne un goût qui est diversement apprécié selon les sujets, y compris d'une même espèce. Il faut donc toujours, quand on traite dans l'eau, sur­veiller la consommation d'eau des oiseaux. Un refus total de l'eau de boisson qui survient parfois peut être grave s'il se prolonge plus de 12 heures et mortel après 24 à 48 heures car il entraîne déshydratation et néphrite.

On peut essayer de faciliter l'acceptation du médicament en sucrant l'eau de bois­son (1/2 à un morceau de sucre par abreuvoir de 100 à 125 cc) et, si nécessaire, en y ajoutant 4 à 5 gouttes d'apéritif à l'anis ou de liqueur d'anis dont les oiseaux sont très friands.

On évitera également de donner à la fois plusieurs médicaments dans l'eau. Leurs goûts s'ajoutent et peuvent être une cause de refus alors que chaque médicament seul serait bien accepté.


Partager cet article
Repost0
17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 15:47



Astrild aurore

Astrilds aurores

LE RECOURS AUX PARENTS NOURRICIERS

 

L'habileté avec laquelle les Moineaux du Japon élèvent, comme leurs propres petits, les jeunes d'autres espèces est bien connue et a con­venablement été exploitée par les éleveurs, particulièrement pour les Diamants aus­traliens.

Cependant, à propos de l'emploi continuel des nourriciers, particulièrement dans les cas des Diamants de Gould, on exprime souvent des doutes et des désaccords surgissent entre les éleveurs, surtout sur trois points principaux : "imprinting" ou imprégnation, perte de l'instinct de parenté chez les Dia­mants de Gould et alimentation.

L'imprinting est le processus à cause du­quel les caractéristiques physiques des pa­rents sont  « absorbées »  ou  « reconnues » par leurs issus. Bien que l'éthologie ou étude du comportement  soit une science relativement nouvelle, l'imprégnation a été l'objet de nombreuses recherches de la part de quelques‑uns des plus éminents ornitho­logistes. Un fait qui ressort clairement de ces recherches est que la descendance de plusieurs espèces d'oiseaux subit l'impré­gnation de façons différentes.

Par exemple, le docteur Konrad Lorenz, l'illustre éthologiste autrichien, a remarqué que les Oies cendrées (Anser Anser) ve­nant de naître subissent l’empreinte du premier objet qui bouge devant leurs yeux aussitôt après l'éclosion.

D'autre part, le docteur Lorenz a décou­vert que les petits du canard col‑vert  réagissent d'une façon as­sez différente, c'est‑à‑dire qu'ils ne lui ré­pondaient que lorsqu'il imitait le l’appel du canard adulte. Un des aspects les plus importants de ces essais c'est que les cane­tons n'ont pas répondu simplement au premier cri entendu après l'éclosion, mais seulement à l’appel spécifique du ca­nard colvert adulte. En d'autres mots ces canetons, qui étaient nés dans une cou­veuse, avaient l’instinct  inné de réagir à  l’appel de leur propre espèce.

A l’évidence, dans le cas de plusieurs espèces de Passereaux, le fac­teur initial décisif dans l'imprégnation est probablement constitué davantage par les caractéristi­ques vocales que  visibles. On ne saurait généraliser, mais il semble raisonnable de présumer que l'impré­gnation au moyen des notes d’appel spé­cifiques, constitue la règle dans le cas des espèces qui se reproduisent dans des cais­settes, cavités, ou d'autres endroits obs­curs.

On ne peut cependant pas considérer l'imprégnation comme un facteur isolé dans le cycle vital des oiseaux, mais comme une partie du modèle complexe des caracté­ristiques du dimorphisme sexuel et du comportement social en général.

