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10 juillet 2011 7 10 /07 /juillet /2011 11:05

 

Rouge intensif et ivoire rose schimmel

 

Rouge intensif et ivoire rose schimmel

 

TROUBLES NERVEUX – AFFECTIONS CEREBRALES

 

Les accidents par hémorragie cérébrale ou méningée sont pratiquement les seules causes de mort subite (ou presque) chez les oiseaux.

Le tableau est toujours le même, un oiseau est en parfaite santé. À la visite suivante, I’éleveur le trouve au sol, demi‑inerte, incapable de voler, souvent agité de tremblements nerveux, respirant vite et difficilement. A partir de ce moment, la mort survient en quelques heures, voire 24 ou 48 heures. Dans le cas de lésions cérébrales légères ou localisées en un point moins vital, l'oiseau peut parfois survivre plusieurs jours. Exceptionnelle­ment, les lésions se résorbent (si elles sont peu importantes) et l'oiseau se remet peu à peu. Tout traitement est, de toutes façons, illusoire. On peut seulement recommander le calme, la pénombre et une température moyenne.

Les causes de ces accidents sont souvent mal connues. En premier lieu, il faut mettre les chocs, suites de frayeur ou de batailles.

Il semble, cependant, que, souvent, l'hémorragie est spontanée et sans cause extérieure.

Certaines maladies infectieuses (variole en particulier) provoquent des hémorragies méningées en série.

Signalons aussi l’exposition prolongée à un fort soleil (toujours réserver un coin d'ombre dans une cage mise au soleil).

Des observations récentes permettent de penser que des hémorragies méningées, atteignant de nombreux oiseaux sans cause apparente, pour­raient être en rapport avec des matières grasses rances (au même titre que les pattes rouges et enflées). Un traitement par la vitamine E  à forte dose serait alors indiqué.


Les insecticides toxiques :

Les insecticides chlorés sont très toxiques pour les petits oiseaux. Ils sont la base de nombreux produits ménagers qu'il faudra toujours utiliser avec précaution aux environs des cages.

Les symptômes sont des crises nerveuses violentes conduisant rapide­ment à la mort, sans qu'il soit possible d'intervenir. Le traitement d'une cage vide peut provoquer la mort des oiseaux qui y seront introduits même 8 ou 15 jours plus tard. Pour ces traitements et à plus forte raison pour les oiseaux eux‑mêmes, utiliser des produits spéciaux et sans aucun danger.

 

L’épilepsie :

Cette maladie nerveuse, non contagieuse, est parfois observée chez les canaris et les perroquets. Elle survient par crises entre lesquelles l'oiseau paraît normal. On peut éviter les crises en traitant avec un produit calmant  mais on ne peut guérir les malades et il y a récidive dès qu'on cesse de traiter.

 

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4 juillet 2011 1 04 /07 /juillet /2011 16:10

 

Canard-de-Barbarie-001

Canard de Barbarie blanc. 

 

 Photos dues à la courtoisie de l'auteur du blog : 365photo.over-blog.com

qui présente sur des thémes différents, des photos de qualité supérieure.

 

LE CANARD DE BARBARIE BLANC

Ramené depuis quelques générations seu­lement des régions froides de l'Amérique du Sud où on le rencontre à l'état sauvage, le Barbarie blanc est incontestablement une race magnifique, tant par la beauté de son plumage que par l'ampleur de ses formes et la qualité de sa chair.

Son élevage enchante les amateurs.

D’abord il est rustique, d'une rusticité à toute épreuve; il s'élève fort bien (et peut se reproduire) sans plan d’eau ; ensuite il devient très gros : le mâle peut atteindre 4 kilos dans la qualité à rôtir, et 7 kilos chez les reproduc­teurs. Sa chair, non graisseuse et supportée par les estomacs les plus délicats, est très appréciée.

Croisé avec des canes de Rouen, de Pé­kin ou de toute autre race lourde, il donne des mulards estimés, aux foies renommés.

Le Barbade blanc est un canard de forme allongée, au port nettement horizontal. Son plumage est d'un blanc pur aux reflets de moire. Sa tête est ornée de caroncules d'un rouge éclatant et dont l'intensité de coloration indique la vitalité de l'animal. Elle porte au sommet de longues plumes qui se redres­sent sous l'effet de la peur ou de la colère. Son bec, d'une jolie teinte corail, porte à son extrémité un onglet rose très apparent. Ses yeux sont bleus. Ses pattes et tarses jaune orange.

La majesté puissante du mâle, la distinc­tion de la femelle, leur démarche aisée et non claudicante, comme l'est celle de la plu­part des palmipèdes. On a l’impression qu'ils ont tou­jours un envol au bout des ailes. Son vol est rapide, gracieux,  cet ensemble faisant du Barbarie blanc un canard de grande classe, l'ornement par excellence des piè­ces d'eau,  tout le monde ne pouvant s'offrir des cygnes.