Alors qu'il est vraisemblable que la plu­part des petits de passereaux possèdent un instinct inné de répondre aux notes de rap­pel de leur propre espèce, il est tout aussi probable que, par la suite, ils  apprennent  à reconnaître visuellement les membres de leur espèce,

Citons à titre d'exemple, l'introduction de deux Capucins à ventre blanc (Lonchura strata acuticauda) dans une volière conte­nant des Moineaux du japon mâles. Ces Capucins sont les souches sauvages du Moineau du japon et sont très semblables, d’aspect, à la variété chocolat unico­lore de celui‑ci, bien qu'ils soient sensible­ment plus petits. Dès que les nouveau‑ve­nus ont été introduits, les Moineaux du ja­pon ont commencé à les courtiser en indi­quant ainsi qu'ils les avaient  reconnus  et acceptés comme membres de leur espèce. Dans ce cas, la reconnaissance était pure­ment visuelle parce que les Capucins n'avaient pas encore eu le temps d'émettre au­cune note de rappel, avant de recevoir un si enthousiaste accueil.


Moineau-du-Japon.jpg

Les Moineaux du Japon mâles, en condi­tions de reproduction, courtisent effective­ment n'importe quel autre Moineau du Ja­pon,  mâle ou femelle, venant d'être introduit dans leur cage. Néanmoins, dans un laps de temps très court, ils cessent de courtiser les mâles dès que ceux‑ci ont eu la possibilité de proclamer vocalement leur sexe ; par conséquent il semble que les fe­melles de l'espèce ne puissent pas être vi­suellement reconnues par les mâles, mais seulement à travers les émissions vocales qui sont différentes d'un sexe à l'autre.

Les Moineaux du Japon sont employés sur une large échelle depuis plusieurs an­nées, comme parents adoptifs pour les Dia­mants de Gould et d'autres Diamants aus­traliens ; on dit qu'il n'a été constaté jus­qu'à présent aucun cas spécifique d'impré­gnation.

Le docteur Gert Ziegler, dans la revue al­lemande   Die Gefiederte Welt  a fait ressortir que, d'après ses essais, il n'y a pas de danger d'imprégnation si les jeunes Dia­mants de Gould sont élevés dans un milieu où ils peuvent entendre et voir des individus de leur propre espèce et qu’ils sont logés avec d'au­tres Diamants de Gould, quand ils ne sont pas dans la phase reproductrice. Cela con­firme la théorie de l'imprégnation initial au moyen des notes de rappel et à la recon­naissance qui s'ensuit des caractéristiques physiques à travers l'expérience visuelle.

Il faut aussi prendre en considération le fait que l'imprégnation n’apparaît pas comme un problème au point de vue pratique. Dans la plupart des élevages sinon dans tous, les petits de Diamants de Gould élevés par les Moineaux du Japon se trouveront pres­qu'inévitablement dans la zone d'écoute des notes de rappel des couples adultes des Diamants de Gould en reproduction. C'est aussi une pratique normale d'élevage que de loger les jeunes Gould, dès qu'ils sont devenus indépendants, dans une vo­lière commune avec d'autres individus de leur espèce, jusqu'à ce qu' ils en soient retirés pour être destinés à la reproduction.

Il est donc évident que les jeunes Gould, même s'ils sont élevés par les Moineaux du Japon, seront soumis aux émissions voca­les de leur propre espèce pendant le stade sensible de l'imprégnation et, plus lard, ils se familiariseront avec le modèle de plu­mage et d'autres caractéristiques physiques des Gould adultes.


Diamants-Gould.jpg

Néanmoins, beaucoup de Diamants de Gould ne peuvent être considérés comme parents recommandables, pour plusieurs raisons. D'aucuns, ayant pondu les oeufs, refusent de les couver, alors que d'autres abandonnent leurs petits ou refusent de les nourrir convenablement. Il est très proba­ble que cet état de choses soit le résultat de l'emploi régulier et prolongé des Moi­neaux du Japon comme parents adoptifs. Le désir et l'habileté que montrent certaines espèces à élever avec succès une nichée est une réaction instinctive, déterminée na­turellement par des stimulants internes et externes. Il est évident que des Diamants de Gould qui n’ont pas la possibilité d’élever eux-mêmes leurs petits, perdent certaines facultés de reproducteurs.

 Mal­heureusement, cela constitue un cer­cle vicieux parce que les éleveurs tendent à employer les nourriciers avec d'autant plus de fréquence qu'ils voient s'affaiblir les capacités de reproducteurs des Gould.

Heureusement, il y a encore un nombre important d'éleveurs qui permettent à leurs Diamants de Gould (et naturellement à d'autres espèces australiennes aussi) d'accomplir leur cycle naturel de reproduction.  Il pourrait d’ailleurs deve­nir nécessaire de retourner à l'usage des volières extérieures pour la reproduction des Gould au lieu des cages‑caissettes em­ployées par beaucoup d'éle­veurs, en vuie de fixer de bonnes lignées de Diamants de Gould reproducteurs.

En laissant de côté quelques tares héré­ditaires reçues de l'un ou de l'autre des pa­rents naturels, le bien‑être des jeunes Gould élevés par les Moineaux du Japon ne dépendra que de la qualité de l'alimenta­tion que leur offre l'éleveur, au moyen des nourriciers. Bien que les Moineaux du Ja­pon soient des oiseaux vigoureux qui peu­vent prospérer avec une alimentation relati­vement spartiate pendant des périodes as­sez longues, ils ont néanmoins besoin, lors­qu'ils élèvent ‑ particulièrement s'ils élevent les Diamants de Gould ‑ de recevoir un ré­gime varié et riche en éléments nutritifs. La simple ration de graines sèches est extrê­mement pauvre en vitamines ainsi qu’en ptotéines. Ces deux éléments nutritifs sont essentiels pour la croissance régulière de n'im­porte quel jeune,l oiseau ou mammi­fère. Par conséquent, il faut ajouter des ali­ments complémentaires au régime princi­pal, particulièrement pendant la saison de reproduction.

On peut corriger les insuffisances du ré­gime en donnant par exemple de la pâtée de qualité, des aliments complémentaires à teneur protéique élevée, des composés po­livitaminiques hydrosolubles, des additifs minéraux, notamment.

L'alimentation est une des composantes de l'éle­vage, mais c'est sans aucun doute le fac­teur le plus important.



Partager cet article
Repost0
1 décembre 2009 2 01 /12 /décembre /2009 18:35





Gloster Consort.
Cette photo nous a été aimablement fournie par Bridgebird.

 

Hépatite et Entérite des oiseaux

Accidents liés à un excès de graisses dans l’alimentation 
 

Par goût l'oiseau préfère les graines oléagineuses ; cela peut s'expliquer indirectement par un besoin azoté car ces graines sont plus riches en protéines que les graines maigres ; le besoin de graisses peut également exister mais pour l'oiseau soumis au froid seulement ; c'est ce qui explique la recherche du lard par les oiseaux sauvages en hiver : ils ont besoin de son pouvoir calorifique.

 

De plus dans certains cas, l'oiseau semble rechercher une graine oléagineuse par simple gourmandise. Satisfaire de telles propensions en lui distribuant sans limite ces graines oléagineuses, risque d'entraîner des troubles à évolution lente, mais graves et finalement mortels. Cela s'explique sans peine si l'on considère que des graines comme l'oeillette, le chènevis, la navette, le lin, le niger,contiennent 30 à 35 % d'huile et que de plus,l'oiseau les décortique pour ne manger que la partie oléagineuse, dont la teneur en huile peut être évaluée alors à près de 40 %.

 

Cette énorme consommation de graisses,dont une partie doit être brû­lée, augmente le travail de tout l'appareil digestif et la formation de produits acides pouvant entraîner des décalcifications avec fragilité osseuse (voir plus loin calcium). De plus, les graisses non brûlées sont accumulées dans l'organisme ; divers organes sont infiltrés de graisse, le foie et l'intestin sont les principales victimes en raison, de plus, du travail que cette alimentation leur impose.