La cane, qui pond un bel oeuf blanc, est une couveuse et une mère admirable, éle­vant jusqu'à vingt canetons qu'elle n'abandonnera qu'adultes pour aller reprendre son rôle de pondeuse, de couveuse, et d'éleveuse.

Ajoutons que ce palmipède, aussi discret que sympathique, ne nous assourdit pas de cris discordants et que le mâle ne se montre pas agressif envers les autres animaux de la basse-cour.

Aussi, lorsqu'à l'ouverture matinale de la canardière, on se trouve environné d'un tournoiement d'ailes qui fait penser à un lâcher de colombes ; quand une mère-cane traverse la prairie, entraînant derrière elle à l'abri des longues plumes de sa queue lar­gement étalée en éventail protecteur, ses ca­netons duveteux, délicates boules d'or qu'elle dirige vers l'eau proche où ils vont naviguer comme une vivante flottille ; quand, à l'appel du soir, les canards regagnent procession­nellement en  interminables files leur abri de la nuit ; lorsque, un peu plus tard, quel­ques attardés à l'âme solitaire se balancent mollement sur l'onde, groupe blanc endormi dans un rayon de lune qui dore l'eau et ar­gente le feuillage, on trouve que, dans un prosaïque élevage de Barbaries blancs, il y a bien de la poésie.

 

Canard de Barbarie-002

  Canes de Barbarie blanches.

 

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27 juin 2011 1 27 /06 /juin /2011 16:06

 

Rex castor-copie-1

 

DES POINTS IMPORTANTS

QUE LE CUNICULTEUR NE DOIT PAS IGNORER

LE CORYZA ‑ PASTEURELLOSE

Maladie qui se manifeste par l'écoule­ment nasal purulent et qui peut prendre une forme très grave, mortelle en quelques jours avec respiration rauque et toux. Elle est due à divers microbes dont la Pasteurelle. Cependant, des coryzas légers avec éter­nuements et écoulement nasal clair, sont dus au froid et aux courants d'air combinés, sans aucune cause microbienne. Les antibioti­ques qui donnent de bons résultats dans le premier cas, sont sans effet dans le second.

 

LE LAPIN ET LES ANTIBIOTIQUES

Ils ne doivent être utilisés qu’en cas de nécessité absolue. Certains sont à proscrire absolument, comme l'Ampicilline et les produits voisins et la Lincomycine qui déclenchent des diarrhées mortelles. La Pénicilline est à utiliser avec précaution ; elle est mieux supportée associée à la Streptomycine. Eviter l'emploi des corticoïdes.

 

LES LESIONS DU FOIE

La coccidiose hépatique cause des lé­sions jaunâtres contenant un pus liquide jaune, solide dans les lésions anciennes.

On trouve souvent des lésions blanches, allongées. Ce sont les traces de passage dans le foie, laissées par les larves de té­nias du chien (T. pisiformis) qui vont en­suite former des cysticerques le long du mésentère (petits kystes transparents de 5 a 6 mm).

Ni la coccidiose hépatique, ni la cysticer­cose ne tuent le lapin. Ce sont des décou­vertes que l'on fait en vidant l'animal, tué pour la consommation.

 

LES ACCIDENTS DE LA MISE BAS

Souvent, dans les 48 heures, une lapine se paralyse, cesse d'allaiter et meurt. Une injection de calcium (5 ml de solution à 10 % de gluconate ou autres sels de calcium) a un effet qui semble miraculeux et la remet sur pied en 2 heures. Il s'agit d'une hypocalcémie.

Un bon complément minéral liquide, don­né avant la mise bas évite ces accidents. Il remédie aussi au cannibalisme (lapines qui dévorent leur portée), ainsi qu’aux mauvaises lacta­tions.

Si les accidents surviennent plus de 48 heures après la mise bas, avec les mêmes symptômes, il s'agit d'Entérotoxémie, grave intoxication par les toxines des germes anaérobies (Clostridium) qui se sont déve­loppés en abondance dans l'intestin. Peu de traitements utilisables en petit élevage. Prévention par un bon équilibre de l'ali­mentation qui passe par un rationnement des aliments complets.

 

STERILITE  -  REFUS D'ACCOUPLEMENTS

Très fréquents à l'automne et en hiver. Ces refus sont dus à la diminution du temps d'éclairage (jours courts). Assurer un éclai­rage artificiel pour arriver à un total de 14 à 15 heures par jour. Vitaminer les lapines. Donner des minéraux facilement assimila­bles.