 

SYMPTOMES : L'oiseau malade est d'abord triste, se tient en boule par mo­ments puis de plus en plus souvent ; il continue cependant à manger et à se déplacer ; en dehors des périodes de repos il peut sembler presque normal ; peu à peu, il devient de plus en plus somnolent et, après une évolution de 3 à 6 semaines il finit par mourir ; il peut présenter de la diarrhée. Si on l'examine on trouve le ventre rouge, conséquences de l'entérite habituelle.

 

Dans certains cas, suite à des troubles digestifs, on voit l'oiseau se rendre sans arrêt à la mangeoire, mais en mangeant très peu (signe souvent décrit sous le terme d'avalure). Il peut arriver aussi qu'il présente une difficulté res­piratoire et paraisse essoufflé mais sans respiration bruyante. L'hypertrophie considérable du foie, qui comprime tous les organes des cavités abdominale et thoracique, explique en général ces troubles.

 

Ces accidents sont fréquents et sont la cause de la mort de 50 % environ des oiseaux reçus au Laboratoire.



LÉSIONS : Le foie est l'organe toujours atteint ‑ il est très hypertrophié ou décoloré et le plus souvent les deux à la fois. Son volume peut atteindre trois fois la normale ; sa couleur varie du bistre au jaune ou au blanc rosé, couleur observée dans les cas de dégénérescence graisseuse grave. L'intestin est forte­ment congestionné, surtout dans sa première moitié ; il est rouge vif ou sombre et  peut contenir du sang mélangé donnant au contenu intestinal une teinte rose ou rougeâtre.

 

TRAITEMENT : Il consiste avant tout à réduire les matières grasses : alpiste, avoine, biscuit. Il faut par ailleurs, par l'emploi de choline,arrêter l'infiltration graisseuse et provoquer l'élimination des graisses en excès, dans le foie en en particulier. Par le calcium, on remédiera aux risques de décalcification.

Appliqué à temps, ce traitement amène la guérison en 8 à 10 jours, mais tardivement, il peut encore réussir. Faute de pouvoir modifier totalement l’alimentation, il est conseillé de le faire préventivement deux fois par semaine.


Partager cet article
Repost0
15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 15:40



Cette photo nous a été aimablement fournie par Bridgebird

 

TROUBLES DUS A DES CARENCES

 

Carences vitaminiques chez l'adulte

Comme nous l'avons vu à propos des vita­mines, les besoins, au moins minimaux, des oiseaux de cage adultes sont facile­ment couverts par une alimentation cou­rante et, dans la pratique, on ne voit pas survenir de telles carences. Nous estimons donc inutile d'entreprendre une longue énu­mération des avitaminoses et troubles di­vers, observés chez d'autres espèces, les volailles en particulier et dont la descrip­tion est sans intérêt pour les oiseaux.


Carences vitaminiques chez les jeu­nes

 Les besoins du jeune en croissance sont plus importants que ceux de l'adulte et toutes les vitamines sont nécessaires. Cependant, si l'une d'elles fait défaut, il y a un ralentissement de croissance, bien plus que l'apparition de troubles caractéristiques et particuliers. Au cours de notre expérience, nous n'avons jamais rencontré de problè­mes dus à des carences caractérisées et, dans le cas de l'alimentation des jeunes, il semble que les divers types d'aliments uti­lisés couvrent leurs besoins vitaminiques au moins minimaux. Cela ne veut pas dire qu'il faut négliger tout apport de vitamines, ne serait‑ce que pour être certain d'appor­ter aux oisillons la dose optimale.


Carences vitaminique chez l’ern­bryon

C'est sans doute à ce niveau que les problèmes risquent le plus de se ren­contrer, avec, comme résultat, des mortali­tés en coquille et finalement un mauvais taux d'éclosion. Toutes les vitamines sont indispensables à l'embryon, à son développement et à sa vie. Tout comme nous avons fait remarquer que chaque vi­tamine avait, un jour ou l'autre, été quali­fiée de "vitamine de croissance", on peut dire que toutes sont nécessaires à de bon­nes éclosions. Par contre, vouloir établir un rapport entre les malformations ou date du décès de l'embryon, avec la carence en une vitamine particulière, nous semble très hasardeux, étant donnée la complexité de la question et, de plus, sans intérêt immé­diat pour l'éleveur. Celui‑ci doit surtout re­tenir qu'en cas de mauvaises éclosions et de mortalités dans l'oeuf, il doit, s'il ne le fait déjà, assurer un supplément polyvitaminé à ses reproducteurs. Cette mesure ne doit pas faire négliger la recher­che de toutes autres causes possibles, en particulier les conditions d'incubation (comportement des couveuses, humidité). Il convient aussi de noter que les carences alimentaires ne doivent être suspectées que si les mauvaises éclosions sont observées sur de nombreux couples et pas seulement sur quelques uns.

Important : il est rare que les mauvaises éclosions et les mortalités embryonnaires soient dues à une infection des oeufs, mais le seul moyen de s'en assurer est de faire faire un examen bactériologique d'oeufs non éclos. Pour un tel examen, il est indis­pensable que le laboratoire reçoive des oeufs entiers, non cassés.

Mortalité embryonnaire et du jeune âge : il y a, en général, un rapport entre les mortalités embryonnaires et celles des oisillons dans les 5 premiers jours. Passé ce délai, les mortalités des jeunes ont des causes post‑natales. Il faut noter que, quand il s'agit d'une carence vitaminique de l'oeuf, le fait de distribuer des vitamines dès la naissance, peut fort bien ne pas prévenir la mortalité des jeunes. En effet, données par voie digestive, certaines vitamines ne sont pas assimilées par le très jeune oiseau.

 

Carences minérales

Phosphore et calcium: il n'y a rien à ajou­ter à ce que nous avons dit à propos des minéraux et spécialement du phosphore. Le calcium ne manque pratiquement ja­mais et même au contraire, étant souvent donné en excès. Cet excès peut rendre plus grave le manque de phosphore qui, lui, est fréquent, en augmentant le déséquilibre «phosphore/calcium» dont l'effet est aussi néfaste que la carence d'un de ces deux éléments.

On peut noter que cette carence en phos­phore peut causer ou favoriser :

‑ chez l'adulte : le mal de ponte par suite d'un manque de tonicité de l'oviducte.

‑ chez l'embryon, des mortalités en co­quilles et celles‑ci doivent inciter à appor­ter aux reproducteurs un complément de phosphore si l'alimentation n'est pas déjà supplémentée de façon valable.

‑ chez le jeune des malformations os­seuses (plus rares).

Oligoéléments : on peut en dire ce que l'on a dit des vitamines : en pratique ces accidents sont rares (encore que, mal con­nus chez les nidicoles, ils ne soient peut‑être pas toujours attribués à la cause véritable), Il est certain que les oligoélé­ments reconnus comme nécessaires (manganèse, fer, zinc cuivre et cobalt) sont indispensables à l'embryon, mais l'importance qu'on leur donne dans la littérature ornithologique vient sans doute plus des volailles que d'observations sur les oiseaux de cage. Or les volailles sont sans doute bien plus sensibles, car, nidifuges, les pous­sins marchent dès l'éclosion ce qui peut rendre plus évidents les effets de certai­nes carences.

De plus, les oligoéléments bénéficient auprès du public, d'une répu­tation, voire d'un engouement qui, ajouté à leur faible prix de revient, fait que tous les fabricants d'aliments, de compléments minéraux, ne se font pas faute d'en ajouter et de le proclamer. Il en résulte qu'en plus d'une alimentation normale qui assure sans doute déjà leurs besoins, les oiseaux reçoivent des suppléments, assurant une garantie supplémentaire. Il ne semble donc pas qu'un recours spécial à ces produits soit justifié, ni à plus forte raison qu'il soit raisonnable de céder à la surenchère pu­blicitaire de ceux qui proposent 20 ou 25 oligoéléments, au lieu des cinq reconnus comme nécessaires.