 

Japonais.jpg

 

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25 juin 2011 6 25 /06 /juin /2011 15:40

 

 

Gier agathe

 

NETTOYER, DESINFECTER, DESINSECTISER

Les mesures d'hygiène consistent non seulement en des traitements des locaux, mais aussi dans la conception de leur ins­tallation. Une bonne aération, un bon éclai­rage naturel, un volume suffisant sont des nécessités sans lesquelles aucun traite­ment des locaux ou des pigeons ne pourra donner de bons résultats. Il ne faut pas oublier que la lumière solaire, avec ses ul­tra‑violets, constitue le désinfectant le plus naturel. Il est cependant nécessaire de compléter son action par des mesures ré­gulières qui sont : le nettoyage, la désinfec­tion, la désinsectisation.

 

LE NETTOYAGE

C'est la mesure la plus indispensable et, si des trois, on devait en négliger deux, c'est le nettoyage qu'il faudrait assurer. Sans un bon nettoyage, on ne peut pas désinfecter efficacement, et la désinsectisa­tion perd de son efficacité. Le nettoyage courant consiste à enlever les litières régu­lièrement, mais il faut, périodiquement et au moins deux fois par an, faire " le ménage à fond " : dépoussiérer intégralement non seu­lement au sol, mais aussi les parties hautes où la poussière s'accumule (un vieil aspira­teur rend les plus grands services), puis la­ver et brosser pour détacher tous les dé­pôts adhérents aux surfaces.

 

LA DESINFECTION

Sur des surfaces propres, on peut alors appliquer un désinfectant destiné à tuer les microbes, virus et champignons. Beaucoup d'amateurs emploient des désinfectants mal adaptés, comme l'eau de Javel, dont l'ac­tion s'épuise très vite, et qui attaque tout ce qui est métal, ou comme le crésyl, bon dés­infectant mais dont l'odeur est si désagréa­ble.

Les désinfectants à base d'ammoniums quaternaires sont très efficaces lorsqu'ils sont appliqués après un nettoyage appro­fondi.

 

LA DESINSECTISATION

Les pigeons sont victimes d'insectes et d'acariens parasites dont certains ne vivent pas sur les oiseaux, et se cachent dans les locaux tels sont les poux rouges, les pu­naises leur destruction nécessite l'applica­tion de traitements insecticides sur les murs, le matériel etc... à l'aide d'un produit efficace et non toxique pour les oiseaux.

 

IMPORTANT

Ne pas confondre désinfectant et insecti­cide : un désinfectant tue les microbes, mais non les insectes et, à l'inverse, un in­secticide ne détruit pas les microbes.

 

Tambour allemand-copie-1

 

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20 juin 2011 1 20 /06 /juin /2011 16:58

 

Coureur indien

 

 

PRODUIRE DES ANIMAUX ROBUSTES

"Fort, capable d'endurance, résiste aux épreuves et à la fatigue, surmonte le froid de l'hiver", telle est la définition du mot robuste trouvée dans le dictionnaire, laquelle se rap­proche assez bien de l'idée que l'on peut s'en faire de prime abord. Et pourtant, la manière de produire une race de volailles vi­goureuses n'est pas chose si aisée à conce­voir, même si c'est le souhait de la plupart des aviculteurs.

Pour commencer, il serait bon de rappeler que la robustesse, comme n'importe quel au­tre élément de la constitution d'un animal se forge à partir des os et jamais d'une autre manière ; de plus, paral­lèlement à l'élevage proprement dit, il con­vient de tenir compte de l'environnement dans lequel évoluent les animaux car, en général, la robustesse chez les volailles est un fac­teur de sélection naturelle. Le climat joue un rôle primordial sur la résistance des animaux dans la mesure où un certain nombre d'en­tre eux ne pourront supporter telle ou telle influence climatique au point de mettre leur survie en péril, chose qui semble avoir été négligée par des éleveurs s'occupant de vo­lailles depuis des années. Cela aura peu d'im­portance si on transpose un sujet ayant con­nu des conditions de vie difficiles sous un climat plus propice car cela ne peut qu'amé­liorer sa croissance, même si d'un autre côté cela affaiblira son pouvoir de résistance, et sa constitution robuste deviendra alors plus vulnérable, changement que l'on n'aurait pas remarqué dans l'hypothèse où il serait resté sous l'emprise du même climat et dans des conditions identiques.

Nous ne connaissons pas une seule race qui ne dépende à un degré plus ou moins important du climat dans lequel elle évolue, qu'elle soit qualifiée de robuste ou de déli­cate car la main de l'homme a permis aux races prétendues faibles de devenir fortes et robustes, mais seulement après des années d'élevage et d'acclimatation.