Iode : à propos des minéraux, nous avons déjà signalé l'hypertrophie de la thyroïde liée à une carence en iode, plus spéciale­ment observée chez la perruche ondulée, et qui se traduit par une forte dilatation sous la gorge, pouvant entraîner le rejet de la tête en arrière, ainsi que des troubles di­gestifs (vomissements) et respiratoires par suite de compression de l'oesophage et de la trachée.



Partager cet article
Repost0
28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 18:48



 

L’ECLAIRAGE,
UNE NECESSITE POUR UN ELEVAGE RATIONNEL


 
La nourriture joue un rôle considérable dans le déclenchement du cycle saison­nier et il y a un lien très net entre l'augmen­tation de la lumière et la qualité de la nour­riture. L'oiseau qui se prépare au cycle de reproduction a besoin d'une quantité de protéines supplémentaires. Les éleveurs le savent bien et ils donnent de plus en plus fréquemment des compléments dès le mois de février pour "préparer" les oiseaux. D'ailleurs dans la nature, chacun a pu observer le lien entre l'augmentation des insectes, des nouvelles pousses de graines et l'apparition des oiseaux migra­teurs au moment où la lumière augmente.

Il est indispensable d'avoir une pendule horaire journalière qui puisse se régler par le déplacement des plots ; c'est‑à‑dire qui fournisse un enclenchement de lumière et une extinction deux fois par jour le matin et le soir.

Il y a deux techniques :

a) La lumière fournie est un complément du jour et elle est fournie pour augmenter la durée de l'éclairement le matin et le soir.

b) La lumière fournie est un renforcement total de la lumière du jour et ceci du matin au soir et ceci sans arrêt. La technique dépend du local. Un local clair et bien éclairé par la lumière naturelle n'a besoin que d'un complément de lumière, dans ce cas la première méthode suffit. Pour un local som­bre il est préférable d'éclairer toute la journée.

Quand éclairer ?

Il faut éclairer pour déclencher le proces­sus de la maturité sexuelle, pour cela il faut tenir compte de deux choses.

a) Les oiseaux ont besoin d'hiverner et pendant la durée de l'hiver il ne faut à aucun prix éclairer les canaris. Le seul éclairage nécessaire et suffisant c'est la lumière du jour. Il y a un besoin physiologique de l'oiseau à cet hivernage aux jours courts. C'est la période préparatoire.

Un problème se pose, c'est celui de l'éle­veur qui a différentes catégories d'oiseaux qui cohabitent dans une même salle, par exemple exotiques et canaris. il y a impos­sibilité de cohabitation car les besoins, du point de vue de la lumière, ne sont pas les mêmes surtout pas au même moment. Il y a donc un choix à faire.

b) La date prévue pour les accouple­ments est en général la nouvelle lune de printemps qui arrive aux environs du 20 mars, il faudra donc prévoir un plan d'éclai­rage pour cette date. Quelle que soit la date retenue, le plan d'éclairage s'adapte à celle retenue.

Comment éclairer ?

D'abord quelques rappels : Le lumen est la quantité de lumière reçue par mètre carré .L'in­tensité de l'éclairage est généralement four­nie en watts par mètre carré.

Avant tout il faut calculer, ou au moins évaluer l'intensité lumineuse d'un local d'élevage. L'idéal serait de mesurer à l'aide d'une cellule photoélectrique exposée aux six plans de l'espace, ce qui est relative­ment facile. Par contre, il est plus difficile de mesurer l'intensité perçue réellement par les oiseaux, par le simple fait que les batteries d'élevage sont plus ou moins éloi­gnées de la source lumineuse, que les parois des murs ont des couleurs différen­tes. Pour les murs il est préférable d'opter pour le blanc. Enfin on sait que les sources lumineuses ont un rendement variable : les lampes à in­candescence ont un rendement croissant avec leur puissance. Une lampe de 60 watts fournit environ 810 lumens, une ampoule de 75 watts environ 1000 lumens.

 Les tubes fluorescents ont un rendement bien supérieur aux ampoules à incandes­cence de 40 à 50 lumens par watt, mais, rendement qui diminue si la température se situe entre 20 et 25°C.