Si la différence est minime entre des oeufs couvés de façon naturelle ou artificielle, vous ne pouvez cependant pas tricher avec la na­ture. Tout vient de la constitution et, petit à petit, on atteint l'objectif de produire une race robuste capable de se développer et de vi­vre dans des conditions éprouvantes. Il existe des exceptions mais uniquement lorsque l'homme intervient en sélectionnant les su­jets les plus faibles du cheptel. Ces volailles plus faibles et plus fragiles, qui dans d'au­tres circonstances auraient succombé, sont conservées pour un plumage, une couleur, ou une autre caractéristique bien particulière. Elles font l'objet de toute l'attention de l'éle­veur qui, pourtant conscient d'aller à l'encon­tre de son intérêt et d'hypothéquer ses chan­ces de réussite dans l'avenir s'obstine avec le fol espoir d'inverser la tendance et voit ainsi, année après année, le pourcentage de volailles faibles devenir plus important pour réaliser enfin que son cheptel ne peut plus être qualifié de robuste et de résistant, tout cela parce que dame Nature prend sa re­vanche sur les intrus qui enfreignent sa loi.

Il y a une seule et unique manière de pro­duire une race vigoureuse, à sa­voir l’élimination impitoyable du troupeau de tout animal présentant une constitution défi­ciente. Cela demande du courage, mais c’est le seul moyen de parvenir à créer un cheptel ou une souche pleine de force, de vitalité et de robustesse.

Certaines volailles provenant de souches spécifiques s’acclimateront difficilement, que le climat soit approprié ou non. Des années d'élevage incohérent les auront rendues fra­giles à tel point qu'il sera pratiquement im­possible d'espérer de leur part une descendance digne de ce nom ; en effet, dès la naissance, les poussins seront chétifs et à supposer que grâce à des soins minutieux ils parviennent à vivre, ils ne pourront qu'en­gendrer leur propre faiblesse pour aboutir fi­nalement à l'extinction de la race, laquelle à l'origine était robuste.

Un élevage en circuit fermé, dans un mi­lieu confiné présente un grand risque lors­que l'on désire produire des sujets d'une grande vitalié. Mieux vaut laisser circuler un air frais, abondant, tout au long de l'année, été comme hiver. Si une volaille ne bouge pas normalement et semble inoccupée par un jour froid d'hiver, c'est le signe que quel­que chose ne va pas. Une volaille robuste se doit d'être active. Tout ce qui affaiblit l'or­ganisme des parents conduit dans la majori­té des cas à fragiliser encore plus la descen­dance et ceci est particulièrement vrai lors­que la femelle est délicate, soit parce que l'ovule possède peu de vitalité, soit parce que la nourriture qu'elle a pu stocker se ré­vèle être insuffisante, ou mal équilibrée. Lorsque les germes parentaux sont possesseurs eux‑mêmes de défauts hérités de la sorte, il devient inutile de continuer à pratiquer un élevage basé sur ce type de sujets. Les tenir dans un espace restreint affaiblira même la constitution d'une race solide. Installez vos élèves dans un en­droit suffisamment spacieux où ils pourront vivre et s'ébattre à leur aise.

Obtenir des oeufs de manière intensive est une autre cause de constitution fragile et il ne faut jamais avoir recours à une telle mé­thode quand on veut élever de jolies volailles dotées d'une bonne constitution. Donnez leur une alimentation saine et équilibrée et quand viendra la saison de reproduction, vous se­rez en possession d'un grand nombre d'oeufs à couver qui, lors de l'éclosion, ne comporte­ront qu'une petite minorité de poussins morts en coquille.

 

Canard Streicher

 

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14 juin 2011 2 14 /06 /juin /2011 17:01

Perruche rose

 

AMENAGEMENT D’UNE VOLIERE

 INSTALLATION D'UNE VOLIÈRE D'APPARTEMENT

Tout d'abord, il est vital qu'une des faces soit vitrée afin que les oiseaux puissent pro­fiter des rayons du soleil. Prévoir un pan­neau amovible pour pouvoir le remplacer pendant la bonne saison par un autre grilla­gé, afin que l'air frais puisse pénétrer dans la pièce.

Pour les perchoirs, on opère de la façon sui­vante : on fixe des lattes verticalement ou horizontalement sur le mur. Dans celles‑ci on perce des trous de 2 à 3 cm de diamètre. On se procure des branches d'arbres et on les emboîte par un bout (le plus gros) dans les trous percés à cet effet.

Pour les granivores et insectivores il est possible de mettre quelques plantes d'ap­partement non vénéneuses dans des pots, mais pour les frugivores il est préférable de ne pas en mettre, car en raison de leurs déjections trop liquides, ces plantes ne pro­duiraient pas l'effet escompté. Au milieu ou dans les coins de la volière, on peut mettre des souches d'arbres, des morceaux de ro­chers, afin que les oiseaux se sentent le plus possible dans leur milieu naturel.

Au mur on peut suspendre des nichoirs au cas où l'on se décide à faire l'élevage en hiver avec les oiseaux granivores. Si l’on préfère éviter les nichoirs, on peut tendre le plus haut possible des ran­gées de fils de fer, derrière lesquels on met­tra de la bruyère ou des genêts dans lesquels les oiseaux ont la possibilité de nicher à leur guise. Prévoir une veilleuse pour permettre aux oiseaux, pendant l'hiver, de manger aux heures tardives, surtout quand il y a des jeunes au nid.

Sur le fond de la volière intérieure on peut mettre du sable, vieux mortier, coquilles d'huî­tres, brique rouge qui s'effrite, afin qu'ils puis­sent y trouver les substances nécessaires à la digestion, et pour les femelles les matiè­res dont elles ont besoin pour la formation de la coquille. Prévoir des panneaux en verre ou bordures en briques d'environ 30 cm de haut sur le contour afin que l'extérieur reste propre.

 INSTALLATION DE LA VOLIERE EXTERIEURE AVEC ABRI

La face arrière, faite de planches ou de préférence en briques, sera orientée au nord. La face avant en grillage étant évidemment orientée au sud.  La volière doit être fermée au moins sur deux faces. Sous la face grillagée, il est nécessaire de prévoir un mur en béton qui descende à au moins 40 cm dans la terre.

Il est indispensable que le sol soit bétonné pour éviter l’intrusion des rats et des souris, et pour faciliter le nettoyage et la désinfection.

Les perruches, notamment de grande taille, peuvent être infestées de vers si le sol est gras et humide. Pour les oiseaux de petites tailles, canaris, exotiques, cailles, une bonne couche de terre est né­cessaire afin de pouvoir y planter des thuya, sureau, genévrier, lierre, qui servent d'en­droit de nidification et attirent de nombreux insectes.

On peut mettre sur les deux faces orientées vers l'est et l'ouest des panneaux en verre, ou matière plastique assez épaisse.

Pour protéger les hôtes contre les rayons trop ardents du soleil, la pluie, les bourras­ques, il est vital de recouvrir la moitié de la volière de tuiles, onduline, au autres maté­riaux connus. A prévoir une deuxième ran­gée de grillage sur le dessus de la volière pour empêcher les chats ou les rapaces noc­turnes d’attaquer les oiseaux.

La deuxième  rangée de grillage peut être à mailles plus grosses. Sur le devant on peut faire un couloir sur toute la longueur, ce qui empêche les prédateurs éventuels de s’ap­procher, et aussi de prévenir toute fuite des oiseaux

Un abri aménagé comme la volière inté­rieure devrait toujours se trouver construit contre la volière d'extérieur pour permettre aux oiseaux fragiles (petits exotiques africains) de s'y abriter par mauvais temps ou en hi­ver.

On peut installer un chauffage électrique, au bois, ou au mazout, mais attention aux gaz émanant des poêles, qui sont mortels. Pour éviter que les rongeurs pénètrent à l'in­térieur, il est aussi possible de mettre du grillage inoxydable sous la couche de terre. Si on fait l'élevage des petits exotiques as­sez fragiles, on peut recouvrir entièrement la volière avec de l'onduline transparente.

La volière ne devrait pas avoir plus de 2,50 m de haut, sinon il est presque impossi­ble d'attraper les oiseaux.  Ne pas oublier de passer une couche de peinture sur le grillage, de préférence noire, car la rouille provoque des trous et naturellement les oiseaux en profitent pour s'échapper. On peut faire ce travail pendant la mauvaise saison, quand les oiseaux sont enfermés dans l'abri. La peinture bitumée noire n'est pas chère et sèche rapidement.

 

 

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 16:03

 

Oie de Guinee

 

L’OIE DE GUINEE

Ornementale et utile

C'est un oiseau de luxe, certes, mais comme il joint l'utile à l'agréable, on lui doit une mention spéciale. Originaire de la Gui­née africaine, cette oie magnifique n'est pas communément élevée en France, ce qui est un agrément de plus pour l'amateur, mais on la voit néanmoins figurer dans la plupart des expositions importantes. En voici la descrip­tion: port élancé et gracieux, allure élégante et vive. Tête fine ; bec plutôt petit, rougeâtre, surmonté à la base d'une caroncule presque noire ; oeil brun rouge ; dos arrondi ; la poi­trine ronde ; le ventre petit ; les ailes fortes.

Le plumage somptueux se présente ainsi tête blanche en dessous, brune sur le dessus, cou blanc en dessous, brun sur le dessus ; dos teinté de brun au milieu et de chamois clair sur les côtés ; poitrine et ventre blancs. Les grandes rémiges des ailes sont presque noi­res, les petites beige chamois. La queue est blanche en dessous. Les plumes foncées sont serties d'une teinte claire.