Un tube fluorescent de 40 watts fournit environ 2000 à 2500 lu­mens 20 watts fournit environ 800 à 1000 lumens 75 watts fournit environ 4000 à 5000 lumens. L'intensité lumineuse correcte se situe aux alentours de 10 à 20 lux ; au‑dessus ou au‑dessous cela n'améliore pas l'état général de l'oiseau. L'exposition en batterie crée entre chacun des étages des différences d'exposition car l'éloigne­ment des sources lumineuses n'est pas semblable. Ce phénomène impose donc, à l'éleveur d'accorder une attention parti­culière aux oiseaux situés dans les batte­ries inférieures.

L'installation d'éclairage doit être réali­sée de telle sorte que les oiseaux reçoi­vent au moins une quantité de 10 à 15 lux mesurée au bord de la mangeoire.

On peut donc réaliser l'éclairage d'une salle d'élevage, soit avec des ampoules à incandescence du type verre dépoli blanc, soit avec des tubes fluorescents. Le tube semble plus économique pour un rende­ment meilleur.

Le programme lumineux doit être établi à l'avance en sachant bien que pendant l'hiver les canaris n'ont pas besoin de lu­mière, et qu'il faut les laisser hiverner avec la seule lumière solaire. Suivant le local on procède de deux manières.

1) Le programme total (éclairage toute la journée).

2) Le programme complémentaire (éclai­rage le matin et en fin de journée).

Quel que soit le programme choisi ; il faut procéder par paliers ; prenons par exemple le programme complémentaire.

Eclairer le matin 30 minutes et 10 minu­tes le soir vers 8 h 30 le matin et 17 h 30 le soir, puis on ajoute progressivement 15 minutes tous les 5 à 7 jours de façon à avoir 9 heures d'éclairage de lumière artifi­cielle plus la lumière naturelle par jour au moment de l'accouplement. En faisant le calcul vous vous apercevrez qu'il ne faut pas commencer très tôt.

Dès l'accouplement réalisé, il faut arrê­ter les paliers ou du moins les ralentir très fortement, mais il faut continuer progressive­ment jusqu'à la dernière ronde, de façon à obtenir un éclairement total de 16 heures en phase finale. Il est inutile d'avoir plus, ce serait même nocif.

A partir de là, tout est une question de calcul de temps et tout dépend de la salle : dimensions des fenêtres, orientation, nom­bre de cages, etc. et de la date choisie pour le début des accouplements.

Quelques précautions pour conclure :

Lorsque vous avez fait hiverner vos oiseaux en volière et que vous les transfé­rez en batterie, faites bien attention que la lumière reçue dans deux endroits différents soit la même au point de vue quantité et intensité. Il ne faut pas d'écart dans un pro­gramme lumineux ni en plus ni en moins.

Il serait souhaitable d'avoir deux salles à peu près identiques, l'une pour les fe­melles, l'autre pour les mâles. En effet, on peut faire démarrer un programme lumi­neux un peu plus tôt pour les mâles que pour les femelles, car les mâles sont un peu plus longs à préparer que les femel­les. Cela complique bien les choses : 2 salles, 2 pendules, 2 éclairages, etc.

Attention aussi aux rais de lumière qui pourraient pénétrer dans une salle d'éle­vage. Les petites sources de lumière sont dangereuses ; elles déclenchent de faus­ses mues. Un éclairage irrégulier ou mal réglé provoque l'arrêt de la photosynthèse. Ayez des appareils en état de marche, ayez la patience d'appliquer le programme ré­gulièrement ou renoncez‑y.




Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Basse-cour et volière
  • : Documentation pratique permettant d'élever de façon rationnelle : volailles, pigeons, lapins, oiseaux de parc, de cage et de volière.
  • Contact

Nombre de pages vues 01/07/2014

 

1.373.050 

 

Mois record :

37.034  (05.2012)

Recherche

Visiteurs en ligne

Internat. ouvert le 14.04.09

free counters

Texte Libre

 

Catégories