Le poids est de 6 kilos pour les mâles, de 5,5 kg pour les femelles. La ponte, très mé­diocre, est de 12 à 15 oeufs. Incubation nor­male de 30 jours. L'élevage des oisons ne présente aucune difficulté particulière.

Quoique étant plutôt un palmipède d'orne­ment de par sa beauté propre et d'amateur de par sa rareté, l'oie de Guinée n'en fournit pas moins de superbes rôtis à la chair sa­voureuse et fine.

 

      UNE GARDIENNE INCOMPARABLE

D'autre part, l'oie de Guinée est une gardi­enne supérieure à tous les chiens spéciali­sés dans ce domaine. On connaît depuis l'histoire des oies du Capitole, les qualités "d'avertis­seurs" de ces palmipèdes. Les oies de Guinée, sur ce chapitre, détiennent le record. Toujours en éveil, leur ouïe extraordinaire perçoit le moindre bruit anormal et, lorsqu'il se produit, leur klaxon, aussi perçant et puis­sant que les buccins des légions gallo‑ro­maines, se fait entendre. Si quelque dépré­dateur nocture est cause de ce réveil en fan­fare, il prend la fuite dès l'ouverture de cette cacophonie inaccoutumée. Car on a beau être familiarisé avec la trompette des oies ordi­naires, celle de l'oie de Guinée surprend tou­jours et affole à sa première audition.

L'oie de Guinée est, dans une grande pro­priété, le vigilant chien de garde.

 

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31 mai 2011 2 31 /05 /mai /2011 18:10

Rex dalmatien 2 - 1 

DE BONNES BASES POUR REUSSIR EN CUNICULTURE

La réussite d'un élevage de lapins n'est sans doute pas aussi facile que certains semblent le croire actuellement. Toutefois l'adoption d'un programme de traitement systématique, rationnel, et son application rigoureuse, se révèle être un des facteurs les plus importants du succès.

TRAITEMENT DE MASSE

Comme pour bien d'autres productions animales, il faut concevoir les maladies et les traitements au niveau du groupe des animaux qui constituent l'élevage et non pas au niveau de tel ou tel animal ou sous-­groupe d'animaux. La technique d'élevage doit donc avoir pour but, d'une part d'aug­menter la résistance du cheptel vis-à-vis des agents responsables des maladies, d'autre part d’éviter les réinfestations parasitaires trop fréquentes. En bref, la technique d'éle­vage doit tendre à augmenter la rentabilité de la production en diminuant l'incidence économique des maladies.

SALUBRITE DES LOCAUX

On enseigne depuis longtemps à l'école primaire que l'hygiène du milieu de vie est essentielle à la santé des hommes. Il en va de même dans les clapiers.

Pour éviter la pullulation des germes pa­thogènes, et surtout empêcher les réinfes­tations rapides de coccidiose, il faut :

1) tous les 15 jours au maximum : curer les cases et les désinfecter avec une solu­tion prévue pour ;

2) tous les ans désinfecter complètement le clapier, bâtiment et cases, et pratiquer, si possible un vide sanitaire de trois semaines. Si ce vide sanitaire est impossible au niveau du bâtiment, prévoir un nombre de cases suffisant pour que, par roulement, chaque case reste inoccupée pendant trois semaines tous les six mois.

ALIMENTATION EQUILIBREE

La distribution d'aliments composés du commerce avec complémentation de paille ou de foin de mauvaise qualité nutritive li­mite les problèmes d'équilibre et de régula­rité de la ration. Mais, le nombre relative­ment élevé de portées annuelles que l'on demande aux lapines et les performances que l'on exige des lapereaux à l'engraisse­ment entraînent des besoins élevés en élé­ments minéraux et en vitamines.

Pour fixer les idées rappelons qu'une la­pine épuise complètement ses réserves en phosphore, calcium et magnésium en 10 à12 jours de lactation.

Les aliments dits "complets" ne peuvent satisfaire ces besoins, ce n'est d'ailleurs pas leur rôle.

Il est donc nécessaire d'apporter aux mâles, aux femelles et aux lapereaux un com­plément minéral sous une forme pratique, rentable et efficace. Les produits de qualité  qui s'administrent dans l'eau de boisson, donne des résultats remarquables en ce qui concerne: la fécondité et la prolifi­cité, les accidents à la mise-bas, la stimula­tion de la lactation et la vitesse de l'engrais­sement. Ces compléments donnent les meilleurs résul­tats quand ils sont distribués régulièrement en association avec un complexe vitaminique.


TRAITEMENT SYSTEMATIQUE

Un programme de traitement systémati­que doit viser à :

1) Renforcer la résistance des lapins aux germes microbiens agents causals des principales maladies infectieuses de l'éle­vage. Pour cela il faut vacciner les mâles et les lapines afin qu'ils puissent assurer eux-­mêmes la protection de leurs petits, tout en sachant que la réponse vaccinale sera d'au­tant meilleure que les reproducteurs sont en meilleur état d'où l'importance d'une nourriture et d'un logement sains.

2) Eviter les réinfestations parasitaires trop rapides et notamment la coccidiose. Pour cela, traiter systématiquement les la­pereaux  dès leur sortie du nid.

Adopter une technique d'élevage ration­nelle et donc un programme de traitement systématique n'est pas compliqué. Cela ne demande qu'un peu de bon sens et de logi­que :

‑ la complémentation en minéraux et en vitamines doit empêcher les carences au moment où les besoins sont les plus impor­tants : gestation, lactation, engraissement;

‑ la vaccination doit permettre aux repro­ducteurs de résister eux‑mêmes et de pro­téger leurs petits contre les maladies infec­tieuses les plus importantes;

‑ le traitement anti-coccidien régulier doit maintenir le niveau d'infestation dans des limites économiques satisfaisantes;

‑ le curage et la désinfection des cases tous les quinze jours au moins ont pour but d'assurer l'hygiène de l'habitat en limitant la pullulation des germes pathogènes et des formes infestantes de parasites.

Un programme de traitement systémati­que rationnel permet donc une production plus importante de meilleure qualité plus régulière dans des conditions meilleures de rentabilité et de sécurité.

C'est en fait une assurance santé et cha­cun sait que pour être productif un élevage doit être sain.

 

Petit Russe

 

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25 mai 2011 3 25 /05 /mai /2011 16:41

 

Huppe de Soultz 

 

SEVRER CORRECTEMENT LES PIGEONNEAUX

 

Les pigeonneaux quittent le nid à l’âge de quatre semaines environ. Bien qu'ils soient aptes à se suffire, ils poursuivent encore longtemps leurs parents pour demander la becquée ; ils poursuivent même d'autres reproducteurs, surtout au moment où ces derniers nourrissent leur propre progéniture. Il arrive, et même assez fréquemment, que des sujets adultes nourrissent n'importe quels jeunes se présentant devant eux.

 

Quand les pigeonneaux commencent à quitter le plateau tout en restant dans leur cage, il est recommandé de mettre à leur disposition un petit abreuvoir et une soucoupe avec quelques graines. Les parents attaquent bien vite cette friandise et les imitent ; ils apprennent ainsi à manger et à boire rapidement.

La période du sevrage est un moment les plus critiques dans l'existence du pigeonneau.

Les jeunes pigeons courent maladroitement dans la volière. Bien souvent, ils sont ennuyés par des mâles adultes qui les poursuivent, les chassent de la mangeoire et de l'abreuvoir. Les pigeonneaux ont ainsi de la peine à se nourrir et il leur est difficile encore de boire.

 

Il n’est donc pas étonnant que les jeunes maigrissent ordinairement pendant les premiers jours du sevrage. Quelques grains imbibés d'eau vitaminée, donnés directement dans le bec, leur viennent bien à point pendant une dizaine de jours.

Afin de les défendre contre les poursuites des adultes, il est bon d'avoir un petit pigeonnier qui leur est spécialement réservé. Si vous pouvez disposer d'un emplacement pour y réunir vos jeunes, vous ferez bien d'y mettre avec eux une vieille femelle qui leur montrera le chemin de la mangeoire et de l'abreuvoir. On peut  placer à terre de petits bacs d'une hauteur de 10 cm environ et remplis de foin et de paille coupée, dans lesquels les jeunes aiment à se blottir la nuit et même, au début, pendant une partie de la journée. En procédant de la sorte, on évite que les pigeonneaux maigrissent. Lorsqu’ils sont âgés de deux à trois mois, ils peuvent être mis avec des sujets plus âgés.

 

Un colombier spécial pour les jeunes présente encore les avantages suivants : Il permet de bien suivre les pigeonneaux dans leur développement et par la suite de se défaire le plus tôt possible de tous ceux qui ne promettent pas pour l'avenir. Il permet encore de donner une nourriture spéciale aux jeunes.

N'oubliez pas la baignoire, elle est de toute utilité pour vos pigeons, en particulier pour les jeunes sujets.

 

LES MESURES D'HYGIENE

 

Si vous ne parvenez pas à réussir vos pigeonneaux, soit parce que les couples abandonnent leurs oeufs au cours de l'incubation, soit parce qu'ils laissent mourir leurs jeunes en cours d'élevage, recherchez en les causes et tout d'abord assurez vous que toutes les mesures d'hygiène suivantes sont scrupuleusement observées.

 

Les nids font l'objet d'une surveillance constante et sont nettoyés tous les huit jours pendant l'élevage des pigeonneaux. De cette façon, les jeunes grandissent dans un nid douillettement garni de paille brisée, bien sèche, leur assurant le maximum de bien être.

D'autre part, et de ce fait même, les nombreux parasites qui ne manquent pas l'occasion d'élire domicile sur le corps des pigeonneaux, sont vite découverts et combattus. Les cages sont également nettoyées et désinfectées dès que les petits ont quitté leur nid, puis sur le fond, mettre une bonne couche de sciure de bois.

 

Enfin, le sol du pigeonnier, garni au préalable de sable blanc, est ratissé tous les matins et les fientes sont ramassées.

Les sujets doivent aussi prendre des bains. Plusieurs baignoires sont nécessaires pour un élevage assez important.

Placées dans la volière et en plein soleil, l'eau est renouvelée fréquemment. Tenir l'eau de la baignoire toujours propre car il arrive souvent qu'un pigeon, gêné à l'abreuvoir, vienne étancher sa soif à la baignoire. Si l'eau est sale, il peut contracter des maladies. En observant ces principes d'hygiène, on limite les risques de maladies.

Les sujets étant ainsi confortablement logés, rationnellement nourris et bien soignés, on peut affirmer que les résultats, comme conséquence logique, donnent entière satisfaction, le rendement des couples étant fort appréciable.

 

 

Berlinois

 

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18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 16:42

 

Poule Negre soie

 

PREPARER MINUTIEUSEMENT LA POUSSINIERE

Il nous parait indispensable d'apporter le maximum de soins à la période de crois­sance des futurs reproducteurs, et par con­séquent de préparer minutieusement la pous­sinière qui doit les recevoir.

Cette poussinière doit être :

- assez vaste pour loger les poussins, à faible densité de population. Considérez que huit animaux par mètre carré est un maxi­mum ;

‑ bien aérée, soit avec air pulsé, soit avec ventilation statique, mais alors les ouvertu­res seront placées le plus haut possible et le lanterneau sera muni de fermetures régla­bles à volonté ;

‑ bien éclairée, mais sans excès. Les poussinières trop lumineuses, surtout lorsque les rayons du soleil y pénètrent directe­ment, ont tendance à créer dans les bandes élevées, un nervosisme exagéré avec pour conséquence immédiate picage et canniba­lisme ;

‑ munie d'une installation électrique à ré­glage horaire, afin de pouvoir appliquer éven­tuellement une «programmation lumineuse retard» sur les sujets nés hors saison.

En outre, il convient d’apporter le plus grand soin au chauffage des poussins. En effet, les refroidissements dus aux écarts de température durant les premiers jours de vie, se traduisent dans l'or­ganisme de l'animal par une néphrite chroni­que, souvent inapparente et sans mortalité anormale. Ainsi marqués d'une insuffisance rénale irréversible, les jeunes reproducteurs deviennent des «urémiques en puissance», et plus tard les coccidioses et autres mala­dies, ou même certains médicaments vien­nent aggraver cette lésion des reins et affec­ter plus gravement la productivité du chep­tel. Donc, la régularité du chauffage des pre­mières semaines de la vie du poussin, ayant des conséquences importantes sur son futur comportement en reproduction, vous avez intérêt à bien vérifier le fonctionnement des éléments chauffants avant la mise en place, et prendre toutes dispositions pour que leur service soit parfait.

Pour le nettoyage et la désinfection des poussinières, nous vous conseillons, en plus des lavages classiques et des blanchiments antiseptiques et insecticides, de procéder à une désinfection soignée après un nettoyage approfondi.

Pour le sol, les solutions d'ammoniums quaternaires restent valables, ainsi que le carbonyl pour toutes les parties en bois.

Nous pensons utile de vous mentionner ici les normes classiques de matériel d'élevage :

Mangeoires : jusqu'à 1 mois : 1 m. 25 de mangeoires pour 50 poussins, modèle premier âge ;

‑ de 1 à 2 mois : 1 m. 75 de mangeoires pour 50 poussins, modèle deuxième âge;

‑ de 2 à 3 mois : 2 m. 50 de mangeoires pour 50 jeunes sujets, modèle deuxième âge.

Abreuvoirs : jusqu'à 1 mois : 1 abreuvoir pour 50 poussins ;

‑ de 1 à 3 mois : 2 abreuvoirs. Si l'on utilise des abreuvoirs automatiques, l’inter­position d'un réservoir dans le circuit des abreuvoirs automatiques, simplifie considé­rablement les problèmes de traitement dans l'eau de boisson .

Electricité : 1 watt pour 3 ou 4 poussins. En ampoules 60 watts au minimum, placées à hauteur convenable pour faciliter le net­toyage, et munies d'un abat‑jour plat de 30 cm. de diamètre.

 

Coq Braekel nain

 

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